Les maladies infectieuses sont très embarrassantes, aussi bien pour les populations que pour les agents et autorités sanitaires. Ces maladies, parfois mortelles et qui se propagent rapidement, deviennent très vite incontrôlables, surtout parce qu’elles créent des foyers un peu partout sur la terre. Parmi celles-ci se trouve la dengue qui, est une maladie infectieuse présente dans toutes les régions tropicales. Elle est transmise à l’homme par la piqûre d’un moustique diurne, infecté par un virus de la dengue. Alors qu’elle est désormais classée parmi les maladies réémergentes et qu’elle touche des millions de personnes chaque année, beaucoup de personnes ignorent tout de cette maladie et des moyens pour s’en préserver. Qu’est-ce que la dengue ? Quels sont ses causes et symptômes ? Quel traitement approprié pour s’en débarrasser?
Sommaire de l'article
Qu’est-ce que la dengue ?
Encore appelée « grippe tropicale », la dengue est une maladie infectieuse due à un arbovirus : le virus de la dengue. Ce dernier est transmis à l’homme par des moustiques femelles du genre Aedes. Il s’agit principalement de l’espèce Aedes aegypti, mais quelquefois de l’Aedes albopictus, plus connu sous le nom du moustique tigre. Le moustique tigre ou Aedes albopictus est considéré comme l’espèce de moustique la plus invasive. Il provient du sud-est de l’Asie. C’est de cette région, qu’il a été diffusé d’est en ouest, en profitant du transport marchand.
Sur le vieux continent, le fameux moustique a d’abord été isolé en Albanie en 1979 puis en Italie depuis 1990. Depuis 2004, il est implanté dans le sud de la France et s’étend progressivement jusqu’à présent.
L’infection par un sérotype conduit directement à une immunité contre celui-ci mais pas contre les autres sérotypes. Il est donc possible d’être infecté à de nombreuses reprises par des sérotypes différents de la dengue. Si cette dernière est dans la plupart des cas asymptomatiques, la forme habituelle de la maladie se manifeste par une fièvre brutale, accompagnée de douleurs ainsi qu’une éruption cutanée. Il peut arriver même si cela reste rare, que des complications graves et parfois mortelles surviennent. La dengue est une affection très souvent bénigne. Elle ne se transmet pas directement de personne à personne.
La dengue est principalement présente dans l’ensemble de la zone intertropicale. Si l’on se réfère aux estimations actuelles de l’OMS, il y a chaque année, 50 à 100 millions de cas dans le monde entier. La dengue s’étend actuellement de manière très importante, et cette progression l’inscrit aujourd’hui parmi les maladies dites «ré-émergentes».
Quelles sont les causes de la dengue ?
La dengue est une maladie provoquée par l’infection à un arbovirus, (c’est-à-dire un virus transmis par les arthropodes). Cet arbovirus appartient à la famille des Flaviviridae, du genre flavivirus, comme le virus de la fièvre jaune ou le virus West Nile. Il pénètre l’organisme de l’homme par la piqûre des moustiques du genre Aedes, lors d’un repas sanguin.
Le virus de la dengue se répartit en quatre sérotypes distincts que sont DENV-1, DENV-2, DENV-3 et DENV-4. L’immunité qu’acquiert l’organisme lors de la guérison à l’infection par l’un des sérotypes confère une immunité protectrice contre le sérotype infectant, mais pas contre les trois autres sérotypes. Il est par conséquent possible qu’un individu soit infecté par chacun des quatre sérotypes de la dengue, au cours de sa vie.
Par ailleurs, le fait d’avoir été infecté dans le passé par d’autres sérotypes augmentent le risque de développer une dengue sévère, qu’on appelle dengue hémorragique. Un vaccin efficace contre la dengue doit alors être en mesure de conférer une immunité protectrice contre l’ensemble des quatre sérotypes de la maladie.
Lors de la première infection par un virus de la dengue, on parle de dengue primaire. Par contre, lorsqu’un individu est infecté à nouveau par un autre sérotype, il est question de dengue secondaire. Dans ce cas, le risque de développer une forme grave semble plus important que lors d’une dengue primaire.
Quels sont les symptômes et complications de la dengue ?
Dans 50 à 90 % des cas, la dengue est asymptomatique (ce pourcentage varie selon les épidémies). Chez 50 à 10 % des autres personnes infectées qui manifestent des symptômes de la maladie, l’incubation dure en moyenne 2 à 7 jours. Bien qu’elle soit plus souvent bénigne, la dengue peut parfois se compliquer de formes hémorragiques. On distingue alors la dengue classique, la dengue hémorragique et la dengue grave . Chaque forme de dengue a ses symptômes.
