Le guide du médicament Advil 200 fournit des renseignements indispensables à l’emploi de celui-ci. En parcourant ce guide, vous découvrirez des informations pertinentes sur sa composition, le dosage, les contre-indications puis les effets indésirables.
Dénomination et Composition
ADVIL 200 mg, comprimé enrobé est l’appellation de ce médicament. Il est en effet conçu sous la forme de comprimé enrobé. Un comprimé enrobé est composé principalement de 200 mg d’ibuprofène (substance active). L’ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). Il est de la classe pharmacothérapeutique : AUTRES ANALGÉSIQUES ET ANTIPYRÉTIQUES.
Les autres excipients sont les suivants :
- Amidon de maïs ;
- Amidon prégélatinisé ;
- Silice colloïdale anhydre ;
- Acide stéarique ;
- Saccharose ;
- Amidon de pomme de terre oxydé (Perfectamyl gel 45) ;
- Povidone ;
- Polysorbate 80 ;
- Macrogol 6000 ;
- Dioxyde de titane (E171) ;
- Carbonate de calcium ;
- Talc ;
- Cire de carnauba ;
- Oxyde de fer rouge (E172),
- Encre noire Opacode S-1-17823 (gomme laque, oxyde de fer noir [E172]) ;
- N-butylalcool ;
- Eau purifiée ;
- Propylène glycol ;
- Alcool isopropylique ;
- Hydroxyde d’ammonium.
Par ailleurs, le médicament ADVIL 200 mg, comprimé enrobé est conditionné dans des emballages contenant 20 ou 30 comprimés.
Dans quel cas utiliser ce médicament
Le médicament ADVIL 200 mg est recommandé chez l’adulte et l’enfant ayant plus de 20 kg, c’est-à-dire 6 ans au moins, pour le traitement temporaire (de courte durée) de la fièvre et/ou des douleurs notamment dans les cas suivants :
- Maux de tête ;
- États grippaux ;
- Douleurs dentaires ;
- Courbatures ;
- Règles douloureuses.
Posologie, dosage et mode d’administration
Suivre exactement les prescriptions médicales, voilà le devoir du patient pour un traitement efficace et en toute sécurité.
Le médecin doit administrer la dose efficace la plus petite qui soit et soumettre à un traitement sur une durée la plus courte possible. En effet, l’apparition de réactions secondaires peut être réduite par l’emploi de la quantité de médicaments la plus petite possible, et ce, durant un temps le plus court nécessaire à l’apaisement des symptômes.
Par conséquent, lorsque le patient a une infection et que les signes tels que la fièvre ou la douleur ne s’estompent pas ou s’intensifient, une consultation immédiate du médecin est requise.
Posologie et dosage
La posologie d’ADVIL 200 mg, comprimé enrobé est définie en fonction du poids des enfants. Cette posologie est appropriée à l’adulte et à l’enfant qui a 20 kg de poids et plus, soit en moyenne 6 ans pour le traitement des maladies douloureuses et/ou fébriles.
Voici plus de précisions :
1/ Chez l’enfant ayant 20 kg et plus, la posologie habituelle est de 20 à 30 mg/kg/jour en 3 prises par jour, sans excéder 30 mg/kg/jour.
2/ Chez l’enfant qui a entre 20 et 30 kg de poids, soit environ 6 à 11 ans, il faut 1 comprimé de 200 mg, renouvelable au besoin au bout d’un intervalle de 6 heures. Mais quel qu’en soit, éviter de dépasser la dose journalière de 600 mg, soit 3 comprimés par jour.
3/ Concernant l’adulte et l’enfant de plus de 30 kg, soit environ 11-12 ans, il faut 1 à 2 comprimés (soit 200 mg à 400 mg), renouvelables si nécessaire au bout de 6 heures. Veillez à ne pas excéder 6 comprimés par jour, soit 1200 mg.
4/ Chez le sujet âgé, la posologie journalière dépend strictement de l’état de santé du patient. Ce sera déterminé par le médecin, en respectant la dose maximale de 6 comprimés par jour, soit 1200 mg.
