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Carence en dopamine : quels sont les risques ?

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Carence en dopamine : quels sont les risques ?
Concept de carence en dopamine

La dopamine est un alcaloïde qui joue un rôle de neurotransmetteur dans le fonctionnement du cerveau humain. Elle est très importante dans le contrôle et la rationalisation des pulsions et des émotions. Un manque de dopamine dans l’organisme pourrait avoir des impacts considérables sur le bien-être du sujet. Zoom sur les éventuels risques sanitaires d’une carence en dopamine et les moyens pour l’éviter.

Qu’est-ce que la dopamine ?

La dopamine est une molécule qui assure la communication au sein de notre système nerveux. Elle permet de régulariser les habitudes comportementales en renforçant certaines sensations charnelles. Chez la plupart des animaux comme chez l’homme, la dopamine est primordiale pour la survie de l’espèce. En effet, elle est engagée dans toutes les pulsions relatives au plaisir.

Cette molécule produite par les neurones a pour fonction principale d’attiser la motivation et de renouveler des actions spécifiques. La dopamine incite à répéter certains comportements nécessaires à la pérennité de notre santé. Ainsi, elle est à la base des sensations de récompense que nous éprouvons après certaines habitudes quotidiennes comme :

  • boire de l’eau ;
  • manger un repas copieux et sain ;
  • s’allonger sur son lit quand on est épuisé ;
  • prendre un bain quand on a chaud ;
  • suivre un film intéressant ;
  • écouter de la musique, etc.

Toutes ses activités qui font partie de notre routine provoquent immédiatement la libération de la dopamine qui produit à son tour un effet de gratification. C’est évidemment la recherche incessante de cette sensation d’épanouissement qui explique la reprise perpétuelle de ces gestes salvateurs.

Qu’est-ce qui peut causer un manque de dopamine ?

Un déficit en dopamine est généralement provoqué par une détérioration constante des neurones dopaminergiques. Plusieurs facteurs peuvent engendrer cette anomalie.

En effet, la carence en dopamine pourrait survenir à la suite d’une longue période de stress psychologique lié à un évènement. Quand on se retrouve dans des situations de dépression prolongée, notre organisme produit le cortisol, communément appelé hormone de stress. Cette substance affecte considérablement le processus de la conversion de la tyrosine en dopamine.

Certaines mauvaises modes de vie peuvent également entraver la production de la dopamine. On peut citer :

  • les jeux de hasard ;
  • l’addiction aux réseaux sociaux ;
  • l’abus de l’alcool ;
  • la dépendance à la drogue ;
  • la consommation exagérée du café, etc.

Dans les cas listés plus haut, l’organisme est contraint de produire de la dopamine à un rythme incontrôlé. Cette libération artificielle de la molécule du plaisir affecte le processus normal de sa création en ce sens où le système nerveux devient incapable d’en sécréter naturellement. Ainsi, pour se sentir à l’aise, le sujet se retrouve obligé de faire recours à ces stimulants.

Quels peuvent être les risques liés à un déficit en dopamine ?

Les troubles rattachés à une carence en dopamine sont de divers ordres. Les conséquences de ce dysfonctionnement peuvent avoir des impacts sur le bien-être physique et psychologique du sujet.

Les risques physiques d’une carence en dopamine

Sur le plan physique, le manque de dopamine est à la base de plusieurs malaises. On pourrait remarquer chez l’individu :

  • une hypertension artérielle ;
  • une prise de masse corporelle incontrôlée ;
  • une rigidité des muscles ;
  • une déficience du système digestif qui pourrait causer des vomissements, la constipation et la diarrhée ;
  • une fatigue chronique ;
  • un besoin excessif de repos et de sommeil.

La baisse de la libido et l’hypoglycémie font également partie de cette liste. Dans la quête de soulagement, le malade peut commencer par consommer des stimulants. Ce fait peut aggraver la situation puisque la dépendance aux substances compensatrices est préjudiciable.

Les risques psychologiques

Généralement, le manque de dopamine se remarque par un trouble de la personnalité. Puisque la molécule est directement produite dans le cerveau, son altération influe considérablement sur le système nerveux. Sur le plan psychique, l’absence de cette hormone engendre :

  • une mauvaise humeur répétitive ;
  • un pessimisme caractérisé par une paranoïa ;
  • une perte d’estime et de confiance en soi ;
  • un repli sur soi ;
  • une insuffisance de concentration ;
  • une dépression criarde marquée par un désintérêt et un manque de prise d’initiatives ;

On peut également noter une détérioration des capacités cognitives et intellectuelles puis un sentiment omniprésent de culpabilité. Les changements liés au déficit en dopamine sont plus remarquables sur le plan psychologique. Les troubles comportementaux sont les plus visibles et les plus désastreux.