La dengue classique
Elle se manifeste après 2 à 7 jours d’incubation, par l’apparition brutale d’une forte fièvre, accompagnée de nausées, de maux de tête, de douleurs articulaires et musculaires, de vomissements et d’une éruption cutanée semblable à celle de la rougeole. Une brève rémission s’observe au bout de 3 à 4 jours, ensuite les symptômes s’intensifient. Il est possible que des hémorragies conjonctivales, des saignements de nez ou des ecchymoses surviennent avant de régresser rapidement au bout d’une semaine. La guérison du patient s’accompagne d’une convalescence, qui dure une quinzaine de jours. Bien que fort invalidante, la forme classique de la dengue n’est pas considérée comme une affection sévère comme l’est la dengue hémorragique.
La dengue hémorragique
Pour des raisons mal élucidées, le tableau clinique de la dengue peut évoluer chez certains patients selon deux formes graves que sont la dengue hémorragique puis la dengue avec syndrome de choc qui elle, est mortelle.
La forme hémorragique de la dengue est extrêmement sévère. Elle représente environ 1% des cas de dengue dans le monde. On note la persistance de la fièvre et l’apparition de plusieurs hémorragies, notamment cutanées, gastro-intestinales, et cérébrales. Chez les enfants de moins de quinze ans, on peut noter l’installation d’un état de choc hypovolémique c’est-à-dire un refroidissement, une moiteur de la peau et le pouls qui devient imperceptible, signalant ainsi une défaillance circulatoire. Chez ces enfants, on peut noter des douleurs abdominales, et sans perfusion, la mort.
Quoiqu’il en soit, il est nécessaire qu’un diagnostic virologique précis et rapide soit posé, afin de confirmer l’étiologie à la fois pour réussir la prise en charge des patients, et pour aider les systèmes de surveillance de santé publique. Ces derniers pourront lancer l’alerte et renforcer les moyens de lutte anti-vectorielle.
La forme grave de la dengue peut apparaître dans moins de 5% à 1 % des cas symptomatiques, selon l’OMS. Cette forme se caractérise par une augmentation de la perméabilité vasculaire, qui peut conduire à un choc et des hémorragies. Elle met en jeu le pronostic vital du patient.
Comme expliqué, les signes d’alarme de la dengue se manifestent après 2 à 7 jours et dans la plupart des cas, on note un retour à la normale de la température. Cependant, la vigilance clinique doit rester maximale autour du 4è jour. Veuillez consulter immédiatement votre médecin traitant lorsque vous remarquez la présence de symptômes évocateurs que sont : la forte fièvre d’apparition brutale, les douleurs oculaires, les douleurs musculaires ou articulaires, la fatigue, les maux de tête, particulièrement s’ils apparaissent dans les 15 jours qui suivent un retour de voyage en zone tropicale.
Quelles sont les personnes à risque ?
La dengue est une maladie qui touche sans distinction aussi bien les nourrissons, les jeunes enfants que les adultes. Il n’existe donc pas une catégorie de personnes, plus à risque que d’autres. Cependant, les personnes qui vivent dans les zones où circule fortement le virus sont les plus exposées.
Quels sont les pays les plus exposés à la dengue ?
La dengue est aujourd’hui considérée par l’OMS et les autorités comme une maladie réémergente. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, près de 50 millions de cas surviennent chaque année. Parmi eux, on note chaque année 500 000 cas de dengue hémorragique qui sont mortels dans plus de 2,5% des cas. La dengue a tendance à gagner de nouvelles zones géographiques, étant bien aidée par la globalisation de l’économie et l’augmentation des échanges des biens et des personnes. Elle se développe de plus en plus dans des milieux urbains, et crée des épidémies d’une plus grande importance. Pire, les formes graves de cette maladie se manifestent de plus en plus fréquemment lors des épidémies récentes.
Il y a environ deux milliards et demi de personnes dans des zones à risque. La maladie sévit principalement dans l’ensemble de la zone intertropicale. Limitée pendant de nombreuses années à l’Asie du Sud-est, la dengue ne cesse de s’étendre au Pacifique Sud, à l’Océan Indien, aux Antilles françaises et en Amérique Latine. Les cas annuels enregistrés dans cette dernière région, ont été multipliés par 60 entre 1989 et 1993 comparativement à la période qui a précédé (1984-1988).
