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Précis d'anatomie

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Os maxillaire

(fig. 349 à 353)

C’est un os de forme irrégulière auquel il est difficile d’assimiler une forme géométrique. On s’accorde pourtant à le dire en forme de pyramide à base interne, verticale, rectangulaire, et à sommet externe, tronqué. Mais on ne trouve à la pyramide que trois faces, supérieure, postérieure et antérieure. Celle-ci est prolongée en haut par un processus frontal ; en bas et en
avant elle est prolongée par l’arcade alvéolaire, qui a commencé au bord inférieur des faces postérieure et antérieure. Entre arcade alvéolaire et processus frontal, une vaste échancrure, l’incisure nasale. Enfin, de la partie inférieure de la base se détache une lame horizontale, le processus palatin quadrangulaire, dont le bord antérieur se confond avec l’arcade alvéolaire.

MISE EN PLACE. — Tourner en bas l’arcade alvéolaire, en avant l’incisure et en dehors le sommet tronqué de la pyramide.
Face antérieure (fig. 349). — Limitée en haut par un bord infra-orbitaire qui la sépare de la face supérieure, en dedans par l’incisure nasale, en bas par l’arcade alvéolaire, elle confine en dehors au bord zygomatique qui descend du sommet de la pyramide, et finit en s’effaçant vers l’arcade alvéolaire. À un demi, quelquefois même un centimètre au-dessous du bord infra-orbitaire s’ouvre le foramen infra-orbitaire. Au-dessous de lui la face antérieure est excavée par la fosse canine.

Face supérieure. — Triangulaire à sommet externe, elle est dite face orbitaire, car elle constitue la majeure partie du plancher de l’orbite. En dedans, elle confine à la base de la pyramide ou face médiale de l’os ; en arrière, un bord très mousse la sépare de la face postérieure.

Sur ce bord postérieur commence un sillon infra-orbitaire qui se porte en avant, creusant la face orbitaire ; puis il devient canal infra-orbitaire, et celui-ci, de plus en plus profond, débouche au foramen infra-orbitaire de la face antérieure. La face supérieure regarde en haut, en avant et en dehors.

Face postérieure (fig. 353). — Très convexe en dedans, elle forme la tubérosité du maxillaire, qui répond en arrière au processus ptérygoïde. Ces deux os, éloignés en haut, convergent en bas et se soudent en formant le canal grand palatin. Dans la partie latérale de cette face, on observe les foramens alvéolaires postérieurs.

Bords. — Ils sont antérieur ou orbitaire, inférieur ou zygomatique, et postérieur ou sphéno-maxillaire.

Sommet. — Il est largement tronqué et se soude à l’os zygomatique.

Arcade alvéolaire. — Elle dessine une courbe à concavité interne et postérieure et est creusée d’alvéoles où s’implantent les dents. Ces alvéoles boursouflent plus ou moins la face convexe de l’arcade, et en particulier la racine de la canine soulève le jugum de la canine.

Processus frontal. — Il se détache de l’angle interne jonction des faces supérieure et antérieure de la pyramide maxillaire. Il présente à étudier deux faces latérale et médiale et trois bords antérieur, inférieur et postérieur. La face latérale est divisée par une crête lacrymale antérieure, continuant le bord infra-orbitaire de l’os, en deux versants ; le postérieur
contribue à former le sillon lacrymal, avec l’os lacrymal qui se soude au bord postérieur du processus. La face médiale présente : en arrière, des rugosités et demi-cellules de soudure avec la face antérieure du labyrinthe ethmoïdal ; en haut, la crête ethmoïdale pour la partie antérieure du cornet nasal moyen (venu de l’ethmoïde). Le bord antérieur s’articule au
bord latéral de l’os nasal ; le bord inférieur répond à la partie supérieure de l’incisure nasale. Enfin le sommet s’articule avec le frontal.

Base ou face médiale (fig. 352). — À peu près quadrangulaire, elle présente, se détachant de ses trois quarts antérieurs, tout près de son bord inférieur, le processus palatin.

C’est une lame qui se porte horizontalement en dedans ; son bord postérieur est mince, tranchant et s’articule avec la lame horizontale du palatin ; son bord antérieur se confond avec la partie antéro-interne de l’arcade alvéolaire, son bord médial est épais, rugueux, pour s’articuler avec le processus palatin du maxillaire opposé. L’épaisseur du bord croît d’arrière en avant, où il finit par se relever pour constituer l’épine nasale antérieure. Le tiers antérieur de ce bord est échancré par un sillon large, oblique en bas et un peu en avant, et qui, avec le sillon symétrique de l’autre os, forme le canal incisif. Notons enfin sur la face inférieure du processus palatin un sillon oblique en avant et en dedans, destiné à des vaisseaux et nerfs, et de nombreux trous vasculaires. Au-dessus de ce processus, ce qui frappe dans la face médiale de l’os, c’est l’énorme orifice qui la creuse et qui conduit dans le sinus maxillaire ou Hiatus maxillaire. Celui-ci creuse la presque totalité de l’os, dont les parois sont pour la plupart translucides. Cet orifice est triangulaire à base supérieure. En en faisant le tour on observe :

Au-dessus de lui, des demi-cellules d’articulations pour la face inférieure du labyrinthe ethmoïdal ;

En arrière de lui, plusieurs zones articulaires pour le palatin : d’abord à l’angle postérosupérieur de l’os une surface triangulaire, oblique en bas et en arrière, pour le processus orbitaire du palatin ; puis plus bas une surface rugueuse, étendue jusqu’au plan du processus palatin, divisée en deux zones par un sillon oblique en bas et un peu en avant ; ces deux
zones sont pour la lame perpendiculaire du palatin ; le sillon, complété en canal, devient le canal grand palatin ;

En avant, entre le hiatus maxillaire et le bord postérieur, prolongé en crête, du processus frontal, le sillon lacrymal : il est complété par 1’os lacrymal ; en avant de lui, la crête conchale reçoit le cornet nasal inférieur.

Connexions osseuses. — En résumé, le maxillaire s’articule, par son sommet, avec l’os zygomatique ; par son processus palatin, avec son homologue du côté opposé. Sur la crête nasale qui constitue la jonction des deux bords médiaux de ces processus repose le vomer.

En arrière, le maxillaire s’articule avec le palatin et avec le sphénoïde ; en haut, avec l’ethmoïde, l’os lacrymal et le frontal ; en avant, avec les os nasaux ; en dedans, avec le cornet nasal inférieur.

ARCHITECTURE. — Le sinus maxillaire sera étudié comme une dépendance de la cavité nasale.

OSSIFICATION. — Le nombre de points d’ossification du maxillaire est variable selon les auteurs.

© Grégoire & Oberlin - Précis d’anatomie - 11e édition - Editions EMInter
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