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​Leucocytes, Leucocytose et Leucocytopénie

Les leucocytes sont des constituants très importants de notre corps. De leur fonction au sein de l’organisme dépend la bonne santé d’un être humain. Et lorsque leur équilibre (nombre) est menacé, il faut parfois s’inquiéter. Ce billet traite des leucocytes, ainsi que de la leucocytose et de la leucocytopénie, deux anomalies de la quantité de leucocytes auxquelles il faut prêter attention !

Sommaire de l'article

Qu’est-ce que c’est que les leucocytes ?

Les leucocytes ou globules blancs sont des entités, des cellules de notre organisme qui sont produites par la moelle osseuse. Cette dernière en fabrique environ 100 milliards chaque jour et on les retrouve un peu partout dans le corps. En l’occurrence, ils sont présents dans le sang, dans la lymphe, dans les ganglions, dans les végétations, dans la rate et dans les amygdales.

Les leucocytes protègent le corps des agressions extérieures telles que les virus et les bactéries. Ils aident donc l’organisme à lutter contre les infections. Leur ensemble constitue d’ailleurs le système immunitaire et ainsi, ils sont à la base de la production d’anticorps et de la réponse immunitaire. 

Quels sont les différents types de leucocytes ?

Les leucocytes représentent une très grande famille composée de plusieurs variétés. Cependant, il convient de les catégoriser selon trois grands types que sont : les monocytes, les lymphocytes et les polynucléaires. Dans le corps, chacun d’eux joue un rôle qui lui est spécifique et cette section vous les présente.

Les monocytes

Encore appelés macrophages, les monocytes sont des variétés de leucocytes les plus volumineux. Ils jouent 4 rôles phares dans le corps humain. Premièrement, ils aident le corps à combattre les infections. Deuxièmement, ils s’associent à d’autres globules blancs pour éliminer les tissus morts ou endommagés. Ils jouent aussi un rôle dans la destruction des cellules cancéreuses et des cellules vieillissantes.

En effet, ce sont les acteurs clés de la phagocytose. Il s’agit d’un phénomène par lequel une cellule absorbe et détruit une autre qui est indésirable ou inutile pour l’organisme. Et pour finir, les macrophages régulent la réponse immunitaire contre les produits étrangers.

Les lymphocytes

Ce type de leucocytes se retrouve dans la moelle osseuse (naturellement) et dans les tissus lymphoïdes (ganglions lymphatiques et rate). On distingue deux types de cette variété de leucocytes. Ce sont les lymphocytes T et les lymphocytes B. Ces derniers sont responsables de la production d’anticorps. Ils se fixent par exemple à une bactérie pour la détruire.

Les lymphocytes T sont fabriqués dans le thymus et jouent un rôle important dans l’immunité à la médiation cellulaire. Cela veut dire qu’ils se multiplient lorsqu’ils sont face à un antigène. Ils font partie de la catégorie des cellules d’immunité acquise qui ne sont ni présentes immédiatement ni présentes à la naissance. Mais elles interviennent quand le système immunitaire d’un sujet détecte un agent infectieux. 

Les polynucléaires 

Les polynucléaires encore appelés les granulocytes sont des leucocytes qui sont dits « non spécifiques » du fait que leur défense n’est pas orientée contre un seul antigène. Ils font partie du système immunitaire présent dès la naissance d’un être humain. On parle d’immunité innée. Elle désigne la première réaction du corps face à la présence d’un agent pathogène.

Dans la catégorie des polynucléaires, il convient aussi de distinguer différents types de leucocytes. Il s’agit des neutrophiles, des éosinophiles et des basophiles.

Les neutrophiles

Les neutrophiles encore appelés granulocytes neutrophiles ou polynucléaires neutrophiles sont les leucocytes les plus nombreux. Ce sont des globules blancs phagocytes et ils sont les principaux agents antibactériens de chaque unité de cellule. Ils sont les premiers à intervenir face à une infection bactérienne. Ils sont détruits à chaque fois qu’ils interviennent et peuvent combattre plusieurs menaces telles que les bactéries et les levures.

Les éosinophiles

Ces types de polynucléaires sont en nombre réduit comparativement aux neutrophiles. Leur pourcentage parmi les leucocytes dans le sang est estimé entre 1 et 3 %. Les polynucléaires éosinophiles sont l’un des constituants du système immunitaire qui luttent contre les parasites et les infections. En communion avec les mastocytes, ils gèrent aussi les mécanismes liés à l’asthme et à l’allergie.