Attention : Le sujet âgé est plus vulnérable aux effets indésirables, il est donc conseillé d’utiliser la dose adaptée pour cet âge, c’est-à-dire la plus faible possible pendant une plus courte durée indispensable à l’apaisement des symptômes. Aussi est-il important de suivre strictement les doses recommandées et respecter le temps de traitement précisément 3 jours pour la fièvre et 5 jours pour les douleurs.
Vous devez toujours prendre ce médicament en respectant rigoureusement les consignes de cette notice ou les prescriptions de votre médecin traitant ou pharmacien. Si vous avez éventuellement des doutes, n’hésitez pas à visiter votre médecin traitant ou pharmacien.
Mode d’administration
Le médicament ADVIL 200 mg, comprimé enrobé doit être administré par voie orale. Consommer le comprimé avec un grand verre d’eau sans le mâcher.
Pour en venir à bout de la fièvre ou de la douleur, prendre systématiquement les comprimés, en respectant bien sûr un espacement minimum de 6 heures.
Attention :
- Il est recommandé de consommer les comprimés pendant que vous prenez le repas. Veillez à respecter aussi les espacements de prises des comprimés (au moins 6 heures) ;
- Si le traitement va au-delà des 3 jours avec une persistance des différents symptômes, chez l’enfant et l’adolescent, alors le médecin traitant doit être avisé le plus vite possible ;
- Pour le cas de l’adulte, si la douleur est plus forte et ne cesse pas pendant plus de 5 jours ou la fièvre plus de 3 jours de traitement, avec une persistance des troubles, vous devez prendre contact avec votre médecin traitant dans l’immédiat ;
- En outre, si vous constatez que l’action d’ADVIL 200 mg, comprimé enrobé, est trop fort ou trop faible pour vous, alors informez votre médecin traitant ou votre pharmacien afin qu’il revoie les modalités du traitement.
Contre-indication et mise en garde
Contre-indication
Vous ne devez pas utiliser ce médicament si vous vous retrouvez dans les conditions ci-après :
- Si vous êtes allergiques à l’un des différents constituants de ce médicament qui ont été énumérés précédemment ;
- Si vous êtes en état de grossesse, à compter du début du 6e mois, c’est-à-dire au-delà de 24 semaines d’aménorrhée ;
- Lorsque vous avez précédemment souffert d’asthme provoqué par l’effet d’ibuprofène ou d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou acide acétylsalicylique ;
- Lorsque vous avez déjà souffert d’une hémorragie (gastro-intestinale, cérébro-vasculaire ou autre hémorragie en évolution), ou encore d’une perforation digestive lors d’un traitement par anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ;
- Si vous souffrez actuellement d’un ulcère peptique évolutif ou en avez déjà eu, d’une hémorragie digestive ou un antécédent d’hémorragie digestive fréquente (2 épisodes distincts, ou plus, d’hémorragie ou d’ulcération objectivée) ;
- Si vous souffrez d’un lupus (maladie de la peau à caractère inflammatoire) érythémateux disséminé.
En conséquence, si vous avez une insuffisance hépatique (liée au foie) sévère ou une insuffisance sévère au niveau des reins ou en encore une insuffisance cardiaque sévère (classe IV NYHA), évitez l’usage de ce médicament.
Attention : Lorsque vous consommez déjà le médicament Mifamurtide, vous devez le signaler à votre médecin lors de la consultation, puisque les AINS à de fortes doses le rendent inefficace.
Par ailleurs, il est interdit de donner un comprimé ou une gélule à l’enfant de moins de 6 ans pour éviter une fausse route pendant l’administration d’un médicament.
Mise en garde
À propos d’ADVIL 500
- La conduite de véhicules ou la manipulation de machines est interdite lorsque vous prenez ce médicament à cause de ses effets secondaires tels que les vertiges et troubles de la vue ;
- Les sujets qui ont une hypersensibilité au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (rares affections héréditaires) ne doivent pas utiliser ce médicament ;
- Veillez à mettre Advil 200 hors de la vue et de la portée des enfants ;
- N’utilisez pas ADVIL 200 après sa date de péremption ;
- Vous devez toujours obtenir l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien avant l’application de ce médicament.
