- Antidouleur, antidépresseur : une molécule « tout-en-un »
Des scientifiques de l'Institut Pasteur associés au CNRS et une équipe du centre de recherche en neuro-psychopharmacologie ETAP-Ethologie Appliquée (Vandoeuvre-lès-Nancy) ont mesuré, chez l'animal, les pouvoirs analgésique et antidépresseur de l'Opiorphine, un messager hormonal naturellement sécrété chez l'homme découvert à l'Institut Pasteur en 2006 : la molécule s'avère aussi puissante que la morphine et ses effets secondaires sont bien moindres. Elle a en outre la même efficacité que l'imipramine, un antidépresseur présent sur le marché, sans ses effets secondaires. Douleur et dépression étant souvent liées, les scientifiques ont l'espoir de pouvoir élaborer sur la base de cette molécule un médicament qui pourrait traiter à la fois les deux types de syndromes.
- Traitement antidépresseur optimisé et autogestion de la douleur chez des patients souffrant de dépression et de douleurs musculo-squelettiques vus en soins primaires : essai contrôlé randomisé
CONTEXTE : La douleur et la dépression sont les symptômes physiques et psychologiques les plus fréquemment observés en soins primaires, respectivement. De plus, il sont concomitants dans 30 à 50 % des cas et ont des conséquences néfastes en termes de qualité de vie, de handicap et de dépenses de santé.
- Au Royaume-Uni, une personne sur six faisant un usage médical du cannabis comme anti-douleur dit suivre la recommandation du médecin
17 mars 2005 - Seize pour cent des personnes qui font un usage médical du cannabis disent le faire sur la recommandation de leur médecin, selon une recherche publiée dans le numéro de mars du International Journal of Clinical Practice (IJCP).
- Après l'effet anti-inflammatoire, l'effet anti-douleur...
Des pharmacologues de l'Université de Heidelberg ont montré pour la première fois sur animal que l'effet calmant et l'effet néfaste des cannabinoïdes végétaux (présents dans le haschisch notamment) sont déclenchés en différents points du système nerveux : les douleurs sont réprimées au niveau des fibres nerveuses alors que les phénomènes d'intoxication et de paralysie musculaire sont engendrés dans le cerveau et la moelle épinière.
- Un poison mortel provenant d'un poisson pourrait agir comme antidouleur
Une petite société canadienne souhaite utiliser un poison provenant d'un poisson (une substance plus toxique que du cyanure) pour la suppression de la douleur chez les patients cancéreux, ou pour le sevrage des héroïnomanes. Etablie à Vancouver, International Wex Technologies affirme que les premiers essais ont démontré les résultats positifs de la tetrodotoxine, même si des tests plus étendus et plus poussés devront être menés préalablement à la commercialisation du produit.
- L'université d'Innsbruck développe des nouveaux agents anti-douleurs
- Un nouveau type d'anti-douleur
- Homer1, nouvelle cible des traitements anti-douleur ?
- La douleur due aux dommages du système nerveux peut être traitée avec des antidépresseurs
- VERS UNE NOUVELLE CLASSE D'ANTI-DOULEUR? Une réussite de l'approche post-génomique
- Découverte d’un antidouleur naturel…
Des chercheurs français de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont découvert que les racines d’un arbuste poussant en Afrique produisaient en grande quantité et de façon tout à fait naturelle du Tramadol, un analgésique central. C’est ce que révèle une étude qui vient de paraître dans le journal de chimie Angewandte Chemie.
- Une start-up française met au point une nouvelle classe d’antidouleurs
Présentée hier lors d’une conférence de presse, la nouvelle classe de médicaments antidouleurs, mise au point par la start-up française Pharmaleads, est particulièrement innovante. Son principal atout est de s’appuyer sur un mécanisme naturel. Toujours en période de tests, ces nouvelles molécules, dont les premiers résultats sont encourageants, pourraient bien arriver sur le marché officinal français dés 2017.
- Tramadol : antidouleur sous surveillance
Après la décision de l’Agence européenne du médicament, en Mars 2011, de retirer du marché le Di-Antalvic, anti-douleur le plus consommé dans nos contrées, les utilisateurs de ce dernier ont dû trouver des produits de substitution pour se soulager. Plus d’un tiers se sont retournés vers des traitements plus forts comme le Tramadol®. Particulièrement efficace contre les douleurs du dos et des articulations, ce dérivé de l’opium vient d’être mis sous haute surveillance par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) en raison de ses effets secondaires qui peuvent être particulièrement néfastes, voire dévastateurs. Une enquête est en cours…
- Antidouleurs : les alternatives au Di-Antalvic
Des nouvelles recommandations sur les antalgiques vont être publiées du fait du prochain retrait du Di-Antalvic, cet antidouleur très prescrit contre l'arthrose.