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Précis d'anatomie

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Uretère

(fig. 384, 407)

L’uretère est un long conduit intermédiaire entre le pelvis du rein et la vessie.

ORIGINE. — Il commence au sommet du pelvis par un orifice étroit appelé « collet » du pelvis du rein.

TRAJET. — À partir de ce point l’uretère descend d’abord verticalement contre la paroi lombale, puis enjambe l’ouverture supérieure du pelvis dont la saillie est augmentée par la présence du muscle psoas et des vaisseaux iliaques et décrit donc à ce moment une courbe à convexité antérieure qui le rapproche de la paroi abdominale antérieure ; ensuite il suit la paroi du pelvis en décrivant une longue courbe à concavité antério-interne qui le conduit jusqu’à la vessie. Il est long de 22 à 25 centimètres.

TERMINAISON. — Il traverse obliquement la musculature de la face postérieure de la vessie, et s’ouvre à l’angle postéro-latéral du trigone vésical par un orifice étroit, ne laissant pas passer une sonde urétérale de plus de 2 millimètres de calibre. Les orifices des deux uretères sont à 2 centimètres l’un de l’autre.

DIMENSIONS. — L’uretère présente deux parties dilatées en fuseau très allongé. Un de ces fuseaux est lombal, l’autre pelvien ; leur diamètre maximal est de 5 millimètres. Ils sont séparés par un rétrécissement de 2 à 3 millimètres répondant au croisement de l’ouverture supérieure du pelvis.

RAPPORTS

L’uretère présente quatre parties différentes : partie lombale, croisement avec l’ouverture supérieure du pelvis, partie pelvienne et partie intra-vésicale. Nous ne nous occuperons iciÈÛ¸que des deux premières parties, les deux dernières devant être étudiées avec les viscères du petit bassin (voir p. 348 et 349). Mais notons que dans tout son trajet il est rétro-péritonéal.

Partie lombale (fig. 407). — L’uretère se projette de face sur les processus costiformes des quatre dernières vertèbres lombales, qu’il croise un peu en dedans de leur sommet. De profil, il se projette sur l’ombre vertébrale (ce repérage radiographique est important pour le diagnostic des calculs).

Dans ce trajet vertical l’uretère repose sur le fascia iliaca qui le sépare du psoas et des nerfs du plexus lombal, spécialement du nerf génito-fémoral qui le croise obliquement.

En avant il est croisé au niveau de la 3e vertèbre lombale par les vaisseaux testiculaires ou ovariques obliques en bas et en dehors. Il est recouvert par le péritoine pariétal postérieur et, fait capital, il y adhère, si bien qu’en déplaçant le péritoine on déplace l’uretère, et lorsqu’on cherche ce conduit c’est à la face profonde du péritoine qu’on le découvre. Cette
adhérence se fait par l’intermédiaire d’une lame celluleuse qui accompagne l’uretère jusqu’à l’ouverture supérieure du pelvis, constituant un « méso urétéro-lombal ».

Par ailleurs :

L’uretère droit (fig. 384) est d’abord masqué par la portion horizontale du duodénum, puis par le mésocôlon ascendant avec ses vaisseaux, spécialement l’artère iléo-colique ; enfin il passe au-dessous de la racine du mésentère pour croiser l’ouverture supérieure du pelvis.

L’uretère gauche (fig. 400) commence généralement en dehors de l’angle duodénojéjunal : celui-ci peut pourtant parfois se placer devant la fin du pelvis du rein et le début de l’uretère. Ce dernier est ensuite masqué par le mésocôlon descendant, descend ainsi derrière « l’arc vasculaire de Treitz », puis derrière l’artère mésentérique inférieure ou le tronc des artères sigmoïdiennes et arrive ensuite sur les vaisseaux iliaques en dépassant la racine secondaire du mésocôlon pelvien.

En dedans l’uretère est près des gros vaisseaux, et spécialement,- à droite, de la veine cave inférieure.

Croisement de l’ouverture supérieure de pelvis (fig. 283). — Ici l’uretère est assez rapproché de la paroi abdominale antérieure pour pouvoir être palpé : le point urétéral est à l’union du tiers latéral et du tiers moyen de l’horizontale unissant les deux épines iliaques antéro-supérieures. L’uretère croise les artères iliaques dans la région de bifurcation de
l’iliaque primitive. La bifurcation aortique étant à gauche de la ligne médiane et l’uretère cheminant au contraire symétriquement à droite et à gauche, on conçoit qu’en général ce conduit croise les vaisseaux un peu au-dessous de la bifurcation à droite, un peu au-dessus à gauche. Mais toujours ce croisement est profond et se fait en dedans de l’interligne articulaire sacro-iliaque, sur l’aile du sacrum dont le sépare toute l’épaisseur du bord médial du muscle psoas.

STRUCTURE

De même que les calices et le pelvis du rein, l’uretère est formé de dehors en dedans par une adventice conjonctivo-élastique, une musculeuse comprenant une couche externe circulaire et une couche interne longitudinale, enfin une muqueuse lisse.

VAISSEAUX ET NERFS

Les artères viennent successivement de l’artère rénale, de l’artère testiculaire ou de l’artère ovarique, de l’artère iliaque commune, puis du tronc commun des artères génitale et vésicales venue de l’artère iliaque interne.

Les lymphatiques de la portion supérieure vont aux noeuds lymphatiques lombaux ; ceux de la portion pelvienne aux noeuds lymphatiques iliaques internes.

Les nerfs viennent des plexus rénal, spermatique et pelvien.

© Grégoire & Oberlin - Précis d’anatomie - 11e édition - Editions EMInter
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