Publicité
Accueil > Dictionnaires > > Précis d'anatomie 11e édition > B. ARTICULATION TALO-CALCANÉO-NAVICULAIRE
Mon Compte




Publicité
revuesonline.com, 14 revues médicales de référence

Alertes ansm


Actus santé : Au jour, le jour...



Dernières annonces emploi


Dernière Parution


Application


Partenaires


Publicité
Précis d'anatomie

Publicité

B. ARTICULATION TALO-CALCANÉO-NAVICULAIRE

C’est une sphéroïde dont la tête est représentée par celle du talus et la cavité glénoïde par une surface articulaire qui comprend non seulement la face postérieure du naviculaire, mais encore la surface articulaire antéro-médiale du calcanéus, et la face supérieure, encroûtée de cartilage, du ligament calcanéo-naviculaire plantaire. Donc, c’est un composé de l’articulation talo-naviculaire et de l’articulation sub-talienne antérieure ; l’unité de l’ensemble provenant de certains ligaments communs, d’une synoviale unique et surtout de la continuité des trois champs articulaires de la tête du talus.

SURFACES ARTICULAIRES (fig. 310)

1° Talus. — Sur la tête de cet os, on trouve en effet trois champs séparés par deux crêtes très mousses, et répondant d’avant en arrière et de haut en bas au naviculaire, au ligament calcanéo-naviculaire plantaire et à la facette articulaire antéro-médiale du calcanéus.

2° Naviculaire. — C’est sa face postérieure concave.

3° Ligament calcanéo-naviculaire plantaire. — Il est composé de fibres allant du bord du sustentaculum tali au bord inférieur et à l’extrémité médiale du naviculaire. Étroit en dehors, il est large en dedans.

4° Calcanéus. — Sa facette antéro-médiale oblique en avant et en dehors, concave, repose par ses deux tiers postérieurs sur le sustentaculum, par son tiers antérieur sur le tubercule du calcanéus, un rétrécissement, lui donnant une forme de semelle, marque souvent l’union de ces deux parties.

CAPSULE

Elle s’attache au niveau des surfaces cartilagineuses, sauf sur le col du talus. Là, en effet, elle se fixe au collier de rugosités ; dans sa moitié médiale, elle touche à l’insertion de la capsule talo-crurale, tandis que dans sa moitié latérale elle en est séparée par la surface lisse où glisse la portion réfléchie du rétinaculum des extenseurs.

LIGAMENTS

Ils sont au nombre de cinq :

1. Ligament talo-calcanéen postérieur ou interosseux : c’est la haie interosseuse antérieure déjà décrite (page 198).

2. Ligament talo-naviculaire dorsal.

3. Ligament calcanéo-naviculaire plantaire, décrit comme surface articulaire.

4. Ligament médial (fig. 303) : c’est le plan superficiel du ligament collatéral médial de la talo-crurale.

5. Ligament calcanéo-naviculaire latéral : c’est la branche médiale du ligament bifurqué. Le ligament bifurqué (fig. 311), clef de l’articulation transverse du tarse, naît en arrière de la partie antéro-médiale de la face supérieure du calcanéus. De là ses fibres divergent en deux faisceaux. Le faisceau latéral va à la face dorsale du cuboïde. Le faisceau médial va à
la face latérale du naviculaire. Mais, alors que le faisceau calcanéo-cuboïdien était dans un plan à peu près horizontal, celui-ci est dans un plan vertical, descend jusqu’au ligament calcanéo-naviculaire plantaire et forme donc une vraie cloison entre les deux articulations de la transverse du tarse.

SYNOVIALE

Elle est commune à la talo-naviculaire et à la talo-calcanéenne antérieure.

RAPPORTS

Nous signalerons seulement les repères de l’interligne sur les deux bords du pied : en dehors, l’entrée de l’interligne est à un petit travers de doigt derrière la tubérosité du 5e métatarsien. En dedans, l’entrée est derrière le gros tubercule du naviculaire. Là, le tendon du tibial postérieur renforce le bord du ligament calcanéo-naviculaire plantaire. Il y a même
parfois un os sésamoïde. Le bloc fibreux de cette région est donc considérable.

ANATOMIE FONCTIONNELLE DE LA TRANSVERSE DU TARSE ET DES TALO-CALCANÉENNES

Le pied peut exécuter par rapport à la jambe trois ordres de mouvements :

– des mouvements de flexion-extension : ils se passent dans la talo-crurale ;
– des mouvements d’abduction ou d’adduction, portant la pointe du pied en dehors ou en dedans ;
– des mouvements de rotation autour de l’axe longitudinal du pied ces mouvements étant : soit de rotation en dedans, c’est-à-dire que le bord médial du pied s’élève tandis que le latéral s’abaisse ; la plante tend à regarder en dedans, puis en dedans et en haut : c’est un véritable mouvement d’inversion ; soit de rotation en dehors, mouvement d’éversion.

On peut dire très schématiquement que les mouvements d’abduction ou d’adduction se passent de préférence dans la transverse du tarse, que ceux de rotation se passent plutôt dans les talo-calcanéennes, encore dénommées articulation sub-talienne. Mais, en pratique, ces deux ordres de mouvements sont toujours associés et constituent ainsi des mouvements de torsion du pied qui s’exécutent autour d’un axe oblique en avant, en dedans et en haut. Cet axe est perpendiculaire à la direction générale de la tête du talus et de la face antérieure du calcanéus.

© Grégoire & Oberlin - Précis d’anatomie - 11e édition - Editions EMInter
Source:


Publicité

En savoir plus

Cela pourrait aussi vous intéresser...
Chargement en cours ...