Composition - Forme pharmaceutique - Indications thérapeutiques - Posologie - Contre indications - Mises en garde - Interactions - Gossesse et allaitement - Effets sur la conduite - Effets indésirables - Surdosage - Propriétés pharmacodynamique - propriétés pharmacocinétiques - Données précliniques - Liste des excipients - Incomptabilités - Durée de conservation - Précaution de conservation - Contenu extérieur - Instructions - Titulaire AMM - Présentation - Date autorisation
Sous l'autorité du Directeur, le Responsable des R ...
[CDD;CDI;Mutation] - 03/09/2014 - AIDE SOIGNANT(E) DE JOUR SECTEUR PA et MAS (Hôpital gérontologique CHEVREUSE)L'Hôpital Gérontologique de Chevreuse, établisseme ...
[CDD;CDI;Mutation] - 03/09/2014 - ANIMATEUR (Hôpital gérontologique CHEVREUSE)Afin de compléter son équipe d'animation, l'hôpita ...
[CDD;CDI;Mutation] - 03/09/2014 - MASSEUR-KINESITHERAPEUTE (Hôpital gérontologique CHEVREUSE)3 secteurs d?activités :
? Maison d?accueil ...
Les indications thérapeutiques sont limitées aux:
· cancers du testicule.
· cancers de l'ovaire,
· cancers de la sphère ORL,
· cancers de l'œsophage,
· cancers du col utérin,
· cancers de l'endomètre,
· cancers de la vessie,
· cancers épidermoïdes.
Le cisplatine est. habituellement utilisé en polychimiothérapie, en association avec d'autres médicaments antinéoplasiques.
Ce médicament est contre-indiqué en cas de:
· hypersensibilité reconnue au cisplatine ou aux produits contenant du platine,
· grossesse et allaitement,
· association avec:
o le vaccin contre la fièvre jaune,
o la phénytoïne à visée prophylactique.(voir rubrique 4.5).
Ce médicament est déconseillé en cas de:
· atteinte de la fonction rénale: contre-indiqué si la clearance de la créatinine calculée (formule de Cockcroft) ou mesurée est inférieure à 60 ml/mn; la seule mesure de la créatininémie n'est pas un bon reflet de la fonction rénale,
· atteinte auditive,
· pathologie cardiorespiratoire notamment, contre-indiquant une hyperhydratation,
· association avec les vaccins vivants atténués.
Mises en garde spéciales
Afin de réduire le risque d'insuffisance rénale qui peut être définitive (voir rubrique 4.8), il est essentiel de maintenir une diurèse au moins égale à 3 litres par 24 heures. Une hyperhydratation salée de 2 à 3 litres (100 ml/h) doit être instituée 8 à 12 heures avant la première injection de cisplatine, poursuivie tant que dure l'administration du produit et au moins pendant les 24 heures suivantes voire plus si les nausées et les vomissements persistent (voir rubrique 4.2). Cet objectif, compte tenu de la fréquence des vomissements après administration du produit, justifie le recours à des perfusions intraveineuses sous forme de soluté isotonique de chlorure de sodium; si l'hydratation orale est impossible ou insuffisante dans les huit jours qui suivent l'administration du produit, il ne faut pas hésiter à reperfuser le patient.
L'utilisation systématique de Mannitol et du Furosémide n'est pas conseillée car leur efficacité n'est pas démontrée et ils peuvent par l'hypovolémie qu'ils engendrent accroître la toxicité.
Précautions d'emploi
Les examens suivants devront être pratiqués avant le début du traitement et avant chaque cure ultérieure:
· étude de la fonction rénale (créatininémie et/ou plutôt clairance de la créatinine) avant chaque cure et éventuellement au milieu de l'intercure; il faut rappeler que la créatinine sérique est dépendante de la masse musculaire et de l'âge du sujet: elle ne commence à s'élever que lorsque la fonction rénale est déjà altérée de plus de 40 %;
· étude de la fonction hépatique;
· numération et formule sanguine;
· surveillance du ionogramme, et en particulier calcémie, kaliémie et natrémie (la solution contient 12 mg de chlorure de sodium par ml).
Un audiogramme et un examen neurologique doivent être réalisés avant traitement et périodiquement.
Ce médicament peut induire chez l'homme une stérilité transitoire ou définitive. Une conservation du sperme peut être envisagée dans l'hypothèse d'un désir de paternité ultérieur.
Bien que le rôle cancérigène des chimiothérapies soit difficile à déterminer dans des cancers secondaires, cette possibilité doit être envisagée dans l'évaluation bénéfice/risque lors de la mise en œuvre d'un traitement.