Les basophiles

Les granulocytes basophiles jouent un rôle important dans la lutte contre les réactions allergiques. Ils favorisent entre autres la production de médiateurs à l’image de l’histamine qui sont à la base des réactions inflammatoires de l’allergie. Les polynucléaires basophiles activent aussi la réponse inflammatoire et comme tout leucocyte, ils jouent des rôles dans la défense de l’organisme contre les infections et autres agressions externes.

Quels sont les désordres liés au nombre de leucocytes dans le sang ?

Pour l’équilibre sanguin, le nombre de leucocytes doit être compris dans une certaine proportion. Pour comptabiliser, on évalue leur nombre par ml de sang. Ainsi, la quantité de globules blancs doit normalement varier de 4 000 à 10 000 par ml de sang chez un adulte. Pour un enfant, le nombre est beaucoup plus important et peut atteindre 30 000 par ml de sang.

Néanmoins, il peut arriver qu’il soit en excédent ou en défaut et cela peut parfois être le signe d’une maladie sous-jacente qu’il faut diagnostiquer. Lorsque la quantité de globules blancs est en excès, on parle de leucocytose et ​quand il est en diminution, l’on est face à une situation de leucocytopénie.

La leucocytose

Encore appelée hyperleucocytose, la leucocytose est une augmentation du nombre de leucocytes dans le sang allant au-delà de 10 000 globules blancs par ml de sang. Elle est très fréquente et survient généralement une fois par an au moins chez la plupart des gens.

Elle peut être caractérisée par une croissance du nombre de monocytes, du nombre de lymphocytes ou du nombre des polynucléaires (basophiles, neutrophiles, éosinophiles). En effet, la leucocytose ne concerne pas toujours tous les types de globules blancs. Cette affection peut concerner un ou quelques types seulement. On distingue donc logiquement plusieurs formes de leucocytose.

La monocytose ou l’hypermonocytose

La monocytose désigne l’augmentation anormale de la quantité de monocytes dans le sang. Notez que les monocytes doivent représenter sur le nombre total de leucocytes, un taux compris entre 2 et 10 %. Ainsi, la quantité normale de monocytes dans le sang doit se situer entre 80 et 1000 par ml de sang.

L’hyperlymphocytose

L’hyperlymphocytose caractérise l’augmentation anormale de la quantité de lymphocytes dans le sang. Il faut savoir que le nombre de lymphocytes T et B doit être compris entre 1000 et 4000 par ml de sang. Ainsi, le taux normal de lymphocytes sur le nombre de leucocytes doit être entre 20 et 40 %.

La polynucléose neutrophile ou neutrophilie

Il s’agit de l’augmentation anormale de la quantité de granulocytes neutrophiles dans le sang. Comme énoncé plus haut, cette variété représente les leucocytes les plus nombreux dans le sang. Leur concentration normale est estimée à 2000 au minimum et 8000 au maximum par ml de sang. Soit un taux compris entre 50 et 80 % des globules blancs. L’anomalie survient donc au-delà de ce pourcentage. 

La polynucléose éosinophile ou éosinophilie

Le terme polynucléose éosinophile désigne l’augmentation anormale de la quantité de polynucléaires éosinophiles dans le sang. Il faut savoir que le taux de cette variété doit être normalement situé entre 1 et 4 % de la quantité de leucocytes. C’est-à-dire que son nombre doit en principe être compris entre 40 et 400 par ml de sang.

La polynucléose basophile ou basophilie

La polynucléose basophile, c’est l’augmentation anormale de la quantité de polynucléaires basophiles dans le sang. Elle survient lorsque le nombre de ce type de leucocytes est supérieur à 1 % dans le sang. En gros, la quantité normale de basophiles devrait être comprise entre 0 et 100 par ml de sang.

Nota Bene

  • La leucocytose qui concerne en général les polynucléaires est appelée la polynucléose. 
  • Il faut aussi noter que les normes varient selon l’âge du patient et selon le laboratoire. Ainsi, chez les plus jeunes par exemple, le pourcentage de lymphocytes doit être compris entre 35 et 60 % du pourcentage total des globules blancs. Pour les mêmes sujets, le taux de polynucléaires neutrophiles devrait être situé entre 40 et 60 %.

