Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un mal qui touche la couche enfantine en particulier. Répétitif et irrépressible, c’est un comportement qu’on remarque le plus souvent chez les jeunes et surtout chez les enfants à bas âge. Il se caractérise notamment par une sensation de peurs et de pensées non justifiées de la part du sujet. Qu’est-ce en réalité le TOC ? Quels sont ses causes et symptômes ? Et comment peut-on le traiter ?
Sommaire de l'article
Le trouble obsessionnel compulsif : qu’est-ce que c’est ?
Abrégé en acronyme TOC, le trouble obsessionnel compulsif est un trouble caractérisé par des comportements incontrôlables, des pensées récurrentes observées chez les enfants surtout chez les jeunes. Ces comportements ne peuvent ni échapper, ni contrôler. Autrement dit, il est difficile de les maîtriser. Les personnes souffrantes sont souvent anxieuses, à cause de leur état.
Elles ont un sentiment d’impuissance et pensent que personne ne peut comprendre leur manière de faire, ni ce qu’ils pensent. Les malades se souviennent de leurs actions même si ces dernières n’ont pas de sens, mais le problème est qu’ils se voient incapablesde les contrôler. Cette maladie touche jusqu’à 3 % de la population sans distinction. Ce trouble doit être traité afin de donner une seconde chance aux personnes atteintes.
Les causes de troubles obsessionnels compulsifs
Cette maladie est causée par l’ensemble des facteurs environnementaux, génétiques et biologiques. Les études ont montré que ce trouble est causé par le dysfonctionnement des systèmes de neurotransmetteurs. Les personnes atteintes ont leurs zones du cerveau parasite en neurotransmetteurs (en sérotonine).
Si une personne d’une famille souffre de cette maladie, la probabilité pour que les descendants souffrent est très forte, car le TOC a une composante génétique et tous les membres d’une même famille ont plus de risques d’être atteints.
Le trouble obsessionnel compulsif apparaît aussi suite aux infections bactériennes (la plupart), attrapées par contagion après une blessure ou un choc au cerveau ou à la tête. Il constitue un mécanisme de défense contre les manifestations d’une agressivité inconsciente (la théorie psychanalytique). Mais la remarque est que cette défense prend une autre forme, celle de plusieurs interdits et de grande rigidité psychique.
Les troubles obsessionnels compulsifs sont-ils fréquents ?
Les études ont montré qu’une proportion de 2 à 3 % de la population serait contaminée par cette maladie. Elle se manifeste avant l’âge de 25 ans, surtout à bas âge. Chez les adultes, la proportion homme/femme est la même (52 % de femmes). Les garçons sont plus contaminés que les filles.
En termes de fréquence, le TOC est le quatrième trouble psychique le plus fréquent, derrière les phobies, les addictions et la dépression. Certains signes de ces maladies semblent se voir chez les individus atteints : faiblesse à tolérer l’incertitude, exagération dans les responsabilités, tendance à surestimer le souhait des autres par exemple.
Les symptômes des TOC
Généralement, les sujets atteints ont un caractère inapproprié ou médiocre. Leur grand souci est la propriété et ils craignent la contamination. Leurs actions répétitives (par exemple faire les travaux domestiques, prendre des douches, se laver les mains) commencent petit à petit, mais deviennent compliquées voire difficiles à maîtriser du fait qu’elles se transforment en indisponibilités fréquentes. Il faut retenir que ce trouble évolue lentement.
Il débute par des obsessions qui deviennent avec peu de temps, des rituels. Ces obsessions tournent le plus souvent autour des doutes, de la contamination, de la peur, de l’exactitude et du manque de symétrie. Alors à quel moment peut-on parler de cette maladie ? On parle de ce trouble au moment où il dure environ une heure par jour. Les troubles obsessionnels compulsifs sont classés en fonction de l’obsession. On a :
- Les obsessions de collection : à ce niveau, les personnes atteintes cherchent à accumuler des biens sans valeurs ;
- Les obsessions d’impulsivité : les sujets atteints ont souvent peur de commettre des fautes. Et ce n’est pas fini. Ils ont peur d’agir de manière non intentionnelle. Selon ces personnes, ils pensent qu’en pensant à un malheur ça se produira ;
- Les obsessions de faute : l’obsession la plus observée est la crainte d’avoir mal agi ou d’avoir oublié de faire quelque chose ;
- Les obsessions phobiques : la plus fréquente est l’inquiétude d’être infecté par des microbes. Ils se livrent au nettoyage et à la lessive de façon répétitive.