Le cisplatine est contre-indiqué pendant la grossesse ou l'allaitement.
Des expérimentations animales ont montré qu'il avait des effets indésirables à tous les stades de la reproduction.
Pendant le traitement par le cisplatine et pendant au moins les 6 mois suivants, des mesures appropriées doivent être prises afin d'éviter toute conception et/ou procréation; cela s'applique aux patients des deux sexes. Si un patient souhaite avoir un enfant après la fin du traitement par le cisplatine, il est conseillé de consulter un généticien. Etant donné qu'un traitement par le cisplatine peut provoquer une stérilité définitive, les hommes qui souhaitent avoir des enfants par la suite doivent être informés des possibilités de cryoconservation du sperme avant traitement.
· Toxicité rénale:
o le cisplatine peut être responsable de la nécrose tubulaire aiguë évoluant généralement favorablement en 4 à 6 semaines: une insuffisance rénale se traduisant par une augmentation de l'urée ou de la créatininémie et/ou une réduction de la clairance de la créatinine a été observée chez certains sujets traités par une dose unique de 50 mg/m2 (voir rubriques 4.4 Mise en garde et 4.5);
o Le cisplatine est responsable d'insuffisance rénale chronique: la toxicité est liée à la dose, est cumulative et peut conduire à limiter les doses de cisplatine voire à modifier le traitement;
o des troubles hydro-électrolytiques, en particulier hypomagnésémie, hypokaliémie et hypocalcémie probablement en rapport avec l'atteinte tubulaire, peuvent survenir, habituellement pour des doses supérieures à 50 mg/m2; une hyperuricémie survient aussi fréquemment que l'atteinte rénale;
o la toxicité rénale est favorisée par la dose, l'administration bolus, l'accumulation, les médicaments néphrotoxiques associés et le terrain (sujet âgé, diabète, hypokaliémie, obstacle sur les voies excrétrices);
· Toxicité auditive: chez certains sujets traités par une seule dose de 50 mg/m2 de cisplatine, il a été observé une toxicité se traduisant par des bourdonnements d'oreille et une perte auditive au niveau des hautes fréquences (4 000 à 8 000 Hz). Plus rarement, la perte auditive portait sur les fréquences conversationnelles. Uni ou bilatérale, l'ototoxicité devient plus fréquente et plus sévère avec l'intensité et la répétition des doses; elle est majorée par une hypoacousie préalable et l'association à des médicaments ototoxiques.
· Toxicité hématologique:
o une myélodépression dose-dépendante, cumulative, a été observée chez quelques sujets traités par le cisplatine: elle se traduit par une leucopénie et/ou une thrombopénie dont le maximum se situe généralement vers la 3ème semaine, la récupération s'effectue le plus souvent vers la 4ème ou la 6ème semaine;
o plus fréquente est l'anémie chronique, dose dépendante et cumulative: elle est notée dans 50 % des cas après 300 mg/m2 et semble liée à un déficit en érythropoïétine.
· Toxicité gastro-intestinale:
o des troubles digestifs à type d'anorexie, nausées, vomissements sont fréquents: ils sont dose-dépendants et surviennent une à quatre heures après l'administration du produit. Ils doivent être prévenus par un traitement anti-émétique efficace mais peuvent parfois conduire à l'arrêt du traitement. Particuliers sont les nausées et les vomissements retardés, de contrôle difficile et associés à des risques de néphrotoxicité retardée.
· Toxicité neurologique:
o des neuropathies périphériques (surtout sensitives) sont observées: cette toxicité est cumulative et dose-dépendante; elle débute vers 300 mg/m2 et est fréquente vers 600 mg/m2, avec une intensité variable; elle récupère lentement et incomplètement dans 30 à 50 % des cas et peut conduire à l'arrêt du traitement. Il faut se méfier des associations du cisplatine avec d'autres produits neurotoxiques et des neutropathies pré-existantes;
o de rares atteintes neurologiques centrales ont pu être observées avec le cisplatine, en particulier des crises convulsives et une cécité transitoire;
o des pertes de goût et de la sensibilité ont également ont été rapportées.
Des réactions de type anaphylactique peuvent survenir dans les minutes qui suivent l'injection du produit: œdème facial, dyspnée, tachycardie, hypotension. Plus rarement, a été signalée une élévation des transaminases.
Moins du fait des effets indésirables du cisplatine que de ceux de certains traitements antiémétiques associés, la capacité de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines peut être affectée notamment dans les 24 heures suivant le traitement.
0000-00-00 - source: AFSSAPS