Les menstruations difficiles arrivent à plus de 2/3 de la population féminine. Tantôt, elles apparaissent pendant l’adolescence, ou plus tard, à l’âge de la procréation. La souffrance ressentie peut être combattue grâce à deux types de traitement à savoir : les thérapeutiques et les astuces naturelles. Zoom sur ces recommandations pour un retour à une intimité épanouie.
La prise de médicaments contre les règles douloureuses
La prise de thérapeutiques anti-inflammatoires non stéroïdiennes est la première solution contre les règles douloureuses. Les AINS permettent de réduire l’intensité de la souffrance ressentie. Ceux qui sont régulièrement prescrits sont :
- Les acides tiaprofénique et méfénamique ;
- Le diclofénac ;
- Le naproxène ;
- L’ibuprofène ;
- Le flurbiprofène.
En cas d’échec ou de contre-indications, les antispasmodiques sont utiles pour contrer les irritations générées par les contractions sévères de l’utérus. Bien que leur efficacité ait été prouvée, elle reste faible la plupart du temps. En plus, une réaction allergique cutanée est envisageable en guise d’effet secondaire. Toutefois, son apparition est rare. La posologie de ces deux formes de thérapeutiques est suggérée par le médecin. Néanmoins, le traitement dure 2 à 3 jours, à compter du début des menstruations.
La troisième possibilité est l’usage de médicament contenant un progestatif. Sa consommation doit se faire avant l’apparition des menstrues, et ce pendant 10 à 20 jours. Le processus à suivre dépend du type de médicament. Cependant, la maladie de foie et les méningiomes empêchent son absorption. Il en est de même pour un accident thromboembolique. Par conséquent, une consultation suivie d’une IRM doit être effectuée avant la prescription de ce traitement.
Les astuces naturelles pour traiter les règles douloureuses
Outre la prise de médicaments, il existe d’autres méthodes peu orthodoxes pour lutter contre les ménorragies douloureuses. Pour commencer, il y a la pratique légère d’exercices physiques. En effet, le sport permet au métabolisme de se détendre et de réduire l’intensité de la peine ressentie. Combiné avec l’air frais, il offre un bon relâchement des muscles et des organes. De ce fait, le myomètre est moins fort.
La naturopathie, le yoga et la méditation, sont des solutions efficaces. Elles procurent une détente particulière à la femme touchée par le mal. Grâce à une forte concentration et à l’éveil de l’autoguérison, les douleurs sont évincées. Des massages aux huiles essentielles stimulent un meilleur rendement de ces méthodes.
Il faut aussi citer l’acupuncture et la prise en charge psychologique qui sont préconisées dans cette lutte. Ils permettent au corps de mieux assimiler les ondes de souffrance. L’homéopathie et l’ostéopathie sont aussi des alternatives de la médecine non conventionnelle contre les règles douloureuses. Dans certains cas, les plantes chinoises sont ajoutées pour un résultat optimal. Toutefois, il n’existe aucune donnée clinique pouvant prouver l’efficacité de ces traitements.
En somme, les douleurs ressenties au cours des menstrues peuvent être apaisées grâce à divers traitements. Toutefois, en ce qui concerne l’usage de la médecine traditionnelle, il est judicieux de faire preuve de prudence.