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Douleurs à l’ovaire : causes, symptômes et traitements

Les douleurs ovariennes font partie des plus grosses craintes de la gent féminine. Les causes des douleurs aux ovaires sont diverses et multiples. Elles peuvent provenir de causes gynécologiques, de causes pathologiques et même des causes non pathologiques. Lorsque les ovaires sont atteints, les douleurs se manifestent de diverses manières. Ces symptômes s’accompagnent souvent de signes cliniques qui indiquent la présence d’autres maux plus graves.

Comment fonctionnent les ovaires ?

Les ovaires sont des organes exclusifs au corps féminin. Ils entrent réellement dans leur rôle à partir de la puberté. Leur principal rôle se résume à la production des ovules.

En leur sein, les ovaires contiennent un total d’environ 400 000 follicules. Leur fonctionnement normal consiste à ce que l’un des deux ovaires amène un follicule à maturité à chaque cycle. Une fois l’ovaire libéré, l’ovule est capté par la trompe de Fallope par le biais de son extrémité large dénommée « pavillon ».

Il séjourne à l’intérieur de cette trompe jusqu’à ce qu’un spermatozoïde le féconde pour donner un fœtus plus tard. Dans le cas où il n’est pas fécondé, l’ovule meurt et se disperse. Le follicule qui a permis cette ovulation quant à lui, devient un « corps jaune », diminue de taille et finit par disparaître en fin de cycle.

Par ailleurs, les ovaires sont appelés à jouer un autre rôle. Ils participent à la production des hormones sexuelles comme les œstrogènes et la progestérone. C’est l’action de ces hormones qui régit le cycle menstruel et favorise l’ovulation et les règles.

Qu’est-ce qu’une douleur aux ovaires ?

En effet, les douleurs aux ovaires sont des douleurs au bas ventre, des irradiations de douleurs utérines. Elles sont plus situées au niveau du pelvis, dans le petit bassin. C’est d’ailleurs pourquoi, on les appelle encore des « douleurs pelviennes ». En fonction des cas, de la femme et de l’âge, ces douleurs peuvent être plus ou moins fortes. Les femmes sont plus exposées à ces maux entre le début de la puberté et la ménopause.

On distingue deux types de douleurs ovariennes. Les premières sont liées aux cycles menstruels : ce sont les algies cycliques. Les secondes, les algies chroniques quant à elles, n’ont pas de lien apparent avec les menstruations.

Généralement, les douleurs ovariennes proviennent des ovaires, mais elles peuvent avoir de nombreuses causes. Dans certaines circonstances, elles sont bénignes et passent rapidement. Mais, elles peuvent aussi être graves au point de nécessiter l’intervention d’un médecin.

Quelles sont les causes des douleurs à l’ovaire ?

Une douleur à l’ovaire peut avoir diverses origines. Parmi elles, on distingue les causes gynécologiques, les causes pathologiques et les causes non pathologiques. Les causes gynécologiques sont celles en rapport avec le fonctionnement normal de l’organisme pendant la période des règles.

Ovulation douloureuse

Chez les femmes en âge de procréer, des douleurs ovariennes peuvent survenir, et ce, de manière régulière. En effet, pendant le cycle menstruel, l’ovaire libère un ovule. Cette libération appelée ovulation est susceptible de provoquer des douleurs ovariennes.

Cet évènement se produit généralement vers le milieu du cycle (14e jour pour celles qui ont un cycle régulier). Ces douleurs interviennent donc pratiquement à la même période chaque mois et sont spécifiques à l’ovulation. Rassurez-vous, elles disparaissent au bout d’une journée. Cependant, il faut consulter si elles persistent sur une période plus longue.

Les règles

Des douleurs ovariennes peuvent également apparaître ou s’intensifier au début ou pendant les règles. Le terme médical pour désigner ces douleurs est : « dysménorrhées ». Ce phénomène est d’autant plus visible, chez les femmes présentant un terrain d’endométriose.