Précautions avant administration d’ADVIL 200
Veuillez bien, lire attentivement les informations utiles suivantes avant l’emploi d’ADVIL 200.
Il faut informer votre médecin si vous êtes dans les cas ci-après :
- Lorsque vous avez déjà fait une crise d’asthme liée à une rhinite chronique, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez, surtout chez les sujets allergiques à l’aspirine ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien ;
- Lorsque vous avez des troubles de la coagulation puis vous êtes soumis à un traitement anticoagulant. Cela peut vous donner des troubles gastro-intestinaux sévères ;
- Si vous avez souffert précédemment de troubles digestifs comme : hémorragie digestive, hernie hiatale, ulcère de l’estomac ou du duodénum ancien ;
- Si vous avez des problèmes cardiaques, hépatiques (surtout cirrhose du foie) ou rénaux ;
- Lorsque vous êtes atteint de la varicelle, abstenez-vous de prendre ADVIL 200 au risque de contracter de graves infections de la peau ;
- Si vous avez des infections ;
- Lorsque vous prenez déjà des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), notifiez-le au médecin.
Vous devez aussi informer votre médecin si vous prenez déjà :
- Des antidépresseurs (ceux de type ISRS, c’est-à-dire des Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine) et des corticoïdes par voie orale ;
- Des médicaments qui préviennent la constitution de caillots de sang, par exemple l’aspirine ou les anticoagulants comme la warfarine ;
- Un traitement avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine ou avec du pemetrexed.
En effet, ces médicaments utilisés simultanément avec ADVIL 200 mg, comprimé enrobé multiplient le risque d’ulcère gastroduodénal ou d’hémorragie.
Bon à savoir
En cas d’infections : Chez le patient, ADVIL 200 mg, comprimé enrobé peut dissimuler la présence des signes des infections telles que fièvre et douleur. Ainsi, ADVIL 200 mg, comprimé enrobé, peut freiner la mise en place d’un traitement approprié à l’infection, multipliant ainsi les risques de complications.
En l’occurrence, c’est ce qui a été constaté dans le cas de pneumonies d’origine bactérienne et d’infections cutanées bactériennes associées à la varicelle. Par conséquent, si vous administrez ce médicament pendant que vous souffrez d’une infection et que les manifestations de cette infection s’éternisent ou qu’ils s’empirent, alertez dans l’immédiat un médecin.
Notez aussi que les enfants et adolescents déshydratés ne doivent pas prendre ce médicament au risque d’avoir une insuffisance rénale. Dans ce cas, l’avis médical est très important avant l’emploi d’ADVIL 200 si l’enfant ou l’adolescent est déshydraté ou ne prend pas de liquide à la suite de vomissements persistants ou à une diarrhée.
Chez les sujets âgés, ce médicament doit être employé avec précaution. Le médecin doit donc en tenir compte dans sa prescription.
Précautions au cours du traitement
Au cours du traitement, vous devez prévenir votre médecin ou pharmacien lorsque vous êtes dans les cas suivants :
- Si vous avez des troubles de la vue ;
- Si vous constatez que vous expulsez du sang par la bouche, les selles, ou les vomissements avec une coloration des selles en noir (une hémorragie gastro-intestinale), stoppez le traitement et alertez vite un médecin ou un service médical d’urgence ;
- Lorsque vous constatez des réactions allergiques à la suite de la consommation de ce médicament, précisément une crise d’asthme ou un brusque gonflement du visage et du cou.
Concernant les réactions cutanées, il a étérestitué qu’un traitement à base du médicament ADVIL 200 mg, comprimé enrobé, a occasionné de graves réactions cutanées. Il vous faut donc interrompre le traitement d’ADVIL 200 mg et consulter aussitôt un médecin si vous présentez :
- Une éruption cutanée ;
- Des lésions des muqueuses ;
- Des cloques ;
- Quelques signes cutanés ou muqueux qui s’apparentent à une brûlure (rougeurs avec bulles ou cloques, ulcérations) ;
- Rougeur de la peau, rash.
