Calcul d’IMC : outil gratuit et en ligne

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Le présent article se consacre à l’IMC. Vous y trouverez un outil gratuit pour la calculer en ligne, son mode de calcul, l’interprétation de ses valeurs, mais aussi ses limites.

Notre outil en ligne

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Votre taille (cm):


Votre IMC :

Interprétation des valeurs de l’IMC

L’IMC est utile en ce sens qu’il met en évidence l’augmentation des facteurs de risques en aidant à quantifier l’excès ou le défaut de graisse par rapport à des valeurs prédéfinies. Une classification en fonction de la valeur obtenue suite au calcul de l’IMC est donnée par l’OMS et se résume comme suit :

  • IMC en dessous de 16,00 kg/m² : insuffisance pondérale sévère ;
  • IMC entre 16,00 et 16,99 kg/m² : insuffisance pondérale modérée ;
  • IMC entre 17,00 et 18,49 kg/m² : insuffisance pondérale légère ;
  • IMC entre 18,50 et 24,99 kg/m² : corpulence normale ;
  • IMC entre 25,00 et 29,99 kg/m² : pré-obésité ;
  • IMC entre 30,00 à 34,99 kg/m² : obésité de classe I (obésité modérée) ;
  • IMC entre 35,00 et 39,99 kg/m² : obésité de classe II (obésité sévère) ;
  • IMC au-dessus de 40 kg/m² : obésité de classe III (obésité morbide). 

De ces valeurs-là, on retient que si une personne possède un Indice de Masse Corporelle inférieur à 18,50 kg/m², elle souffre d’une insuffisance pondérale. Elle est alors considérée comme maigre, le niveau de maigreur allant de la minceur sévère à celle légère selon la valeur de l’IMC obtenue. De même :

  • un IMC entre 18,50 et 24,99 kg/m² est celui d’une corpulence normale et donc recommandée ;
  • un IMC au-dessus de 24,99 kg/m² est perçu comme un surpoids, classé du moins dangereux au plus dangereux selon la valeur obtenue.

La formule du calcul de l’IMC

Calculer son Indice de Masse Corporelle est une opération des plus simples et faciles à faire, que l’on soit seul ou aidé d’un médecin. Sa formule mathématique prend juste en compte la taille et le poids de l’individu à évaluer. Le calcul se fait alors en divisant le poids (exprimé en kilos) par la valeur de la taille (exprimée en mètres) élevée au carré. Que ce soit pour l’homme ou la femme, la formule est la même : IMC = poids/taille². Son unité s’exprime alors en kg/m².

Voici un petit exemple pour apporter plus d’éclaircissements. Si la personne pèse 58 kg et mesure 1,60 m, elle peut dans un premier temps multiplier 1,60 par 1,60, ce qui donne 2,56. Il faudra ensuite diviser le poids, c’est-à-dire 58, par 2,56. On obtient alors un IMC approximativement égal à 22,66 kg/m². À défaut d’opérer les calculs par soi-même, des outils de calcul gratuits sont disponibles en ligne pour une opération des plus aisées.

Les risques pour la santé en cas d’IMC anormal

Les seuils définis plus haut permettent de détecter les situations potentiellement dangereuses pour l’individu. Plus l’IMC est élevé, plus le risque d’obésité augmente, ce dernier étant un facteur de risque majeur des maladies cardio-vasculaires, du diabète de type 2 et des cancers. Plus il est faible, plus le risque d’atteindre la limite de maigreur augmente avec comme conséquences des troubles du rythme cardiaque, un déficit immunitaire et des dommages aux reins.

Des résultats à ne pas prendre au pied de la lettre

Eh oui ! L’IMC est un indicateur statistique qui doit être apprécié selon les caractéristiques propres à chaque individu : son sexe, son âge, sa morphologie, sa santé, sa génétique, sa fréquence d’activité physique… Ces considérations sont nécessaires surtout que l’IMC ne fait aucune différence entre la masse graisseuse, les muscles et les os.