Si elle est réellement due à une endométriose, la douleur ovarienne démarre à la veille ou le jour des règles. La bonne nouvelle c’est qu’elle disparaît juste après les règles. Généralement, elle se calme après la prise des antalgiques.

Kystes ovariens

Une douleur ovarienne peut provenir d’un kyste ovarien fonctionnel, provoqué par un dysfonctionnement de l’ovaire. Il peut aussi s’agir d’un kyste organique qui s’est développé à partir d’un tissu de l’ovaire.

Généralement, le kyste se forme près du côlon. Plus il est gros, plus il appuie sur le côlon et plus la douleur est vive. En fonction de la localisation du kyste, la douleur peut se manifester sur la gauche ou sur la droite du corps. Elle donne à la patiente, l’impression d’une pesanteur sur le côté affecté.

Plus particulièrement, si un kyste ovarien fonctionnel a une taille de plus de 3 cm, il doit être traité ou retiré selon le cas.

Quant au kyste organique, il doit être retiré, quelle que soit sa taille et surtout s’il contient de la chair ou des tissus. D’habitude, il évolue et grossit sans régresser naturellement. La majorité de ces lésions sont certes bénignes, mais environ 10 % parmi elles sont qualifiées de « borderline ». C’est dire qu’elles sont constituées d’anomalies communes avec les cancers.

Un cancer de l’ovaire

Une tumeur à l’ovaire, qu’elle soit bénigne, maligne ou borderline, peut se dissimuler derrière des douleurs ovariennes. Il suffit d’un examen clinique ou encore d’une échographie pelvienne, pour distinguer une telle masse ovarienne. Il se verra encore plus clairement à l’aide d’une IRM.

Retenez que plus la tumeur évolue, plus la douleur s’intensifie. Lorsqu’il s’agit d’une tumeur maligne, il peut y avoir présence d’une eau (ascite) dans l’abdomen. En conséquence, le ventre grossit.

Des statistiques révèlent qu’environ 98 % des cancers de l’ovaire ne sont découverts qu’une fois le stade 3 atteint. C’est ce qui explique le mauvais pronostique qu’on observe dans la plupart des cas.

À la suite d’un rapport sexuel

La présence d’un kyste fonctionnel peut provoquer des douleurs aux ovaires après un rapport sexuel. En effet, cette douleur n’est pas due à l’ovaire. Elle provient plutôt d’une rétroversion de l’utérus.

Lorsque l’utérus est rétroversé, le pénis a tendance à heurter le col de l’utérus. C’est donc un problème mécanique qui provoque une gêne et même des douleurs.

Une grossesse extra-utérine

Les douleurs ovariennes associées à un retard de règles, peuvent être évocateurs d’un début de grossesse ou même d’une grossesse extra-utérine. Dans ce cadre de la grossesse extra-utérine, cela signifie que la grossesse est localisée dans l’ovaire et non dans la trompe de Fallope.

Il est vrai que cette coïncidence se produit très rarement, mais il faut se dépêcher de consulter un médecin au cas où elle survient. Il faut effectuer un test de grossesse pour confirmer qu’il s’agit bien d’une grossesse. Le cas échéant, il faut réaliser une échographie pelvienne pour identifier une potentielle grossesse extra-utérine.

Une infection

Il existe plusieurs formes d’infections susceptibles de provoquer des douleurs à l’ovaire. Commençons par l’abcès ovarien. Il survient généralement chez les femmes qui présentent déjà des pathologies infectieuses, à l’instar de la salpingite. Cette dernière est une infection qui atteint l’une ou les deux trompes.

La salpingite elle-même peut être causée par une IST (infection sexuellement transmissible). Elle peut provenir de nombreux autres facteurs, comme la pratique d’un examen endo-utérin, la pose ou encore l’infection d’un organe à proximité de l’appareil (l’appendicite par exemple).