Dans tous les cas, si vous remarquez n’importe quel autre signe d’allergie, aviser votre médecin traitant parce qu’il peut s’agir des premiers signes liés à une réaction cutanée très sérieuse.
Bon à savoir
Si vous avez pris une dose élevée d’ADVIL 200 mg, comprimé enrobé que vous n’auriez dû ou si des enfants ont administré accidentellement le médicament, contactez aussitôt un médecin ou allez dans l’hôpital le plus proche de vous en vue d’avoir un avis sur les risques et des orientations sur les mesures à prendre.
Les répercussions peuvent inclure des nausées, des douleurs abdominales, des vomissements avec d’éventuelles traces de sang, des maux de tête, des bourdonnements dans les oreilles, de la confusion et de mouvements oculaires instables.
Ainsi, si vous oubliez de prendre une dose du médicament Advil 200 à une heure donnée,
Interactions entre ADVIL 200 et autres médicaments
Prenez toujours l’habitude d’informer votre médecin, pharmacien ou dentiste, des médicaments que vous êtes en train de prendre ou si vous avez utilisé récemment un des médicaments suivants simultanément avec ADVIL 200 mg, comprimé enrobé :
- Aspirine (acide acétylsalicylique) ou d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ;
- Corticostéroïdes ;
- Médicaments anticoagulants, par exemple les anticoagulants/antiagrégants plaquettaires comme l’aspirine (acide acétylsalicylique), la warfarine, la ticlopidine, l’héparine injectable ;
- Lithium ;
- Méthotrexate ;
- Médicaments qui réduisent la pression artérielle, tels que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine comme le captopril, diurétiques, bêtabloquants tels que les médicaments contenant de l’aténolol et les antagonistes de l’angiotensine II tel que le losartan ;
- Certains antidépresseurs, par exemple les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (augmentation du risque d’hémorragie digestive) ;
- Pemetrexed ;
- Ciclosporine ;
- Tacrolimus ;
- Tenofovir disoproxil ;
- Mifamurtide.
Attention : L’administration concomitante d’ibuprofène avec d’autres produits ou médicaments nécessite une observation rigoureuse de l’état de santé et biologique du sujet.
Fertilité, grossesse et allaitement
Vous devez prendre des conseils auprès d’un médecin ou pharmacien avant l’utilisation d’ADVIL 200 mg, comprimé enrobé dans les cas suivants :
- Si vous êtes en état de grossesse ;
- Si vous êtes nourrice (femme qui allaite) ;
- Lorsque vous avez le désir de maternité (vous pensez avoir un bébé).
Fertilité
Le médicament ADVIL 200, comme tous les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), est susceptible de détériorer la fertilité des femmes et empêcher de concevoir. En revanche, lorsque vous arrêtez le traitement, il est possible de rétablir votre fertilité. Vous pouvez toutefois exposer en toute sécurité, votre planification de grossesse ou vos problèmes de conception à votre médecin traitant.
Grossesse
Avant le début du 6e mois de grossesse, c’est-à-dire jusqu’à la 24e semaine d’aménorrhée, il est proscrit de prendre ce médicament, car le risque potentiel de fausses couches ou de malformations est élevé. Toutefois, en cas d’ultime nécessité déterminée par le médecin soignant, cela est possible. Dans ce cas, ce dernier doit mettre la dose la plus faible possible pendant une durée du traitement qui soit la plus courte possible.
À partir du début du 6e mois jusqu’à la fin de la grossesse, c’est-à-dire au-delà de la 24e semaine d’aménorrhée, ce médicament n’est pas indiqué pour vous. Vous ne devez donc en aucune circonstance prendre ce médicament sur cette période. En effet, ses effets négatifs sur votre enfant peuvent être graves même fatals, plus précisément sur le cœur, les poumons ou les reins, et cela même en une seule prise.