L’hyperleucocytose par intensité

En dehors du classement par variétés de globules blancs touchés par l’anomalie, on peut aussi catégoriser différents types de leucocytose par leur intensité. Ainsi, on distinguera la leucocytose modérée, la leucocytose franche et la leucocytose majeure.

On parle d’hyperleucocytose modérée quand le nombre total de leucocytes dépasse les 15 000 par ml de sang. La leucocytose franche est détectée pour toute analyse révélant un nombre de globules blancs compris entre 15 000 et 20 000 par ml de sang. Et pour finir, il est question d’hyperleucocytose majeure lorsque la quantité de leucocytes évaluée se trouve au-delà de 20 000 par ml de sang.

La leucocytose perçue différemment

La leucocytose désigne généralement le nombre élevé de leucocytes normaux et matures dans le sang. Toutefois, cette quantité anormalement importante peut être constituée de cellules jeunes, immatures, élaborées au niveau de la moelle osseuse et n’étant pas censés se retrouver dans le sang à cette étape de leur vie. Ce sont des cellules particulières dont on n’entend pas souvent parler : 

  • Les blastes ;
  • Les mégacaryocytes ;
  • Les mégacaryocytes ;
  • promégacaryocytes ;
  • Les promyélocytes…

La leucocytopénie

Diminution des leucocytes – © Crédit : informationhospitaliere.com

Encore appelée leucopénie, la leucocytopénie consiste en une diminution du nombre de leucocytes totaux dans le sang. Elle est souvent en cause lorsque la quantité de globules blancs dans le sang est estimée à moins de 3500 unités par ml. Comme dans le cas d’une hyperleucocytose, on distingue différents types de leucocytopénie :

La monocytopénie :  il s’agit de la décroissance anormale de la quantité de monocytes dans le sang. Elle survient lorsque la quantité de macrophages dans le sang est inférieure à 80 par ml de sang.

La lymphopénie : il s’agit de la décroissance anormale de la quantité de lymphocytes dans le sang. Elle est diagnostiquée quand le nombre de lymphocytes dans le sang est plus petit que 1000 par ml de sang. 

La neutropénie : il s’agit de la décroissance anormale de la quantité de polynucléaires neutrophiles dans le sang. Dans ce cas, on constatera que leur nombre sera inférieur à 2000 par ml de sang.

L’éosinopénie : il s’agit de la décroissance anormale de la quantité de monocytes dans le sang. Elle survient si la quantité d’éosinophiles dans le sang est inférieure à 40 par ml de sang.

La leucocyto​p​énie selon l’intensité de l’anomalie

Tout comme avec l’hyperleucocytose, la leucocytopénie peut aussi être classée en fonction du nombre total de globules blancs. Ainsi, on distingue la leucocytopénie légère, la leucocytopénie modérée et la leucocytopénie sévère.

Cas particuliers

Si la leucopénie est associée à une thrombopénie (baisse de plaquettes sanguines) ou à une anémie (baisse de globules rouges dans le sang), on parle alors de bicytopénie. On observe ce cas par exemple lorsque le patient souffre d’une myélofibrose, d’un Syndrome d’Immunodéficience acquise (SIDA) ou d’une anémie aplasique. 

C’est aussi le cas lorsqu’il souffre d’une carence en vitamine B12, lorsqu’il est exposé à une irradiation ou après avoir consommé certains médicaments comme les médicaments pour la tension, les antibiotiques, la colchicine, etc.

En outre, il peut arriver qu’on observe à la fois, une diminution des leucocytes, des plaquettes et des globules rouges (c’est-à-dire : Leucocytopénie + Thrombopénie + Anémie). Le sujet se trouve alors en situation de pancytopénie.

Quels symptômes pour une augmentation ou diminution du taux de leucocytes ?

Lorsqu’on a une leucocytose ou au contraire une leucocytopénie, on ne ressent en principe aucun symptôme particulier. Il n’y a ni fatigue ni fièvre ou tout autre signe. Par contre, ce qu’on ressent plutôt, ce sont les symptômes entraînés par la maladie en lien avec l’augmentation ou la diminution du nombre de leucocytes dans le sang. 