Son diagnostic s’effectue d’abord à base des signes. La femme atteinte a d’importantes pertes jaunâtres et purulentes. Par suite, l’on peut effectuer une échographie pelvienne dont l’observation permettra de confirmer ou d’infirmer le diagnostic. S’il est confirmé, le médecin pourra conseiller un traitement basé sur des antibiotiques.

Le syndrome des ovaires polykystiques

Un dérèglement hormonal des ovaires ou du cerveau peut provoquer un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Ce dysfonctionnement cause une sécrétion abondante de testostérone (hormone masculine) et d’androgènes. Cette surproduction quant à elle, entraîne une production importante de kystes.

Les symptômes se manifestent différemment d’une femme à une autre. Ils peuvent être légers et passagers chez une femme, alors qu’ils se montrent sévères et handicapants chez une autre.

Le traitement de cette pathologie est seulement symptomatique. Il consiste en un traitement médicamenteux aidé d’une amélioration de l’hygiène de vie et d’un accompagnement psychologique. On dénombre environ 1 femme sur 10, souffrant de ce dérèglement hormonal pathologique.

Un stérilet

La pose d’un stérilet est normalement suivie de douleurs aux ovaires. Ces douleurs sont connues pour disparaître après un bout de temps. Mais des douleurs ovariennes peuvent apparaître dans le cas de certaines anomalies. Cela arrive notamment lorsque le stérilet a été mal posé, lorsqu’il provoque une infection ou encore lorsqu’il se déplace.

Lorsque ces douleurs apparaissent, il arrive qu’elles s’accompagnent de saignements hors règles et des crampes au bas ventre. Lorsque vous ressentez ces signes après la pose d’un stérilet, il est conseillé de prendre rendez-vous pour les faire retirer.

Les effets secondaires d’une fécondation in vitro

Il peut arriver qu’une fécondation in vitro agisse trop sur les ovaires. C’est surtout le cas, lorsque la stimulation est trop forte. Une telle situation favorise le développement des kystes ovariens qui provoquent à leur tour des douleurs ovariennes.

Dans une telle situation, vous devez informer votre médecin. Il devra diminuer l’intensité de la stimulation. Il pourra l’adapter aux capacités de vos ovaires. Toutefois, il devra aussi effectuer une échographie pour vérifier l’apparition d’éventuels kystes.

Quels sont les symptômes d’une douleur aux ovaires ?

Les douleurs ovariennes se manifestent au niveau du petit bassin situé derrière l’utérus. Ces douleurs pelviennes sont plutôt des sensations de pincement ou de brûlure au niveau du bas ventre. Il arrive même qu’elles soient confondues à des douleurs abdominales. On les confond également à une douleur de la vessie ou de l’utérus.

Lorsque la douleur est située du côté droit, elle se confond à une douleur de l’appendice qu’on pense à une douleur du côlon lorsqu’elle apparaît du côté gauche.

Quoi qu’il en soit, il est important de consulter un médecin si elles persistent. Il faut également consulter un spécialiste de la santé lorsque ces douleurs sont associées à un certain nombre de signes.

Quels sont les signes alarmants lors des douleurs ovariennes ?

L’association de ces douleurs à certains signes cliniques est inquiétante et nécessite une consultation. Vous devez donc consulter lorsque vos douleurs sont très fortes, brutales ou encore lorsqu’elles ne passent pas après un certain temps.

Vous devez également consulter lorsque :

  • Votre cycle menstruel dure plus que d’habitude ;
  • Vos règles s’étendent sur plus d’une semaine ;
  • Vos règles sortent plus abondamment que d’habitude ;
  • Vous avez des saignements outre que celles des règles ou pendant la ménopause ;
  • Vous avez des saignements après avoir effectué un test de grossesse positif ;

Si en plus des douleurs, vous subissez des troubles digestifs (comme la constipation et la diarrhée) ou des troubles urinaires (comme les douleurs ou brûlures pendant la miction), vous devez prendre rendez-vous.

Tous les signes peuvent cacher d’autres maladies plus graves qu’il urge de prendre en charge.

Quels sont les examens à effectuer en cas de douleurs aux ovaires ?