Attention : Si vous avez administré ce médicament pendant que vous étiez en état de grossesse, parlez-en le plus vite possible à votre gynécologue obstétricien, pour qu’un contrôle approprié vous soit proposé si nécessaire.
Allaitement
L’utilisation d’ADVIL 200 mg, comprimé enrobé est interdite lorsque vous êtes une femme allaitante ou nourrice, car ce médicament passe dans le lait maternel.
Effets indésirables
ADVIL 200 mg, comprimé enrobé, comme tout autre médicament, provoque des effets indésirables sur la santé du patient. C’est pourquoi il est important de bien respecter les instructions du médecin et prendre ses précautions. Les effets indésirables peuvent varier d’un patient à l’autre.
Les effets indésirables récurrents
Le médicament ADVIL 200 mg, comprimé enrobé est susceptible d’accentuer le risque de crise cardiaque tel que l’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral, ou d’angine de poitrine.
Les effets indésirables peuvent attaquer plusieurs organes du corps.
En l’occurrence, on distingue :
- Les réactions allergiques cutanées : éruption sur la peau (rash, ‘rash maculo-papulaire’, ‘érythème polymorphe’, ‘purpura’), œdème, aggravation d’urticaire chronique, œdème de la face, démangeaisons (« prurit ») ;
- Les réactions allergiques respiratoires : crise d’asthme, respiration sifflante ou difficile (« dyspnée »), gêne respiratoire (« bronchospasme ») ;
- Des réactions allergiques généralisées : réaction anaphylactique, brusque gonflement du visage et du cou avec gêne respiratoire (œdème de Quincke), réaction d’hypersensibilité.
Par ailleurs, une réaction cutanée grave peut surgir. Il s’agit du syndrome d’hypersensibilité (en anglais : DRESS syndrome). Les symptômes d’hypersensibilité sont entre autres : fièvre, éruption cutanée, gonflement des ganglions lymphatiques et augmentation des éosinophiles (un type de globules blancs).
Des réactions secondaires rares
Dans quelques-uns des cas rares, il peut se produire une maladie de Crohn, une hémorragie, une perforation gastro-intestinale ou un ulcère digestif dont les manifestations sont les suivantes :
- Douleur abdominale ;
- Douleur abdominale haute ;
- Hématémèse (rejet de sang par la bouche) ou dans les selles ;
- Un melæna (coloration des selles en noir) ;
- Une colite (exacerbation d’une inflammation de l’intestin).
Notez bien que la fréquence de ces symptômes s’élève avec l’augmentation de la posologie. Il peut rarement être remarqué des maux de tête accompagnés de nausées, de vomissements et de raideur de la nuque : ce sont les symptômes de la méningite.
De même, très rarement, peuvent apparaitre des manifestations bulleuses de la peau ou des muqueuses. Plus clairement, il s’agit d’une sensation de brûlure accompagnée de rougeur avec bulles, cloques, ulcérations (« Syndrome de Lyell » et « Syndrome de Stevens-Johnson »).
Des réactions à fréquence indéterminée
Au début du traitement à une fréquence indéfinie, peut survenir une éruption étendue squameuse rouge avec des masses sous la peau et des cloques essentiellement localisées dans les plis cutanés, sur le tronc et sur les extrémités supérieures, accompagnée de fièvre (pustulose exanthématique aiguë généralisée). Si vous ressentez ces symptômes, vous devez arrêter d’utiliser ADVIL 200 mg et consultez dans l’immédiat un médecin.
De façon exceptionnelle, il a été observé des infections sévères de la peau dans le cas de varicelle. À une fréquence inconnue, vous pouvez aussi développer une sensibilité de la peau à la lumière. N’hésitez surtout pas à arrêter le traitement et informer le plus vite possible votre médecin lorsque vous vous retrouvez dans toutes ces conditions.
