Le sexe est un sujet qui peut déclencher de nombreuses émotions, y compris la peur. Celle-ci peut prendre de nombreuses formes et être liée à des expériences passées, des croyances culturelles ou religieuses, des normes sociales ou des pressions extérieures. Quelle que soit leur origine, ces peurs peuvent entraîner des difficultés dans les relations sexuelles et intimes, mais aussi avoir un impact sur la santé mentale et émotionnelle. Zoom dans ce billet sur 20 peurs les plus répandues en rapport avec le sexe.
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Le vaginisme
Peur la plus courante liée au sexe chez les femmes, le vaginisme correspond à une peur de la pénétration. Lors des rapports sexuels, les femmes qui ont cette phobie contractent inconsciemment leur vagin pour éviter toute pénétration. Cela se produit également au contact des tampons menstruels ou durant les séances de gynécologie.
Il est quasiment impossible pour une femme atteinte de vaginisme d’avoir des relations sexuelles complètes, ce qui peut provoquer l’éloignement de plusieurs hommes. Dans certaines circonstances, certaines femmes parviennent à se lâcher. Mais, le plus souvent, elles n’arrivent plus à réitérer « cet exploit ».
L’aphrophobie
Phénomène complexe et très étendu, l’aphrophobie correspond à la peur du désir sexuel en général. Elle englobe la peur des organes génitaux, mais aussi celle des ressentis lors de la stimulation des zones érogènes. Autrement dit, il s’agit de la peur du désir des autres, mais également celle de soi. L’aphrophobie est donc un problème psychologique lié à l’image que l’on a de soi et à la perception des autres.
L’érotophobie
L’érotophobie désigne l’incapacité ou la peur d’un individu à tenir des conversations en rapport avec le sexe. Cette peur est liée à la honte, mais aussi à la panique, dès qu’il est question d’évoquer un sujet sur le sexe.
En d’autres termes, le simple fait de penser qu’un sujet en lien avec le sexe sera abordé, provoque un affolement chez les érotophobes. Dans les universités et lycées, les sujets en rapport avec la sexualité sont fréquemment abordés. Par conséquent, les érotophobes ne s’y sentent pas à l’aise et ne parviennent pas à trouver leur repère.
La gymnophobie
La gymnophobie ou la peur de se montrer nu est généralement liée à l’image que l’on a de son corps. Chez les gymnophobes, se mettre nu devant autrui provoque du dégoût. Habituellement, ce sont des individus qui se jugent bien trop durement. Pour eux, dévoiler ses complexes physiques ou son corps est la limite à ne pas franchir. Les gymnophobes sont obnubilées par les corps parfaits ou idéalisés.
Ainsi, dès qu’il est question de partager un moment d’intimité avec leur partenaire, un blocage s’installe en eux. Cette obsession du corps idéal peut entraver le bien-être mental et sexuel des gymnophobes.
La phallophobie
La phallophobie concerne les hommes comme les femmes, mais surtout ceux ou celles qui ont peur du pénis. Chez les femmes, la phallophobie se manifeste par la crainte ou la peur de voir le sexe masculin (pénis). Par contre, chez les hommes, elle se traduit par la peur de développer une érection. Ce type de phobie limite l’épanouissement sexuel chez la femme comme chez l’homme, mais dépend du degré que l’on présente.
La médomalacuphobie
Cette phobie se retrouve particulièrement chez les hommes, car elle correspond à la peur de ne pas avoir d’érection. Elle se rapproche plus de la contre-performance sexuelle et est une source de stress chez les médomalacuphobes. À cause de la médomalacuphobie, de nombreux hommes ont opté pour une abstinence sexuelle totale.
L’agraphobie
L’agraphobie se manifeste particulièrement chez les individus ayant des antécédents d’abus sexuels ou de sévices sexuels, depuis l’enfance. En raison du traumatisme sexuel dont ils ont été victimes, ceux-ci n’envisagent plus d’intimité avec qui que ce soit. Les agraphobes perçoivent le moindre contact charnel comme un signe de viol.
La caligynéphobie ou la peur des belles femmes
Aussi étonnant que cela puisse paraître, il existe des personnes qui ont une peur infondée des belles femmes. Ces personnes sont appelées les caligynéphobes. Ces derniers estiment ne pas mériter une relation avec les belles femmes. Lorsqu’elle est à un stade élevé, la caligynéphobie déclenche une timidité fréquente chez les individus atteints. Les caligynéphobes considèrent les belles femmes comme inatteignables. Cette forme d’auto–dévalorisation peut être néfaste pour les personnes qui en souffrent.