Les deux premiers cas autochtones d’Europe ont été enregistrés en 2010 mais en 2019, le moustique vecteur était implanté dans 51 départements de la France. Le virus de la dengue circule régulièrement dans les départements français des Amériques comme la Martinique, la Guyane, la Guadeloupe mais aussi dans les îles françaises du pacifique et de l’océan indien.
Quels sont les modes de transmission de la dengue ?
La dengue se transmet par deux moyens que sont la transmission vectorielle et la transmission par les produits d’origine humaine.
La transmission vectorielle
La plupart du temps, c’est par des moustiques vecteurs qu’est transmis le virus de la dengue. Comme vous le savez déjà, il s’agit des moustiques du genre Aedes, essentiellement Aedes aegypti et Aedes albopictus (moustique tigre). La dengue est une maladie qui sévit principalement en zone tropicale et inter tropicale et c’est dans ces zones que les vecteurs Aedes aegypti et Aedes albopictus sont présents. Par ailleurs, Aedes albopictus est également présent en zone tempérée, dont l’Europe, y compris en France métropolitaine, où on enregistre déjà quelques épisodes de transmission.
En ce qui concerne leur présence sur le territoire français, on peut retrouver le moustique Aedes aegypti aux Antilles, en Guyane et à Mayotte et le moustique Aedes albopictus, sur l’île de la Réunion et aussi dans plusieurs départements métropolitains.
Ces moustiques se développent majoritairement en zone urbaine et, ne se déplacent pas beaucoup au cours de leur vie. Les femelles des moustiques Aedes pondent leurs œufs dans des gîtes où l’eau est stagnante. Cela est nécessaire au développement larvaire. Elles choisissent donc des soucoupes, des vases, des gouttières mal vidées, des pneus usagés, des déchets divers qui contiennent de l’eau stagnante, mais aussi des creux d’arbres, des plantes susceptibles de former une rétention d’eau (comme les bambous, etc.). Toutefois, les principaux lieux de ponte de ces moustiques sont les gîtes de nature, créés par l’homme.
Les moustiques Aedes ne piquent que pendant la journée avec un pic d’agressivité, au lever du jour ainsi qu’au crépuscule. Lorsqu’il pique une personne infectée en phase virémique, le moustique Aedes prélève le virus dans le sang de celle-ci. Il s’en suit alors la phase dite extrinsèque pendant laquelle, le virus se multiplie dans le moustique pendant une durée de 10 jours environ. Après cette phase, ce moustique peut lorsqu’elle pique une nouvelle personne, lui transmettre le virus et l’infecter.
Pour la dengue, la phase virémique chez une personne infectée démarre 1 à 2 jours environ avant le début des signes cliniques et dure jusqu’à une semaine après.
La transmission par les produits d’origine humaine
Le virus de la dengue peut, de manière très rare, se transmettre par la transfusion ou la greffe d’organes ou de cellules.
Comment se passe le diagnostic de la dengue ?
Le diagnostic de l’infection par le virus de la dengue se fait par des techniques qui permettent soit :
- De détecter des antigènes viraux, le génome viral ou le virus : Les technique employées dans ce cas sont l’amplification génique (RTPCR), recherche de l’antigène NS1, culture virale. L’antigène NS1 n’est pas recommandé en France métropolitaine puisqu’il présente un intérêt limité dans les zones où la maladie n’est pas très développée ;
- De détecter des anticorps :La technique utilisée dans ce cas est la sérologie.
Les anticorps IgM font leur apparition 5 jours après la manifestation des signes cliniques et persistent en moyenne pendant 2 à 3 mois. Quant à eux, les anticorps IgG apparaissent peu après ou en même temps que les IgM et persistent pendant toute la vie du patient. Lorsqu’il n’y a que les anticorps IgG seuls qui sont présents, le diagnostic de la dengue ne peut être posé qu’en cas d’augmentation d’anticorps (IgG), sur des prélèvements sanguins successifs. Et ceci, dans un intervalle minimum de 10 jours, indiquant une infection récente.
