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Le nombre de bactéries vivant dans le corps humain d’un être humain moyen sain est estimé à 10 fois plus que les cellules humaines. Les changements affectant ces communautés microbiennes peuvent être responsables de troubles digestifs, de maladies épidermiques, de la gingivite et de l’obésité. Malgré leur importance vitale pour la santé et les maladies humaines, ces communautés colonisant le corps humain demeurent largement non-étudiées et un effort de recherche concerté devrait être effectué afin de mieux les comprendre, indiquèrent des chercheurs au cours de la 108e Réunion Générale de l’American Society for Microbiology à Boston.
« Ceci pourrait constituer la base d’une nouvelle manière de voir la maladie. Afin de comprendre comment les changements survenant dans les populations bactériennes normales affectent ou sont affectées par la maladie, nous devons d’abord définir ce qui est normal et si la normale existe, » estima Margaret McFall Ngai, de l’University of Wisconsin, Madison.
Les chercheurs suspectent et examinent depuis longtemps le rôle que les communautés microbiennes bénéfiques présentes chez l’Homme, collectivement connue sous le nom de Microbiome, jouent dans la santé et les maladies, mais ce n’est que récemment que la technologie moléculaire atteignit le point où l’on peut identifier et caractériser toutes les espèces constituant le microbiome d’un individu.
Martin Blaser, de New York University, a cherché à identifier les différentes bactéries qui habitant la peau humaine et contribuent à former une barrière protectrice à l’extérieur. Avant d’entamer sa recherche, on estimait que moins de 100 différentes espèces de bactéries vivaient sur la peau. A l’aide de techniques de séquençage de l’ADN relativement nouvelles, ses collègues et lui-même tentèrent d’identifier les espèces bactériennes présentes sur les avant-bras de sujets en bonne santé.
Une étude initiale portant sur 6 sujets identifia 182 espèces bactériennes. Des études subséquentes continuèrent à agrandir le nombre d’espèces au point où Blaser estime que le nombre de différentes espèces bactériennes vivant sur la peau pourraient atteindre 500.
Malgré ce nombre, Blaser estime que seules près de 10 espèces dominent, représentant 50% de la population totale approximativement.
« Le plus intéressant concernant certaines autres espèces ayant une population plus diminuée est qu’elles étaient spécifiques à l’hôte. Nous ne pouvions les identifier que chez un seul hôte. Il est très possible que chacun puisse avoir sa propre signature bactérienne, » indiqua Blaser, de même que chacun possède une signature d’ADN ou une empreinte digitale uniques.
Blaser ...
Article écrit le 2008-06-27 par © Copyright InformationHospitaliere.com
Source: American Society for Microbiology - "EurekAlert!, a service of AAAS" - InformationHospitaliere.com Accéder à la source
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