Ainsi, lorsque le taux de nucléophiles baisse par exemple dans le sang, cela peut entraîner une infection qui à son tour peut déclencher une fièvre. D’autres symptômes fréquents sont entre autres : 

  • Les frissons ;
  • Les enflures et les rougeurs ;
  • Les plaques blanches ou rouges dans la bouche et les lésions ;
  • Le mal de gorge ;
  • Un essoufflement important ou une forte toux ;
  • Une urine nauséabonde ou des brûlures et douleurs quand on urine ;
  • Les enflures, les douleurs ou les rougeurs dans la zone du rectum ;
  • Les écoulements anormaux et les démangeaisons du vagin…

Comment savoir alors qu’on a une leucocytose ou une leucocytopénie ?

La numération de la formule sanguine est encore appelée NFS ou FSC (formule sanguine complète) ou hémato complet (examen hématologique complet) ou encore hémogramme. Elle représente un examen qualitatif et quantitatif des différentes entités qui se trouvent dans le sang. Ce sont notamment les hématies, les thrombocytes et les leucocytes. 

De nos jours, cet examen se fait grâce à des automates d’analyses médicales. Et ceci, à partir des prélèvements d’échantillons sanguins conservés avec des anticoagulants. Notez que le prélèvement peut être fait par piqûre au bout du doigt ou dans une veine du bras et il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour ce faire.

Ainsi, une leucocytose et une leucocytopénie peuvent être visibles à partir d’une numération de la formule sanguine. Lorsque cette analyse est spécifiquement demandée, on parlera de dosage de leucocytes.

Le dosage de leucocytes permettra donc au médecin, en fonction de ses observations (leucocytose ou leucopénie), de confirmer ou d’infirmer un diagnostic. Il est demandé lorsqu’un sujet observe des complications suspectes. Mais souvent, une anomalie du nombre des globules est découverte fortuitement sur les résultats d’une NFS.

Par ailleurs, il faut savoir que la normalité en ce qui concerne le taux de globules blancs est assez relative ! Généralement, à la remise des résultats, les laboratoires mettent en gras les valeurs qui sortent es normes. 

Toutefois, ce n’est pas une excuse pour s’inquiéter sans en parler à votre médecin. Il est le seul en position de juger si les chiffres sont normaux en fonction de nombreux autres paramètres dont le laboratoire ne tient pas forcément compte. 

Attention à ne pas faire délibérément et de son propre chef, une NFS. Le docteur spécialiste en oncologie Jean Ménard recommande de ne pas faire cet examen sans une justification médicale, uniquement dans le but de vérifier le taux de leucocytes. 

En effet, il ne devrait pas être fait sans un symptôme précis. Ainsi, ressentir une simple fatigue n’est pas une raison suffisante pour vouloir faire un hémogramme ou plus précisément un dosage de leucocytes.

Quelles sont les causes d’un excès de leucocytes dans le sang ?

L’augmentation du taux de leucocytes dans le sang est généralement le signe d’une réponse inflammatoire suite à une infection (bactérienne surtout) et rarement suite à une leucémie. Toutefois, les paramètres pouvant entraîner l’augmentation du nombre de leucocytes dans le sang sont nombreux. Et il convient de distinguer les causes physiologiques et normales de l’hyperleucocytose et les causes anormales et pathologiques de ce problème.  

Notez qu’il existe même la leucocytose alimentaire encore appelée leucocytose digestive qui ​est ​une augmentation du nombre de globules blancs dans le sang après l’ingestion d’un repas… Cette section vous présente aussi bien les causes normales ou noms de chaque type de leucocytose. 

Les causes de la monocytose

La monocytose est souvent induite par la présence d’une maladie infectieuse chronique dans l’organisme. Au nombre des pathologies qui sont mises en cause, il y a la mononucléose infectieuse, la syphilis secondaire et la toxoplasmose. D’autres possibles causes sont également, les inflammations, la maladie d’Osler, l’infection par le cytomégalovirus, la brucellose et l’hépatite virale.

Les causes de l’hyperlymphocytose

L’augmentation du nombre des lymphocytes dans le sang est une anomalie fréquente chez les plus jeunes. Et elle survient généralement au cours des maladies bactériennes comme la coqueluche ou en présence de maladies infectieuses virales comme le rhume. En revanche, lorsque l’hyperlymphocytose survient chez les adultes, elle est souvent associée à la maladie de Waldenström, à la leucémie myéloïde chronique ou à une maladie auto-immune.