Durant le traitement, il est possible qu’apparaissent aussi :
- Des troubles digestifs notamment des maux d’estomac, des nausées, la diarrhée, la constipation, la flatulence, des vomissements, la digestion difficile (« dyspepsis »), la distension abdominale et la gastrite ;
- De façon exceptionnelle : vertiges, sensations vertigineuses, diminution importante des urines, maux de tête, rares troubles de la vue, présence anormale de sang dans les urines (« hématurie ») et de protéines dans les urines (« protéinurie »), insuffisance rénale, et autres maladies du rein (telles que « néphrite interstitielle », « syndrome néphrotique », « nécrose papillaire »). Dans tous ces cas, il faut en parler à votre médecin.
De façon exceptionnelle, ont été constatées des modifications du bilan hépatique ou de la formule sanguine (plus spécifiquement une baisse anormale du taux des cellules sanguines : des globules blancs [« agranulocytose », « leucopénie »] ou des globules rouges [« anémie », « anémie aplasique », « anémie hémolytique », une diminution de l’hématocrite et de l’hémoglobine] ou des plaquettes [« thrombocytopénie »] pouvant être critiques.
Des réactions indésirables liées à de fortes doses d’Advil 200
À fortes doses, les manifestations suivantes ont été décrites :
- Palpitations ;
- Somnolence ;
- Perte de conscience ;
- Convulsions (principalement chez les enfants) ;
- Faiblesse et étourdissements ;
- Sang dans les urines ;
- Douleur thoracique ;
- Sensation de froid corporel ;
- Problèmes respiratoires.
Autres effets indésirables possibles
Les autres effets indésirables énumérés ci-après sont très rares. Il s’agit notamment de :
- Nervosité ;
- Bourdonnement d’oreilles ;
- Ulcères buccaux ;
- Hypertension (pression artérielle anormalement élevée) ;
- Insuffisance cardiaque ;
- Problèmes hépatiques : les symptômes peuvent inclure le jaunissement de la peau et du blanc des yeux (ictère) ;
- Hépatite ;
- Œdème périphérique ;
- Gonflement.
Attention :
Si vous ressentez n’importe quel effet secondaire autre que ceux mentionnés dans ce guide, à l’administration du médicament, discutez-en avec votre médecin traitant ou votre pharmacien.
Vous pouvez également déclarer ses effets indésirables directement via le site internet de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance : www.signalement-sante.gouv.fr.
En faisant la déclaration de ces effets indésirables, vous participez à la sécurité du médicament et garantissez la vôtre aussi.
Des effets indésirables en cas de grossesse
Les femmes enceintes sont très vulnérables à cause des étapes de développement du bébé. En effet, le blocage de la synthèse des prostaglandines par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peut entraver le développement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon ou du fœtus.
Il faut donc être prudent dans l’utilisation des différents médicaments. Voici donc les différents effets secondaires d’ADVIL 200 mg, comprimé enrobé à différents niveaux de l’évolution de la grossesse.
Au premier trimestre de grossesse
Les risques liés à l’administration au cours du 1er trimestre sont les suivants :
Il existe un risque élevé de fausse couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après un traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Les risques s’accroissent en fonction de la dose administrée et de la durée du traitement.
Au deuxième trimestre
Les risques liés à l’utilisation à partir de la 12e semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance :
Du début de la 12e semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance, tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale (in utero) pouvant être constatée dès les 12 semaines d’aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) telles que :
- Oligoamnios : le plus souvent réversible une fois le traitement terminé ;
- Anamnios : cela survient plus particulièrement au cours d’une exposition prolongée.
À la naissance, dans le cas d’une exposition tardive et prolongée, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut subsister avec un risque d’hyperkaliémie sévère retardée.
Au troisième trimestre
Les risques liés à l’utilisation au-delà de la 24e semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance :
Après la 24e semaine d’aménorrhée, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent soumettre le fœtus à une toxicité cardio-pulmonaire, précisément une fermeture prématurée du canal artériel et une hypertension artérielle pulmonaire.
