Le coma artificiel est une forme de réanimation, qui permet de maintenir des patients en vie pendant plusieurs jours. Il est mis en place lorsque le patient est dans un état grave (dû à des blessures à la tête par exemple), et que les médecins estiment qu’une réduction des stimuli externes sera bénéfique à son rétablissement. Il va sans dire que cette méthode de réanimation présente aussi bien des avantages que des conséquences sur l’organisme du patient. Voici la procédure, les risques et les effets secondaires du coma artificiel.
Sommaire de l'article
Présentation générale du coma artificiel
Le coma artificiel est un état de sommeil profond durant lequel, le patient est maintenu en vie par un respirateur artificiel. Il est provoqué par un médecin et est comparable à un sommeil profond ou à une anesthésie générale. Il est différent du coma naturel qui vient involontairement. Le patient sous coma naturel n’a en effet aucune sensation, c’est-à-dire que ses cinq sens ne sont plus fonctionnels.
De plus, le coma artificiel peut être pratiqué sur un patient ayant subi une blessure ou une chirurgie lourde, entraînant une perte de conscience. Il peut aussi être appliqué sur tout patient ayant reçu un diagnostic d’état végétatif ou de démence.
Il est important de comprendre que le coma artificiel permet simplement de maintenir une personne en vie, jusqu’à ce que le corps bouge de lui-même.
Un autre type de coma artificiel est celui utilisé lorsqu’une maladie grave comme le cancer ou le sida a été développée. Ce type de coma artificiel permet au patient de recevoir un traitement, tout en ayant accès à la nutrition et à l’eau par des tubes intraveineux.
Procédure du coma artificiel
Le processus du coma artificiel commence par une évaluation approfondie par le médecin du patient. Celui-ci détermine le type de coma artificiel qui convient le mieux à son patient et s’assure qu’il est à l’aise avec la procédure avant de la mettre en œuvre. Une fois cette étape franchie, une ambulance est appelée et le patient est transporté aux urgences. Là, il recevra des médicaments pour l’aider à se détendre et à se préparer à l’opération. On lui administra ensuite une anesthésie générale pour qu’il puisse être endormi pendant l’opération.
Ensuite, les médecins utilisent un tube respiratoire pour administrer l’oxygène directement dans leurs poumons durant la période d’anesthésie. Cela permet de maintenir la pression artérielle stable alors qu’ils n’ont plus aucun contrôle sur leurs propres muscles respiratoires puisqu’ils ont d’abord subi une anesthésie générale !
Le patient doit être placé en position horizontale, la tête légèrement surélevée. Les mains et les pieds du patient doivent être fixés au lit, et la tête doit être soutenue par un oreiller. Un drap ou une serviette doit être placé sous le menton du patient pour plus de confort.
Les voies respiratoires du patient doivent être protégées en plaçant une couverture sur son visage, ou en plaçant un masque à oxygène sur son visage et son nez. Un tube peut alors être inséré dans les narines et relié à un ventilateur qui fournit un supplément d’oxygène.
Les risques du coma artificiel
Le principal risque du coma artificiel est que le patient pourrait souffrir d’une période de récupération plus longue que la normale. Cela peut entraîner davantage de complications et un taux de mortalité plus élevé.
Le second plus grand risque est que le cœur du patient s’arrête de battre alors qu’il est inconscient et ne respire pas par lui-même. Si cela se produit, le patient peut mourir parce que ses organes ou ses tissus ne sont plus alimentés en sang. Ainsi, une personne placée dans un coma artificiel doit être surveillée de près, pour détecter tout signe de battements cardiaques irréguliers ou tout autre signe de détresse cardiaque, afin que les médecins puissent intervenir rapidement si nécessaire.
Un troisième risque est que le cerveau soit endommagé durant le coma artificiel. Cela peut entraîner des lésions permanentes, voire la mort, si les lésions ne sont pas traitées immédiatement après le début du coma.
En outre, il peut arriver que le patient ne se réveille pas, lorsqu’il le devrait. Cela peut être dangereux, car cela signifie que le processus de guérison ne se passe pas comme prévu. Cela peut également entraîner des complications supplémentaires, voire la mort.
Il est également possible que les reins du patient cessent de fonctionner durant le coma artificiel. Cela peut être causé parce qu’ils ont été endommagés, par l’impossibilité d’uriner avant l’opération ou s’ils ont été endommagés durant l’opération elle-même. Il faut cependant remarquer que toutes les précautions sont prises pour assurer au patient en coma artificiel le maintien des principales fonctions vitales. Ceci est fait à l’aide de divers appareils et outils médicaux, notamment :
- Un respirateur artificiel ;
- Une sonde gastrique ;
- Une sonde rénale, etc.
Il faut cependant préciser qu’en raison de tous ces risques, certaines personnes envisagent d’autres traitements pour se rétablir au lieu de subir un coma artificiel.
Les effets secondaires du coma artificiel
Les effets secondaires du coma artificiel sont généralement liés au type d’anesthésie mise en place. En effet, il faut rappeler que plonger un patient dans le coma artificiel revient à l’endormir à l’aide d’anesthésiants puissants. Cela s’apparente donc à une anesthésie générale, contrôlée et étalée sur plusieurs jours.
Bien que rares, les effets secondaires peuvent être liés :
- À la sévérité de l’état de santé du patient ;
- Au type de médicaments utilisés ;
- À la durée du temps que le patient a passé sous l’effet de l’anesthésie ;
- À la présence d’autres maladies ;
- Aux effets secondaires de certains médicaments pris avant l’anesthésie ;
- Aux effets secondaires de certaines médications appliquées après l’anesthésie ;
- Aux effets secondaires des médicaments utilisés pour maintenir le patient dans un état de conscience altéré et au type d’anesthésie utilisée.
Comme effets secondaires du coma artificiel, on relève des nausées, des vomissements, des maux de tête, des troubles de la mémoire, de l’équilibre et des articulations. On peut aussi citer les difficultés de concentration, les troubles de l’humeur et du sommeil.
On peut également enregistrer chez une personne ayant subi un coma artificiel, des cauchemars et des hallucinations. Mais aussi des vertiges, un dysfonctionnement musculaire, un dysfonctionnement du rythme cardiaque, une dépression, etc.