Les causes de la polynucléose neutrophile

La polynucléose neutrophile peut être entraînée par une grossesse. Et dans ce cas, elle peut dépasser le seuil de 10 000 par ml sang sans que cela soit anormal. Elle peut également être engendrée par un post-partum, une naissance, une menstruation, une hémorragie ou un stress important. 

On peut en outre trouver un nombre considérable de nucléophiles dans le sang, à la suite d’un effort physique très intense ou d’un exercice violent. Dans ce cas, elle est due à l’augmentation des catécholamines (corticoïdes) dans le sang.

Mais principalement, la polynucléose neutrophile se constate quand un sujet contracte une affection microbienne. Il peut s’agir d’une septicémie, d’une sinusite, d’une bronchite, d’une rhinopharyngite ou d’un abcès par exemple. D’autres causes de cette anomalie sont entre autres : 

  • Une nécrose cellulaire ;
  • Le tabagisme ;
  • Un sarcome ;
  • Un cancer ;
  • Des parasitoses ;
  • L’infarctus du myocarde ;
  • Les hémorragies ;
  • Le cancer ;
  • La maladie d’Hodgkin ;
  • Les désordres métaboliques : l’éclampsie, la goutte ou l’urémie…
  • Les syndromes myéloprolifératifs ;
  • Les intoxications : au benzène, avec certains médicaments, à l’irradiation…
  • Les maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde, l’ankylosante, la spondylarthrite…

Les causes de la polynucléose éosinophile

La polynucléose éosinophile est généralement due à deux facteurs. Ainsi, une augmentation du nombre de ce type de leucocytes peut être due à une réponse allergique (allergie, asthme, etc.). Elle peut aussi dépendre de la présence de parasites dans l’organisme du sujet à cause de la fonction de ces types de globules blancs dans les mécanismes immunitaires. 

Mais d’autres causes sont aussi probables et on distingue : 

  • Une leucémie, un cancer ou un lymphome ;
  • La maladie d’Hodgkin ;
  • Une périartérite noueuse ;
  • La BPCO  : la bronchopneumopathie chronique obstructive ou l’asthme ;
  • Les maladies de peau : le prurit chronique, l’eczéma, les dermatoses atopiques…
  • Les maladies systémiques : la rectocolite hémorragique, le lupus, le syndrome de Chur-Strauss, la sarcoïdose…
  • La maladie de Crohn ;
  • La prise de certains médicaments : les antibiotiques, les anti-inflammatoires, les antituberculeux, les antidiabétiques oraux, les antifongiques, les antiépileptiques, les psychotropes.

Les causes de la polynucléose basophile

La polynucléose basophile est une anomalie de globules blancs qui n’est pas fréquente. Et lorsqu’elle survient, elle est souvent associée à la leucémie myéloïde chronique. Toutefois, elle peut aussi être constatée pendant une infection, en cas de réactions allergiques ou en présence de pathologie thyroïdienne (comme l’hypothyroïdie par exemple) ou hépatique. 

D’autres causes sont : 

  • La présence d’affection inflammatoire ;
  • La présence de certaines maladies endocrines ;
  • Une colite ulcéreuse ;
  • Des infections virales comme la varicelle ;
  • Une administration d’œstrogènes ;
  • Une hyperlipémie ;
  • Certains types de cancers ;
  • La maladie d’Hodgkin ;
  • Les syndromes myéloprolifératifs…

Les causes de​ la​ leucocytose selon l’intensité de l’anomalie

Lorsque les résultats du dosage de leucocytes rapportent une leucocytose modérée, l’on est souvent en présence d’une infection légère. Lorsqu’elle est franche, l’intensité est un peu plus sévère. Et quand il s’agit d’une importante hyperleucocytose, le sujet s’inscrit dans un contexte de maladies hématologiques plus sérieuses comme la leucémie par exemple. 

Comme vous l’aurez compris, un diagnostic fondé sur la base du nombre de chacune des variétés de leucocytes sera plus précis​. Ceci, comparativement à​ un diagnostic basé sur le nombre total de globules blancs révélé par le dosage.

Quelles sont les causes d’une baisse de leucocytes dans le sang ?

La diminution du nombre de leucocytes dans le sang peut être entraînée par de nombreux facteurs. Cela peut être causé par la prise de certains médicaments. La chimiothérapie et la radiothérapie, quant à elles, sont particulièrement une cause fréquente d’une leucopénie. Il s’agit là de facteurs toxiques.

