Appelée également borréliose de Lyme, cette pathologie se transmet à travers la piqûre d’une tique porteuse de la bactérie nommée Borrelia burgdorferi. La maladie de Lyme a été découverte pour la première fois aux États-Unis, dans l’État du Connecticut. Néanmoins, les tiques vectrices de cette zoonose sont actuellement visibles dans tous les continents. Pour ce faire, il est indispensable de pouvoir identifier ses manifestations cliniques. Découvrez les symptômes de la maladie de Lyme à travers le document suivant.
Présentation globale de la maladie de Lyme
Comme cité précédemment, la maladie de Lyme est une zoonose provoquée par la bactérie nommée Borrelia burgdorferi. Des tiques servent alors de mode de transmissions pour cette pathologie. Ainsi, il est parfois difficile de poser un diagnostic sur cette maladie. En effet, les piqûres des tiques ne sont pas toujours évidentes.
En plus de cela, les symptômes de cette pathologie sont sensiblement identiques à ceux de la grippe. Il faut savoir que la borréliose de Lyme est une pathologie qui atteint en majeure partie les personnes qui aiment pratiquer les balades en forêt. Ce sont entre autres les randonneurs, les chasseurs ou les promeneurs.
Dans le cas de la France, les tiques responsables de cette maladie se retrouvent principalement à moins de 1500 m d’altitude. Ce sont alors les endroits humides et boisés qui sont les plus concernés. Bien évidemment, les jardins, les prairies ainsi que les parcs urbains et forestiers peuvent également abriter ces tiques. Ces dernières sont plus répandues au début du printemps jusqu’à la fin de l’automne.
Manifestations cliniques de la maladie de Lyme
Les symptômes de la borréliose de Lyme varient selon les personnes. Toutefois, une prise en charge rapide est conseillée dès la confirmation du diagnostic. Pour cela, une surveillance des symptômes de cette pathologie est vivement recommandée. Ces derniers se manifestent entre 3 et 30 jours après la piqûre de la tique vectrice.
L’apparition des premiers symptômes ou stade localisé
Durant les quelques semaines après la contamination, la personne atteinte va présenter les mêmes symptômes que pour une grippe :
- Maux de tête
- Frissons
- Fièvre
- Courbatures
En plus de cela, dans la plupart des cas, une rougeur apparaît sur la peau. Cette plaque ronde ne correspond pas toujours forcément à la place de la piqûre de la tique. Dans les prochains jours, cette rougeur va ensuite s’agrandir et une partie plus claire va apparaître en son centre. Il s’agit alors de l’érythème migrant.
À la suite de la piqûre de la tique responsable de la maladie de Lyme peut ainsi apparaître l’érythème migrant. Cela survient entre 60 à 90 % des cas. Cette lésion ne provoque ni des démangeaisons ni des douleurs.
Le stade disséminé précoce
Cette étape correspond au moment où les bactéries se propagent ainsi par la circulation. Elle a généralement lieu lorsque la pathologie n’a pas été traitée ou détectée lors des premières semaines. Ce stade peut survenir jusqu’à 60 jours après la piqûre de la tique.
Par conséquent, l’érythème migrant peut présenter certains risques de complications. En effet, en l’absence d’un traitement spécifique, les lésions peuvent évoluer vers le stade appelé précoce disséminé.
Dans ce cas, des érythèmes migrants multiples vont se former autour de la zone piquée.
Des manifestations articulaires, cardiaques, cutanées ou ophtalmologiques peuvent aussi survenir. L’érythème migrant peut également évoluer à travers différentes manifestations neurologiques comme :
- La paralysie faciale
- La myélite aigüe
- La méningite isolée
- Une grande fatigue
- La méningoradiculite
Le stade disséminé tardif
La complication du stade disséminé précoce mène inévitablement à celui du disséminé tardif. Ce dernier peut alors apparaître même après un an du moment de la piqûre. Cette étape est également nommée l’arthrite de Lyme.
Cette manifestation rhumatologique de la maladie de Lyme peut se développer n’importe quand. Elle survient en moyenne 6 mois après la contamination. Il faut noter toutefois que l’érythème migrant n’évolue en arthrite de Lyme que dans 50 à 70 % des cas. Toutefois, si un traitement adapté a été réalisé au niveau de l’érythème migrant, cela ne devrait pas entraîner l’apparition de l’arthrite de Lyme.
Ainsi, la manifestation rhumatologique de Lyme se présente alors comme suit :
- gonflement peu douloureux du genou
- engourdissement d’un membre
- inflammation des jointures
- douleurs à la nuque
- paralysie du visage
Ce qu’il faut retenir
Les symptômes de la maladie de Lyme se manifestent différemment selon les individus. Tout comme cela, sa vitesse de propagation est tout aussi variable. À part cela, il est également assez difficile de poser un diagnostic rapide sur l’éventualité d’une borréliose de Lyme, car le moment de la piqûre passe souvent inaperçu et ne provoque pas toujours une infection.
La forme chronique de la maladie de Lyme
Certains patients atteints de cette zoonose peuvent aussi développer une maladie dite Post-Lyme. Cette dernière se manifeste à travers des troubles tels que de la fatigue chronique, des problèmes neuropsychiques ou des douleurs fibromyalgiques.
Ces symptômes laissent toutefois penser à d’autres maladies. De ce fait, les spécialistes ne pensent pas toujours à une forme tardive de la maladie de Lyme.
Il est assez difficile de différencier le stade disséminé ainsi que la forme chronique de la pathologie. Ce stade chronique survient lorsque la maladie persiste malgré les traitements déjà effectués. Par conséquent, un bon nombre de symptômes peuvent se manifester de manière continue ou récurrente.
À part cela, ces quelques signes peuvent aussi apparaître des mois ou même des années après le traitement de cette zoonose :
- de la fatigue
- des troubles du sommeil
- des maux de tête
- des raideurs dans la nuque ou au niveau du dos
- une incapacité à penser clairement
- des douleurs musculaires et articulaires
- des fourmillements aux extrémités
- des difficultés à se concentrer
- des problèmes de concentrations
- des difficultés à écrire ou à parler
Persistance de la maladie malgré les traitements
Même si la maladie de Lyme est traitée, elle peut toujours persister chez certaines personnes. Cela peut ainsi avoir différentes explications. Il arrive effectivement que la bactérie Borrelia burgdorferi se présente sous sa forme dormante. De cette manière, les antibiotiques qui servent pour le traitement de la maladie ne sont pas ou peu efficaces.
Les symptômes peuvent également apparaître lors de la présence de co-infections. Ces dernières entraînent ensuite un dérèglement du système immunitaire. C’est ainsi qu’une inflammation chronique se forme. Les facteurs suivants conduisent également à la chronicisation de la maladie de Lyme :
- un système immunitaire faible
- une candidose chronique
- des métaux lourds présents dans l’organisme
- une dépression
- des carences micronutritionnelles
- des troubles des fonctions d’éliminations rénales, hépatiques, et intestinales
À part cela, la complexité du diagnostic de cette zoonose conduit également au développement de sa forme chronique. En effet, elle est souvent confondue avec d’autres maladies et cela peut fausser le diagnostic ainsi que le traitement.