Ils peuvent provoquer une aliénation mentale si rien n’est fait. Afin d’échapper au pire, il est donc impératif de se rapprocher des experts pour recevoir un traitement et un accompagnement de qualité.

Comment éviter un déficit en dopamine ?

Compte tenu de l’importance de la dopamine dans le fonctionnement de notre organisme, il est nécessaire d’inclure certaines activités dans notre quotidien. Elles favorisent une production équilibrée de cette hormone indispensable à notre bien-être. il s’agit notamment de :

Faire du sport

Les exercices physiques renforcent la concentration et font du bien au cerveau. Ils augmentent la productivité des neurones et aident à gérer les situations de dépression. Lorsqu’on mène une activité sportive, notre corps libère de la dopamine dans le système nerveux.

Cela procure un bien-être mental et crée une sensation d’épanouissement qui motive énormément. Cependant, il est judicieux d’opter pour les exercices qui sont bénéfiques à long terme et qui ne nécessitent pas un très grand effort.

La méditation

La méditation est une technique de relaxation très reconnue. Elle est adoptée depuis les temps anciens comme moyen thérapeutique de détente spirituelle. En effet, les adeptes de cette pratique expérimentent une amélioration de leur sens de discernement et de concentration.

Selon certaines études scientifiques, l’exercice de la méditation pourrait stimuler la sécrétion de la dopamine. Le mécanisme favoriserait une augmentation du flux nerveux dans la zone du cortex préfrontal.

La musique

Le simple fait d’écouter de la musique participe largement à la production de la dopamine. En effet, cette sensation de bien-être illumine les amoureux de bonnes symphonies dès qu’ils auditionnent leur chanson préférée.

Une observation radiographique a prouvé que plusieurs régions du cerveau sont illuminées à l’écoute de la musique. Les réactions examinées sont identiques à celles développées pour les autres stimulants telles que le sexe, le manger, le sommeil, etc.

Une alimentation riche en tyrosine

La tyrosine est un acide aminé présent dans les protéines. Elle intervient dans la synthèse de certaines hormones essentielles comme la dopamine, l’adrénaline, la mélanine, etc. On retrouve cette molécule dans certains aliments comme :

  • le sésame, l’arachide ;
  • la banane,  les choux ;
  • l’avocat ;
  • la citrouille ;
  • le romarin.

Pour équilibrer la productivité de votre corps en dopamine, vous pouvez insérer ces aliments dans votre menu quotidien. Cependant, il est recommandé d’opter pour les produits bios et d’éviter tout ce qui est trop gras ou sucré.

La promenade sous le soleil

Rester longtemps enfermé dans sa chambre n’a jamais été bénéfique pour l’espèce humaine qui a besoin d’espace et de contact extérieur pour s’épanouir. Il est scientifiquement démontré que les rayons du soleil sont très bénéfiques pour notre santé.

En effet, le soleil stimule la production de la sérotonine qui est considérée comme l’hormone du bonheur. Elle favorise également la sécrétion de la dopamine d’où la sensation de satisfaction que l’on ressent des fois. Cependant, une exposition prolongée aux rayons ultraviolets pourrait causer des dégâts.

Le massage

Le massage thérapeutique est très recommandé dans les cas de carence en dopamine. Il permet d’activer les récepteurs nerveux qui sont à l’origine de la création de cette hormone de plaisir.

Le massage aide à se détendre dans les situations de dépression. Il permet de baisser le taux de cortisol qui est responsable du stress. De nombreuses personnes reconnaissent se sentir mieux après une bonne séance de friction.

Prendre un bain froid

Une douche froide à une température de 14 degrés pourrait accélérer considérablement la production de la dopamine. En effet, l’exposition à la fraicheur déclenche la création de la noradrénaline qui permet à l’organisme de régulariser l’humeur. Cette hormone est classée dans la même catégorie que la dopamine grâce à ses effets de bienfaisance.

Dormir

Le manque de sommeil peut affecter le bon fonctionnement de notre organisme sur plusieurs plans. Ce déficit dégrade considérablement notre système nerveux, car il détériore et diminue les gènes responsables de la dopamine. Pour éviter cela, il est préférable de s’allonger chaque fois que l’envie se fait ressentir.

Pendant tout le sommeil, le cerveau est pratiquement au repos. C’est l’instant approprié pour le corps de produire de la dopamine. C’est d’ailleurs ce qui est à la base de cette impression de satisfaction que l’on a après avoir passé un bon moment à dormir.

Éviter les drogues et l’alcool

Pour soigner le manque de dopamine, il est également important de veiller à son train de vie. Certaines habitudes nocives ont de graves conséquences sur notre bien-être. Par exemple, la consommation des drogues et l’abus de l’alcool peuvent altérer les fonctions neuronales et entraver leur bonne marche. La dopamine étant spécifiquement créée au niveau du cerveau, il s’avère judicieux de s’entrainer à rejeter tout ce qui pourrait forcer une éventuelle suractivité.