Fréquemment, les troubles obsessionnels compulsifs tournent autour des expressions telles que le besoin d’arranger les objets dans une position confortable ou la phobie des germes. Les symptômes apparaissent et varient graduellement tout au long de la vie quotidienne.
Le TOC : quand s’inquiéter ? À qui fait un recours ? Comment diagnostiquer ?
Il faut commencer par se poser des questions quand cette maladie prend une autre forme sur la vie du patient. Si les troubles affectent le travail ou la scolarité de la personne, il serait bon d’aller consulter un médecin.
Alors quel type de médecin peut-on consulter ? Tout d’abord, il est conseillé de se diriger vers un médecin du domaine. Par exemple, consulter un psychologue ou un psychiatre. Certains problèmes cérébraux peuvent être englobés par ces troubles. Pour cela, il faut voir s’il n’y a pas d’autres symptômes cachés.
Quelle étude pour diagnostiquer cette maladie ? Dans ce cas, un psychiatre ou un psychologue est celui qui peut faire des tests à la personne afin de déterminer l’évolution de ses troubles.
Comment peut-on traiter ce trouble ?
Ce trouble peut être traité suivant deux méthodes : par des méthodes psychologiques (la thérapie) et médicamenteuses (la prescription d’antidépresseurs dans les formes les plus complexes).
Les antidépresseurs sont des médicaments très efficaces contre cette maladie. C’est pourquoi ils sont souvent utilisés dans la plupart des cas. Ils incluent (les antidépresseurs) certains inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) tels que la sertraline, la fluoxétine, la fluvoxamine, l’escitalopram, l’antidépresseur tricyclique clomipramine et la paroxétine, l’antidépresseur tricyclique clomipramine. L’utilisation de ces médicaments ne calme pas complètement le TOC, mais diminue sa progression et son intensité.
De plus, ces médicaments peuvent agir de manière différente selon les patients. Pour cela, il serait bon de changer le médicament ou le dosage en fonction du patient. Les individus malades doivent prendre leurs médicaments de façon régulière pour ne pas rechuter.
Généralement, deux types d’antidépresseurs sont utilisés : l’antidépresseur imipraminique et les inhibiteurs de la capture de sérotonine. Une mauvaise concentration de sérotoninergique dans les transmissions nerveuses peut aussi être la cause des TOC. Vous pouvez doser la concentration des médicaments, c’est bénéfique pour le patient.
Toutefois, ne vous attendez pas à une guérison rapide du patient. Ce qui est recommandé, c’est de suivre le traitement durant 2 mois au minimum. Vous pouvez établir le rapport bénéfice/risque afin de connaître le traitement le mieux choisi au sujet atteint.
La thérapie est la principale intervention psychologique. Elle conseille aux patients de réduire les rituels en restant à l’écart des obsessions. Ce comportement est très efficace pour guérir les troubles obsessionnels compulsifs. Afin d’accompagner l’individu atteint, il lui faut un thérapeute. Ce dernier a pour rôle d’empêcher la personne d’achever son rituel. Si par exemple, le rituel consiste à frapper à la porte six fois avant de l’ouvrir, le thérapeute peut l’empêcher de frapper à la porte en l’obligeant à ouvrir sans avoir tapoté.
Retenez que la thérapie doit être répétitive sur un intervalle de plusieurs mois, jusqu’à ce que les pensées obsessives qui commandent le comportement de l’individu soient modifiées. L’efficacité de la thérapie comportementale dépendra de votre motivation et de votre souhait. Il sera bon de contrôler vos façons d’agir et des situations qui vont vous rendre nerveux ou anxieux.
C’est votre souhait d’être guéri et celui de votre famille, qui vous aidera dans ce processus de guérison. De façon générale, retenez que c’est possible de vaincre les troubles obsessionnels compulsifs. Cela passe par une prise en compte des médicaments spécifiques et cognitivo-comportementale. Pour les cas les plus compliqués, d’autres remèdes comme la chirurgie lésionnelle ou la stimulation cérébrale sont conseillés.
Hormis ces deux méthodes, cette maladie peut aussi guérir naturellement. Il s’agit de la pratique du yoga et de la méditation, de l’utilité de la consommation de certains aliments (riz, produits laitiers, etc.). Ils contiennent le L-Tryptophane qui est un précurseur de la sérotonine, neurotransmetteur du silence.
Parlant des médicaments prescrits en cas du TOC, vous pouvez vous diriger vers les anxiolytiques. Ils appartiennent à la classe des benzodiazépines et peuvent être utilisés pour réduire l’anxiété.
Pour un traitement efficace contre des troubles obsessionnels compulsifs, le clonazépam peut être aussi utilisé. Ce médicament est très efficace contre ce genre de troubles.