Toutefois, les causes de cette anomalie peuvent également être infectieuses comme avec la leucocytose. Les infections très sévères pouvant être à la base sont entre autres la septicémie et le VIH SIDA. Aussi, l’agranulocytose d’origine toxique, constitutionnelle, immunologique ou médicamenteuse sont aussi parfois la cause de cette anomalie.

Par ailleurs, la leucocytopénie peut également être entraînée par une maladie de la moelle osseuse qui fait que cette dernière ne produit pas la quantité habituelle de globules blancs. On parle d’aplasie médullaire. Cela peut aussi être dû à une pathologie du foie, un lupus, une polyarthrite rhumatoïde. En outre, d’autres facteurs pouvant être à la cause d’une leucopénie sont :

  • ​L​e syndrome myélodysplasique​ ;
  • L​e cancer de la moelle osseuse​ ;
  • L​e syndrome myélodysplasique​ ;
  • L​a malnutrition​ ;
  • L​a déficience en acide folique ou en vitamine B12…

Et pour finir, ce problème peut aussi être dû à une irradiation locale ou globale avec effets.

Quels sont les facteurs de risque d’une Leucocytose ou d’une Leucopénie ?

Il n’y a pas concrètement de facteurs de risques qui induisent une leucocytose ou une leucocytopénie. Ce sont les maladies et les infections contractées par un sujet qui entraînent l’augmentation ou la diminution du taux de leucocytes dans le sang.

Combien de temps dure une augmentation ou une réduction de leucocytes dans le sang ?

On ne saurait prédire la durée exacte d’une leucocytose ou d’une leucopénie. Le premier critère dont cela dépend, c’est la cause de cet état de choses. Pour une cause physiologique comme la grossesse par exemple, une situation d’hyperleucocytose peut s’estomper à l’accouchement si le sujet n’expérimente pas une leucocytose post-partum. 

Et de l’autre côté, si une personne connaît une leucocytopénie à cause d’un manque de vitamine B12, lorsqu’elle comble cette carence, l’anomalie disparaîtra. 

En gros, le temps que dure une augmentation ou une diminution du nombre de leucocytes dans le sang n’est pas vraiment fixe, mais dépend en grande partie de la cause du problème. Toutefois, c’est aussi fonction de l’efficacité du traitement appliqué si la cause est pathologique. 

Quel spécialiste consulter pour une leucocytose ou une leucocytopénie ?

Puisqu’il n’y a pas de symptômes particuliers pour signaler un désordre du nombre de leucocytes, c’est souvent en fonction des signes de la complication qu’une personne pourra consulter un spécialiste donné.

Comment soigner un déséquilibre de la quantité de leucocytes dans le sang ?

Grâce aux résultats du dosage de leucocytes, le médecin pourra vérifier le problème. En effet, chaque variété de leucocytes joue un rôle spécifique dans le système immunitaire et ne réagit pas toute de la même manière face à l’agression ou à l’anomalie. 

En outre, parfois, la NFS seule ne suffira pas pour avoir une idée précise du problème du patient. Le docteur lu​​i demandera alors des examens complémentaires tels qu’une biopsie de la moelle épinière, une ponction, une analyse d’urine, une radiographie pulmonaire, des analyses d’imagerie, etc. Il peut aussi vous faire un examen physique, prendre votre température et vous posez certaines questions. 

Ainsi, en fonction de ses observations, il pourra diagnostiquer entre autres la présence d’une infection, d’une allergie, d’une maladie inflammatoire (spondylarthrite ankylosante, polyarthrite rhumatoïde ou autres), d’une maladie de la moelle osseuse ou d’un déficit immunitaire. Et c’est en fonction de cela qu’il pourra administrer un traitement adéquat.

Toutefois, globalement, certaines mesures sont appliquées en cas d’augmentation et de diminution du nombre de leucocytes dans le sang. En savoir plus :

Traitement de la leucocytose ou de l’hyperleucocytose

Les traitements décrits ici sont ceux qui sont généralement appliqués lorsque la croissance du taux de leucocytes dans le sang est due à une infection, une allergie ou un traitement. En savoir plus ici :

Leucocytose due à une infection

Lorsque la cause de la leucocytose est une infection bactérienne, le patient est traité avec des antibiotiques et/ou des antifongiques. Ces derniers pouvant être administrés par voie orale (par la bouche) ou par voie intraveineuse (dans une veine) en fonction de la situation.