La peur de la contre-performance
Très répandue, cette peur n’est pas forcément pathologique. De nombreux individus, principalement les hommes, ont peur de ne pas être de bons coups. Avec l’avènement des films pour adulte, la performance sexuelle est devenue le cheval de bataille masculin. De nombreux hommes veulent procurer du plaisir à leurs campagnes pour se rassurer, mais surtout pour contenter celles-ci.
Par conséquent, ils définissent leur valeur vis-à-vis du plaisir que ressent la femme. Malheureusement, ils oublient que cela ne dépend pas que d’eux. De plus, ils craignent les critiques en rapport avec la taille de leur sexe, leur virilité ou leur compétence sexuelle. Tous ces paramètres font qu’ils sont constamment sous pression. Or, cela ne devrait pas être le cas pour un acte qui devrait rester de l’ordre du plaisir.
L’androphobie
Contrairement à la caligynéphobie, l’androphobie correspond à la peur des hommes. Il s’agit d’une peur générée par le genre masculin. Le plus souvent, l’androphobie fait suite à une situation traumatisante qui se serait déroulée dans l’enfance, dont le protagoniste aurait été un homme. Manifester une androphobie peut être tout à fait normal. L’effort et la volonté sont nécessaires pour les surmonter.
La génophobie
Certains individus sont tétanisés par l’idée d’avoir des rapports sexuels. Ceux-ci sont atteints de génophobie. Cette dernière peut être secondaire à un traumatisme sexuel ou peut survenir sans aucune raison. Pour la plupart des êtres humains, une relation sexuelle est sensuelle, agréable et érotique. Chez les génophobes, elle provoque un blocage, une sensation de répugnance et de dégoût.
La malaxiophobie
On parle de malaxiophobie lorsqu’une personne a peur des préliminaires. Les malaxiophobes préfèrent passer directement à l’acte. Par ailleurs, il est bel et bien possible de rencontrer des individus, à la fois, génophobe et malaxiophobe.
L’onéirogmophobie
Il s’agit de la peur des rêves érotiques qui se traduisent par la présence de traces humides dès le petit matin. Cette forme de peur est fréquente chez les jeunes enfants. Elle est liée à un sentiment de honte, mais surtout à l’incompréhension de ces derniers.
La parthénophobie
La peur des filles vierges ou la parthénophobie est une peur pathologique que l’on retrouve souvent chez les hommes. En présence d’une fille vierge, les personnes atteintes de parthénophobie peuvent manifester des vomissements, des nausées ou des palpitations cardiaques. Il existe heureusement diverses mesures thérapeutiques pour traiter cette forme de peur liée au sexe.
La peur des maladies sexuellement transmissibles
C’est la première peur liée au sexe chez les célibataires qui enchaînent des conquêtes. Il faut aussi reconnaître que l’idée de contracter une maladie sexuellement transmissible, à la suite des rapports sexuels, est particulièrement flippante. Il y a donc de quoi être terrifié.
La peur d’un accident de préservatif
Il arrive souvent lors des rapports sexuels que le préservatif éclate ou se déchire. Cela peut faire suite à une mauvaise insertion du préservatif ou à sa péremption. Un accident de préservatif peut conduire à une grossesse non désirée, surtout si la femme ne prend pas de contraceptifs.
Les odeurs
Passer à l’acte sexuel nécessite de se mettre nu. Une fois dans cet état, les femmes ont généralement peur de sentir mauvaises devant leur compagnon. C’est ce qui explique cette obsession pour l’hygiène corporelle. Par ailleurs, les femmes ne craignent pas que leurs odeurs corporelles. Elles craignent également celles de leur partenaire. Précisons aussi que certains hommes peuvent ne pas apprécier que leur compagne ne dégage pas une odeur agréable.
Le consentement
Le sujet autour du consentement est une crainte récurrente, particulièrement au niveau de la femme. Cette dernière se pose plusieurs questions en rapport avec les pratiques sexuelles qu’elle déteste. Par exemple, elle peut se demander si son partenaire acceptera de mettre un préservatif avant l’acte. En résumé, cette peur d’être forcée à faire ce que l’on ne veut pas est intimement liée au sexe.
L’orgasme
De nombreuses femmes craignent le fait de ne pas pouvoir éprouver la jouissance ultime. Des fois, lorsque tout ne se déroule pas comme prévu, elles sont obligées de simuler pour faire plaisir à leur partenaire.
La douleur
La peur de la douleur est fréquente chez les femmes qui veulent avoir leur premier rapport sexuel. Elle est aussi courante chez celles qui entament de nouvelles relations avec un compagnon qu’elles ne maîtrisent pas au bout des doigts. Elles craignent le fait que celui-ci s’y prenne mal ou qu’il soit violent.