La retraite est une période qui correspond à une baisse de revenus et simultanément à la perte de la jeunesse. Pour éviter de se retrouver fauché et malheureux alors qu’on n’a plus toute sa vigueur, il est indispensable de bien planifier sa retraite. Alors, comment faire pour atterrir en toute douceur en « retraite » et bien vivre cette période où l’on est censé croquer la vie à pleine dent ? Voici 7 conseils pour bien préparer sa retraite.
Sommaire de l'article
Il vaut mieux commencer tôt
Il n’est jamais trop tôt pour commencer par préparer sa retraite. Si vous avez 20 ans et que vous travaillez déjà, c’est assurément le bon moment pour planifier la retraite. Dans tous les cas, l’idéal serait d’entamer cette démarche avant d’atteindre la quarantaine.
En réalité, un salarié a besoin d’au moins 20 ans pour constituer un capital digne du nom pour cette période de sa vie. Ceci, en considérant un effort d’épargne raisonnable. C’est pour cela qu’il est recommandé de préparer sa retraite le plus tôt possible. Toutefois, si vous n’y pensez pas vite, sachez qu’il n’est jamais tard pour s’y mettre !
Estimez votre future pension à la retraite
L’une des étapes fondamentales pour bien préparer sa retraite, c’est de se renseigner à propos du montant que vous toucherez réellement. En effet, entre les professions, il existe d’énormes disparités.
Par exemple, avec un taux de remplacement allant à 75 %, plusieurs fonctionnaires retraités en 2020 et 2019 n’ont pas de soucis à se faire. Par contre, les avocats, les chirurgiens… dont le taux de remplacement tourne autour de 30 % ont intérêt à avoir assez d’argent de côté.
Ainsi, pour éviter toute mauvaise surprise et savoir à quoi s’attendre, une estimation de sa future pension est fondamentale. Savez-vous comment calculer ses trimestres pour sa retraite ? Ou comment simuler sa pension ? Sinon, il faudra s’y familiariser pour bien évaluer sa pension. Cela vous permettra de vous préparer en conséquence.
Épargnez de l’argent
Pour vous constituer une bonne somme d’argent pour votre retraite, la première chose à faire c’est d’épargner de l’argent. C’est pour cela qu’il est avantageux de s’y mettre le plus tôt possible. Aussi, n’oubliez pas d’être un acteur de votre épargne. Ne pas hésiter à questionner, essayer de comprendre, s’informer et interagir avec son courtier financier et plusieurs conseillers si possibles. En effet, une épargne doit être optimisée en permanence.
Choisissez les placements rentables
En dehors de l’épargne, il existe de nombreuses autres solutions financières pour vous assurer un bon train de vie pendant la retraite. Pour cela, contactez un courtier ou un conseiller en placements. Il vous aidera à définir une stratégie patrimoniale en fonction de votre profil (situation personnelle) et de la conjoncture.
L’immobilier locatif
Après examen du patrimoine de nombreux investisseurs immobiliers qui ont respecté les codes, on peut affirmer qu’ils sont ceux qui réussissent le mieux. Surtout s’ils s’y mettent jeune. Expérimenter de nouveaux placements, c’est bien. Mais parfois, il peut être judicieux de demeurer dans les systèmes classiques.
L’assurance vie
L’assurance vie est un placement qui ne répond pas à une logique du court terme, mais plutôt du long terme. Les primes qui vous sont versées au fil des années seront capitalisées selon les profits réalisés. Il faut savoir qu’aucun autre placement n’offre autant de liberté ni d’atouts.
Quelle que soit la période où vous avez besoin d’argent, votre épargne reste disponible. Même si les fiscalistes recommandent de ne faire de retrait de son contrat qu’à la fin de la 7e année.
Il est aussi important de noter que l’assurance vie est un placement qui ne subit pas la hausse des impôts. Même si, comme tous les produits financiers, elle a connu l’augmentation des prélèvements sociaux, elle demeure l’un des grands gagnants des chamboulements fiscaux.
Autres placements rentables
Quelle que soit votre peur du risque, en fonction de vos revenus, investissez dans les produits monétaires, les actions et les obligations. Ainsi, vous vous en sortez gagnant à votre retraite, car ces familles de placements ne réalisent pas simultanément de mauvaises ou bonnes performances.
Diversifiez vos placements
Après avoir localisé (avec un conseiller en finances), les placements les plus rentables et qui peuvent vous convenir, il faut éviter de mettre tout votre argent dans un seul placement.
Toutefois, il ne faut pas non plus faire une diversification de placement naïve. Il n’est pas rare de voir des épargnants répartir leur assurance vie dans des fonds placés en valeurs françaises. Cela présente le risque d’être lié et finalement le contrat est très peu diversifié.
Soyez le propriétaire de votre demeure
Aujourd’hui, plus de 55 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale alors qu’en 1953, on n’en recensait que 33 %. Même si depuis le début du XXIe siècle, les prix de l’immobilier ont flambé, acheter sa demeure reste tout de même, un bon réflexe. Cela peut vous soulager pendant que vous ne percevez plus de salaire.
En effet, économiser l’argent du loyer permet d’augmenter significativement son pouvoir d’achat. Surtout dans cette période sensible ou les revenus sont censés baisser. Ainsi, le budget de votre logement se limitera aux impôts locaux et aux frais d’entretien.
Pour acheter un hébergement pendant qu’on prépare sa retraite, l’idéal est de passer par un crédit immobilier. Toutefois, il faut faire attention à ne pas trop s’endetter. Gardez en esprit que le montant des mensualités doit être inférieur ou égal au tiers de vos revenus.
En outre, les experts recommandent souvent aux fonctionnaires qui désirent acheter leur logement d’investir en premier dans l’immobilier de loisirs ou locatif.
Protégez-vous contre la dépendance
Selon les rapports et les projections de l’INSEE, la perte d’autonomie concerne une bonne partie des séniors français. En 2030, le nombre de personnes dépendantes sera d’environ 1,7 million. Pour cela, il est indispensable de prendre des précautions lors de la préparation de votre retraite.
En considérant que le coût de la perte d’autonomie s’élève mensuellement à plus de 4000 euros (assistance ou soins d’une institution), deux solutions s’offrent à vous. Soit, vous allez puiser dans vos économies apprêtées en conséquence ou souscrire très tôt à une assurance contre ce risque.