En attendant une précision de la nature de l’infection grâce à des examens, le médecin peut prescrire un antibiotique à large spectre. Il s’agit d’un type qui combat de nombreuses formes de bactéries.

Leucocytose due à une allergie ou à un traitement

Si le sujet souffre plutôt d’une allergie, le médecin aura à appliquer des antihistaminiques. Et si la cause de l’augmentation du nombre de leucocytes dans le sang est due à des antirétroviraux ou à un cancer, le traitement adapté est une chimiothérapie.

Traitement de la leucopénie

Comme mentionnés ci-dessus, les traitements se font en fonction de chaque cas. Cette section reprend les principaux traitements appliqués pour une leucopénie.

Traitement pour augmenter réellement la quantité de globules blancs

En cas de leucopénie, certains traitements chimiques sont employés pour stimuler la fabrication des leucocytes par la moelle osseuse. On parle des facteurs de stimulation des colonies ou encore facteurs de croissance. Ce sont des médicaments qui aident ou incitent la moelle pour la production des plaquettes de même que des globules blancs et rouges.

Différents facteurs poussent la moelle à fabriquer un ou plusieurs types spécifiques de cellules sanguines. Dans ce sens, les facteurs de stimulation (G-CSF) aident l’organisme à produire des colonies de granulocytes. Les facteurs de stimulation (GM-CSF) quant à eux, aident le corps à fabriquer des macrophages et des granulocytes.

Le Neulasta (pegfilgrastim) et le Neupogen (filgrastim) sont des exemples de facteurs de stimulation de colonies dans la catégorie (G-CSF). Dans celle des facteurs de stimulation de colonies (GM-CSF), on distingue entre autres le leukine (sargramostim).

Traitement pour augmenter artificiellement la quantité de globules blancs

D’autres moyens chimiques permettent également de faire monter artificiellement le taux des globules blancs en attendant de résoudre la cause de cette anomalie. 

Traitement dans les cas trop poussés de leucopénie

Il faut noter que ces mesures énumérées ci-dessus ne concernent pas les diminutions trop importantes du nombre de globules blancs. Ce sont généralement, celles qui sont en lien avec l’aplasie médullaire. 

Dans ces cas, les patients sont admis à l’hôpital et ils sont entourés de précautions particulières, car leur organisme ne saurait se défendre contre les infections. Il ne faut pas oublier en effet que le problème le plus fréquent engendré par la baisse de la quantité de globules rouges, c’est la perte de l’immunité.

Traitement dans le cas d’un besoin nutritionnel

Naturellement, le traitement dans ce cas visera à rétablir l’équilibre nutritionnel. Le médecin pourra prescrire entre autres des apports en vitamine B ou en protéines. 

Traitement pour les patients en chimiothérapie

Si la personne est sous chimiothérapie, il se peut que sa cure soit temporairement interrompue. Il est aussi possible qu’on lui administre désormais une quantité plus petite d’agents chimiothérapeutiques. Cela permet d’atténuer l’effet de ces produits sur la réduction du nombre de leucocytes.

Traitement pour les patients qui souffrent d’une infection

Lorsqu’un patient souffre d’une infection en relation avec la baisse de leucocytes dans son organisme, on lui applique de l’antibiotique. Le protocole est assez similaire à celui décrit plus haut dans le cadre d’une infection entraînant une hyperleucocytose. Et pour finir, parfois, les individus ayant une leucocytopénie suivent des traitements contre les infections associés à une stimulation du système immunitaire.

Comment prévenir une augmentation ou une diminution du taux de leucocytes ?

Il n’existe pas de moyens spécifiques qui servent à prévenir une hyperleucocytose ou une leucopénie. Toutefois, avoir un mode de vie sain permet grandement d’aider à cela. Ainsi, i​l​ faudra veiller à : 

  • Éviter les excès ;
  • Avoir une alimentation variée ;
  • Boire suffisamment de l’eau ;
  • Faire fréquemment de l’exercice ;
  • Se laver les mains après les toilettes et avant de manger ;
  • Maintenir une bonne hygiène corporelle ;
  • Alterner un cycle veille/repos régulier.

Il faut en outre se méfier de la consommation non contrôlée de compléments alimentaires et des vitamines. Il faut savoir que les leucocytes sont produits par le corps en adéquation avec ses besoins. Il n’est pas toujours nécessaire de le brusquer.

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