La prise de deux doses du vaccin BNT162b2 a vite montré ses limites en tant qu’élément atténuant le Covid-19. Face à cette nouvelle insuffisance, beaucoup se demandent si opter pour une troisième dose ne serait pas salvateur. Que faut-il faire ?
Les tests effectués avec le BNT162b2 en utilisant deux doses
Le vaccin BNT162b2 est permis d’utilisation dans au moins 117 pays à travers le monde. Lors d’un nouvel essai clinique réalisé sur des enfants d’au moins 12 ans ainsi que des adultes, deux doses de ce vaccin étaient administrées. Il en est ressorti que ces deux doses pouvaient protéger à 95% pendant une durée n’excédant pas les deux mois. Passée cette période, l’efficacité de ce vaccin ne faisait que dégringoler graduellement.
En outre, plusieurs autres études effectuées à grande échelle ont donné les mêmes résultats approximatifs. Le variant B.1.617.2 du virus a été retrouvé chez des personnes vaccinées, créant encore plus de stupeur. Ce variant a ainsi mis en exergue la faible capacité des deux doses du vaccin à résister dans le temps. Une nouvelle solution devrait être trouvée pour se prémunir du mal.
Tests réalisés sur des patients d’au moins 16 ans pour une troisième dose
Des essais cliniques ont été effectués par Pfizer sur des individus de 16 ans au moins, ayant déjà reçu les deux premières doses. Ces patients 6 mois après leur seconde dose ne présentaient aucun souci médical apparent. L’efficacité de ce vaccin a été vérifiée contre le Covid-19 sept jours après la troisième et dernière dose. L’intervalle entre la deuxième et la troisième dose était d’environ 10 mois.
Les résultats ont montré que trois doses du vaccin réalisées à un intervalle d’au moins 10 mois protègent dans 95,3 % des cas. Le vaccin BNT162b2 possède un ARN messager qui a été modifié par un nucléoside. Ce nucléoside est spécifique au coronavirus 2 qui donne des problèmes respiratoires aigus et sévères.
En somme, le vaccin BNT162b2 avait été trouvé comme efficace après deux doses. Mais, avec l’apparition d’un nouveau variant plus sévère, les deux doses ont vite fait de montrer leur limite. Ainsi, la prise d’une dose complémentaire n’est pas à écarter.