Les tests précoces par RT-PCR doivent être privilégiés au détriment de la sérologie, à cause de leur spécificité bien supérieure à celle-ci. Il est très capital de réussir à identifier avec précision, la date de démarrage des signes (DDS), afin de guider les examens. Voici la démarche diagnostic que recommande le plan ministériel « anti-dissémination du chikungunya et de la dengue » :
- L’amplification génique (RT-PCR) jusqu’à 5 jours, après le début des signes (J5) ;
- RT-PCR et sérologie entre le 5è et le 7è jour ;
- La sérologie après le 7è jour avec un second prélèvement de confirmation, au plus tôt 10 jours après le premier prélèvement.
Ces prélèvements sanguins respectifs peuvent être réalisés par n’importe quel laboratoire d’analyses et de biologie médicale. Chaque échantillon prélevé doit cependant être accompagné d’une fiche de renseignements cliniques.
Comment prévenir la dengue ?
Il est possible de prévenir la dengue et cela repose aussi bien sur des actions individuelles que sur des actions collectives.
Les actions individuelles de prévention
Un vaccin dénommé Dengvaxia a été développé pour prévenir la dengue. Cependant, la HAS a très vite rendu 2 avis défavorables respectivement en 2018 et 2019, quant à l’utilisation de ce vaccin comme moyen de lutte contre la dengue dans les départements français d’Outre-mer.
En effet, le vaccin n’est indiqué que chez les personnes âgées de 9 à 45 ans qui vivent dans des zones d’endémie. Aussi, nécessite-t-il un contrôle sérologique pré vaccinal, afin d’écarter de la vaccination, les personnes séronégatives vis-à-vis de la maladie. Une exclusion qui se justifie par le fait que le vaccin présente un risque de forme sévère de dengue chez ces personnes en cas d’infection ultérieure.
À l’heure actuelle, il n’existe aucun test de dépistage d’antécédent d’infection par le virus de la dengue de bonne qualité, pour la mise en œuvre d’un tel dépistage au niveau de toute une population. Toutefois, la HAS pense que l’utilisation du vaccin Dengvaxia peut être proposée aux populations des territoires français d’Amérique, à condition que ces dernières apportent la preuve documentée d’une infection antérieure par le virus de la dengue confirmée virologiquement.
Ainsi, la meilleure façon de prévenir individuellement la dengue est donc d’éviter les piqûres de moustiques. A cet effet, l’ARS conseille :
- D’utiliser un répulsif cutané sur les zones de peau découvertes, de préférence le matin et en soirée, prescrit par un pharmacien ;
- De porter des vêtements amples et couvrants, si possible de les imprégner d’insecticide pour tissus ;
- D’utiliser des moustiquaires à berceau pour les bébés ;
- D’utiliser si nécessaire, des grillages-moustiquaires sur les portes et fenêtres de la maison ;
- D’utiliser les diffuseurs électriques dans les habitations, uniquement à l’intérieur ;
- D’utiliser les ventilateurs ou les climatiseurs qui gênent les moustiques ;
- D’utiliser les serpentins insecticides, uniquement en extérieur.
Toujours dans le même sens, il convient pour limiter le développement des moustiques autour de son domicile :
- De vider, ranger ou éliminer tout bocal ou récipient pouvant contenir de l’eau ;
- De nettoyer les caniveaux et gouttières ;
- De rendre hermétiques les réserves d’eau, en les couvrant avec une moustiquaire ou du tissu ;
- D’éviter les dépôts sauvages de déchets.
Les actions de prévention collective et lutte antivectorielle
La prévention et la lutte collectives contre la dengue, reposent sur la lutte antivectorielle et la lutte communautaire.
Comme l’indique son nom, la lutte antivectorielle revient à la lutte contre les vecteurs d’agents pathogènes, comme les moustiques dans le cas de la dengue. Dans son sens plus large, la lutte antivectorielle comprend la lutte et la protection contre ces insectes. Elle se base sur des méthodes qui varient selon les vecteurs mais aussi, selon les contextes épidémiologiques et socio-économiques. Ainsi, elle inclut la lutte biologique, la lutte chimique, la lutte génétique, l’éducation sanitaire, l’action sur l’environnement, la mobilisation sociale et l’évaluation permanente de toutes ces méthodes.
L’objectif de la lutte antivectorielle est d’aider au côté d’autres actions de santé publique, à diminuer les risques qu’une maladie s’installe de façon durable dans une région ou les risques d’épidémisation. Elle contribue également à diminuer la transmission d’agents pathogènes par des vecteurs et à gérer les épidémies de maladies à vecteur, le tout dans un cadre stratégique bien formalisé.
