2008-02-01

Actualité médicale

En relation avec l’épidémie de l’année dernière, une équipe de recherche à Umea University en Suède a réussi pour la première fois à révéler que l’hantavirus existe dans la salive humaine; ceci soulève la question sur la possibilité d’une contagion se propageant parmi les êtres humains.

Les conclusions de Umeå soulèvent la question: l’infection de l’hantavirus peut-elle se propager parmi les hommes?
En relation avec l’épidémie de l’année dernière, une équipe de recherche à Umea University en Suède a réussi pour la première fois à révéler que l’hantavirus existe dans la salive humaine; ceci soulève la question sur la possibilité d’une contagion se propageant parmi les êtres humains.

En Suède, une forme de fièvre hémorragique avec syndrome rénal appelée nephropathia epidemica frappe principalement au nord du pays. C’est une zoonose, c’est-à-dire, une maladie infectieuse normalement transmise entre les animaux et l’Homme lorsque le campagnol, par exemple, libère l’hantavirus Puumala via sa salive, son urine ou ses excréments. Normalement, les êtres humains attrapent l’infection en respirant de la poussière infectée par le virus présent dans les secrétions du campagnol ou par contact direct avec l’animal.

Il a récemment été révélé en Amérique du Sud que l’hantavirus Andes, étroitement lié à l’hantavirus Puumala, peut dans certains cas être transmis parmi les hommes. Les résultats obtenus par l’équipe d’Umeå indiquent qu’une possible voie de contagion de l’hantavirus pourrait être la salive humaine. Durant l’apparition de la nephropathia epidemica l’année dernière au nord de la Suède, des échantillons de salives furent prélevés de 14 patients au Västerbotten County, et le virus RNA fut détecté dans la salive dans 10 cas. Il n’est toujours pas clair si le virus trouvé dans la salive humaine peut infecter une autre personne, mais cette question est actuellement sous examen intensif.

La nephropathia epidemica, est une maladie grave, et les patients se présentant aux hôpitaux sont souvent atteints d’une forte fièvre, de céphalées, de douleurs musculaires, de douleurs abdominales et vont très mal en général. En Suède, près de 2200 cas de nephropathia epidemica furent signalés en 2007, dont plus de 800 provenaient ...

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Article écrit le 2008-02-01 par © Copyright InformationHospitaliere.com
Source: Swedish Research Council - "EurekAlert!, a service of AAAS" - InformationHospitaliere.com Accéder à la source

The Umeå team consists of Associate Professor Magnus Evander and resident specialist physician and doctoral candidate Lisa Pettersson at the Division for Virology and Assistant Professor Clas Ahlm and Post-Doctoral Fellow Jonas Klingström at the Division for Infectious Diseases, all at the Department of Clinical Microbiology, Umeå University. Other co-authors are Jonas Hardestam and Åke Lundkvist, Swedish Institute for Infectious Disease Control, Stockholm. The findings will soon be published in the journal Emerging Infectious Diseases.