En effet, la constriction du canal artériel peut se manifester à partir du début du 6e mois de grossesse, soit au-delà de la 24e semaine d’aménorrhée et peut provoquer une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire la mort du fœtus in utero. Ce risque est d’autant plus considérable que la prise du médicament est proche du terme (moindre réversibilité). De plus, cet effet est possible même dans le cas d’une prise ponctuelle.
En fin de grossesse
À la fin de la grossesse, les risques auxquels sont exposés la mère et le nouveau-né peuvent être les suivants :
- Un prolongement de la durée de saignement à la suite d’une action anti-agrégante pouvant survenir même après une utilisation de très faibles doses de médicament ;
- Un empêchement des contractions utérines conduisant à un retard de terme ou un accouchement prolongé.
Attention :
Par conséquent, excepté les cas d’extrême nécessité, ce médicament ne doit pas être prescrit chez une femme qui projette une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse, soit les 24 premières semaines d’aménorrhée.
En outre, si le médicament Advil 200 est administré chez une femme ayant le désir de maternité ou étant enceinte de moins de 6 mois, la dose à administrer devra être la plus faible possible et le temps du traitement le plus court possible. Une prise du médicament pendant une longue période est interdite.
Dès le début du 6e mois, soit au-delà de 24 semaines d’aménorrhée, il n’est pas recommandé de prendre ce médicament même de façon ponctuelle. Une prise par mégarde d’Advil 200 dans cette période nécessite une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d’exposition. La durée de cette surveillance sera déterminée en fonction de la demi-vie d’élimination de la molécule.
Surdosage
Les signes d’alerte
En cas de surdosage avec le médicament Advil 200, le sujet peut développer les signes suivants :
- Vertiges ;
- Douleur abdominale ;
- Nausées ;
- Vomissements ;
- Anomalies du bilan hépatique ;
- Hyperkaliémie ;
- Acidose métabolique ;
- Sensation vertigineuse ;
- Somnolence ;
- Céphalée ;
- Perte de conscience ;
- Convulsions ;
- Insuffisance rénale ;
- Dyspnée ;
- Dépression respiratoire ;
- Hypotension.
Attention : Dans le cas d’une intoxication sévère, une acidose métabolique peut surgir.
Conduite d’urgence à observer en cas de surdosage
- Transférer dans l’immédiat le sujet en milieu hospitalier ;
- Procéder à une évacuation rapide du produit administré par lavage gastrique ;
- Donner au sujet du charbon activé pour baisser l’absorption de l’ibuprofène ;
- Enfin, passer au traitement des symptômes.
Conseils d’éducation sanitaires
En cas de fièvre
La température normale du corps varie d’un sujet à l’autre (entre 36,5 °C et 37,5 °C). Ainsi, une augmentation de la température de plus de 0,8 °C doit être considérée comme une fièvre.
Chez l’adulte et chez l’enfant de plus de 20 kg, soit environ 6 ans : lorsque les troubles que la fièvre entraîne sont trop inquiétants, vous pouvez utiliser un médicament qui contient de l’ibuprofène en respectant les posologies prescrites.
Néanmoins, vous devez consulter immédiatement un médecin dans certaines circonstances à savoir :
- Si d’autres signes se développent (par exemple, une éruption cutanée) ;
- Si la fièvre dure plus de 3 jours ou si elle s’empire ;
- Quand les maux de tête deviennent insupportables ;
- Si vous vomissez.
En cas de douleurs
Avertissez votre médecin traitant :
- Si vous n’avez pas d’amélioration après les 5 jours de traitement indiqués ;
- Lorsque la douleur persiste ;
- Lorsqu’elle s’accompagne de fièvre ;
- Si la douleur empêche de dormir aisément la nuit.
Attention : Si vous interrompez le traitement par ADVIL 200 mg, comprimé enrobé sans objet, vous devez informer votre médecin traitant.
Pour finir, veillez à toujours prendre ce médicament en suivant strictement les indications de votre médecin traitant ou pharmacien. En outre, si vous avez d’éventuelles questions sur l’utilisation du médicament Advil 200, échangez avec un médecin ou un pharmacien.