Ainsi, la lutte antivectorielle contre la dengue à l’échelle de territoires se fait par des opérateurs publics de démoustication. Elle se fait de façon chimique à travers 2 composantes que sont :
- La larvicide : Comme l’indique son nom, l’action de cette composante est dirigée spécifiquement contre les larves de moustiques.
- L’Adulticide : À l’opposée de la première, l’action de celle-ci est dirigée spécifiquement contre les moustiques adultes.
Quant-à elle, la lutte communautaire qui incombe la responsabilité de tous, repose sur :
- La destruction des potentiels gîtes de larves autour des habitations ;
- La prise de mesures individuelles, pour se protéger contre les piqûres de moustiques.
Comment se fait le traitement de la dengue ?
À ce jour, il n’existe encore aucun traitement curatif spécifique efficace. La prise en charge des patients est avant tout symptomatique. En l’occurrence, il s’agit de la douleur et de la fièvre, qui sont traités avec des antalgiques et des antipyrétiques. En raison du risque hémorragique, l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont contre-indiqués.
Quelques remèdes de grand-mère pour soulager les personnes souffrant de la dengue
En effet, on retrouve sur internet, de nombreux remèdes de grand-mère pour tenter d’apaiser un peu les malades, avec plus ou moins d’efficacité. En voici quelques-uns, même si la priorité en cas de symptômes est de se rendre chez le médecin.
Les feuilles de papaye
Les feuilles de papaye représentent sans aucun doute le remède le plus connu à La Réunion. Elles sont régulièrement transformées en jus, qui est utilisé pour faire baisser la fièvre des malades, mais également pour lutter contre les courbatures et la nausée. Ce jus semble faire son effet. Pour la concocter, il faut presser les feuilles de papaye, les écraser ou les passer à l’extracteur de jus. Le jus est à consommer plusieurs fois dans la journée.
Les infusions
D’après internet, les infusions de différentes épices et fruits seraient également capables de faire des miracles. Plusieurs possibilités s’offrent à vous à cet effet : un mélange de citron, thym, cannelle, oignon et miel, ou encore un citron pressé, de la cannelle en poudre, du miel, un canon de rhum et deux dolipranes à l’intérieur. Vous pouvez aussi essayer une infusion de galabert rouge, avec les feuilles et les fleurs. Certaines personnes recommandent également l’Artemisia annua. Pour stopper les nausées, vous pouvez préparer une tisane d’anis étoilé, ayapana, gingembre et clou de girofle .
L’infusion de feuilles de cerise avec de la peau d’orange soulagerait également le patient. Il va falloir ajouter deux gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée avec un cachet d’Efferalgan effervescent à l’intérieur de l’infusion.
Les bains
Il est également conseillé de prendre des bains pour lutter contre les courbatures ou la fièvre. Vous pouvez prendre un bain tiède avec de l’huile de menthe poivrée et de l’huile de romarin.
Boire beaucoup d’eau
De nombreuses personnes ne s’hydratent pas assez lorsqu’ils sont malades alors qu’il est essentiel de rester bien hydraté. Ainsi, vous devrez donc boire régulièrement de l’eau, afin de soulager les maux de tête ou les courbatures.
Consommer des fruits et légumes
Pour combattre la baisse du nombre de plaquettes dans le sang, consommez beaucoup de fruits et légumes, riches en vitamines. Prenez des oranges, des mandarines, du citron, de l’ananas ou encore des carottes.
Dengue et grossesse : quels risques pour la femme enceinte et le bébé ?
Soyez rassurées, attraper la dengue pendant une grossesse n’entraîne pas d’augmentation du risque de maladie ou encore moins, le risque d’aggravation de la maladie chez la mère. Le taux de malformations du bébé n’est pas non plus augmenté. Cependant, des cas de fièvre de dengue congénitale peuvent survenir occasionnellement. Par ailleurs, les avortements et les naissances prématurées sont plus fréquents chez les patientes atteintes de dengue. Le fœtus est infecté avant la naissance, au cours des dernières semaines de la grossesse. La vigilance clinique doit être maximale autour du 4è jour, après la naissance d’un bébé susceptible d’être infecté alors qu’il était encore fœtus.
En général, la dengue guérit en l’espace de deux semaines mais l’infection peut évoluer dans de rares cas vers une dengue grave. Cette forme sévère de la maladie est une complication qui peut être mortelle. Il n’existe pas encore un traitement spécifique contre la dengue et la seule façon de prévenir cette maladie est d’éviter de se faire piquer.