Quant à l’IMC des enfants…

Selon le sexe des enfants âgés de 2 à 18 ans, il existe deux chartes (une pour les filles et l’autre pour les garçons) à l’aide desquelles on détermine l’IMC. Quelques étapes sont cependant nécessaires pour y aboutir. D’abord, on utilise la formule suivante dont on note le résultat sur un support : Poids (lb) ÷ Taille (po) ÷ Taille (po) x 703. Ensuite, on prend la charte qui correspond au sexe de l’enfant, on y place la valeur trouvée avec comme deuxième facteur son âge. Le percentile est ensuite donné et cela permet de bien catégoriser l’enfant.

Mais comment est né l’IMC ?

L’Indice de Masse Corporelle est né des travaux d’Adolphe Quetelet, statisticien belge et pionnier des études sur la croissance humaine. Il élabora en 1832 l’indicateur appelé indice Quetelet de l’obésité qui fut validé en 1960 par l’étude de Framingham et plus tard par le chercheur Ancel Keys (qui le renomma Indice de Masse Corporelle en 1972). C’est alors que dès les années 1980, l’IMC devint une norme internationale pour la mesure de l’obésité. Pour preuve, aujourd’hui, le « National Institute of Health » recommande aux médecins d’inclure l’IMC dans l’évaluation de routine de leurs patients.

Ce qu’est concrètement l’IMC


Encore appelé Body Mass Index (BMI) en anglais, l’IMC est un indicateur utilisé depuis 1997 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour évaluer la corpulence afin d’en vérifier les risques pour la santé. Réservé uniquement pour l’adulte de 18 à 65 ans, il permet de changer son hygiène de vie au besoin afin de ne pas tomber dans le surpoids ou la maigreur. Il faut noter que cet indicateur ne s’applique pas aux femmes enceintes et aux sportifs de haut niveau.

Un tour d’horizon sur la corpulence au cours de l’histoire

Dans les temps très anciens, les humains se caractérisaient par leur épaisse enveloppe de graisse que les historiens jugèrent nécessaire pour supporter le climat d’antan, beaucoup plus froid que celui de nos jours. De la même façon, les hommes obèses étaient aussi considérés comme puissants durant l’époque romaine.
De pareilles considérations s’effectuaient dans la plupart des cultures dites traditionnelles où la corpulence y était perçue comme signe de richesse, de pouvoir, de vitalité et de promesse heureuse d’une descendance (chez la femme). Ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle que l’obésité devint un sujet de préoccupation générale, aussi bien pour les hommes que pour les femmes, à la suite des maladies liées à l’obésité développées par les hommes mûrs de l’aristocratie. C’est de là qu’est née la tendance à catégoriser l’individu dans une courbe qui représenterait une norme saine.

Flash sur les différents seuils de poids

Que signifient réellement les deux principaux seuils de poids que sont l’obésité et la maigreur ?

L’obésité

En médecine, on parle de surpoids lorsque la proportion de graisse du corps devient excessive ou anormale, ce qui entraine des conséquences néfastes pour la santé. Cet excédent de graisse est le résultat d’un bilan énergétique positif, c’est-à-dire d’un apport énergétique supérieur à l’énergie dépensée par l’individu. Les différentes causes de l’obésité peuvent être liées à une consommation excessive d’aliments calorifiques (principale cause), une activité physique insuffisante ou inexistante, une prédisposition génétique, l’environnement ou parfois même certains désordres psychologiques.

La maigreur

Contraire de l’obésité, la maigreur désigne l’état d’un individu sans graisse ; c’est un poids considéré comme insuffisant pour être en bonne santé. Cet état peut faire suite à un important amaigrissement dû à des troubles psychiques ou alimentaires, une maladie (cancer, dépression), un choc affectif, une hospitalisation après un accident…

Et n’oublions pas ! La corpulence normale est le juste milieu entre ces deux extrêmes de poids. Il témoigne des bonnes habitudes de l’individu qui possède alors de jolies formes et bénéficie d’une bonne santé. Et voilà, vous savez désormais tout comme promis sur l’IMC : son utilité, sa détermination et ses interprétations. Faites-en bon usage !