Les potentielles causes des douleurs ovariennes sont multiples. C’est pourquoi lors de la consultation, le médecin est tenu de faire un certain nombre d’examens pour identifier la véritable cause du mal. Ainsi, il pourra apporter un traitement adapté.

Le médecin pourrait commencer par une échographie. Elle peut être par voie sus-pubienne ou encore par voie endovaginale. Elle permettra de visualiser les ovaires, et déceler d’éventuelles anomalies.

Il pourrait ensuite effectuer une série d’examens sanguins. Ces examens devront rechercher la présence et le taux de certains éléments dans le sang. Ces différents relevés pourraient révéler d’éventuelles anomalies qui seraient signe d’une pathologie ou d’une autre.

Une laparoscopie ovarienne peut également s’avérer utile. Sous anesthésie générale, une incision sur l’abdomen permet d’insérer une sonde optique. Cette dernière permet d’observer la cavité abdominale, et particulièrement les ovaires, à la recherche d’éventuels problèmes.

On pourrait aussi procéder à une IRM. Les images obtenues par résonnance magnétique sont susceptibles de révéler la présence ou non de maladies ou de dérèglements expliquant des douleurs ovariennes. Il en est de même pour le scanner des ovaires.

La ménopause et les douleurs ovariennes

Lorsque la femme atteint la ménopause, il est évident que ses ovaires se mettent au repos. Cette étape de la vie physiologique ne devrait donc pas provoquer des douleurs ovariennes. D’ailleurs, il n’y a plus de cycle menstruel susceptible de créer des dommages. Les douleurs ovariennes après la ménopause sont donc anormales et devraient faire l’objet d’une consultation dans les plus brefs délais.

Douleurs aux ovaires et torsion ovarienne

Les torsions ovariennes sont des évènements plutôt rares dans la vie des femmes en général. Néanmoins, elles ne sont pas impossibles chez les femmes qui ont l’âge de procréer. Lorsqu’elles se produisent, l’ovaire se tord et la patiente ressent de fortes et subites douleurs à gauche ou à droite de la zone pelvienne. Ces douleurs peuvent être intenses au point de provoquer des nausées suivies de vomissements.

Douleurs aux ovaires et autres douleurs

Il existe un phénomène tout à fait normal qui combine les douleurs ovariennes à d’autres douleurs chez la femme : les règles. Lors des règles, la femme en âge de procréer subit non seulement des douleurs ovariennes, mais aussi des douleurs au bas du dos, ainsi qu’à la tête.

Comment traiter une douleur à l’ovaire ?

Le traitement de douleurs ovariennes dépend fondamentalement de sa cause. Toutefois, il existe des moyens simples pour calmer la douleur en attendant de consulter un médecin.

Calmer rapidement une douleur

Lorsque vous ressentez des douleurs à l’ovaire, il est recommandé de passer une source de chaleur raisonnable sur le bas ventre. Vous pouvez utiliser une bouillotte par exemple. Il n’est pas non plus exclu de prendre un bain chaud ou une douche chaude. Cela permet de détendre les contractures. Il est parfois recommandé de passer une poche de glace sur le bas du ventre.

Par ailleurs, vous pouvez faire usage de certains médicaments. Il s’agit notamment d’antalgiques (comme le paracétamol), d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou encore des antispasmodiques (comme le Spasfon). Toutefois, il faut vérifier que vous ne présentez pas de contre-indications pour ces médicaments.

Traitement de la cause d’une douleur ovarienne

Lorsque la douleur à l’ovaire persiste, il ne faut surtout pas persister dans l’automédication. Il est vivement recommandé de consulter un médecin. Les examens cités plus haut lui permettront de réaliser un diagnostic formel. Ainsi, il pourra prescrire un traitement adapté.

Par exemple, dans le cadre des causes pathologiques, le médecin envisage un traitement anti-inflammatoire suivi ou non de l’usage des antibiotiques.

Dans certains cas, le médecin prescrit une intervention chirurgicale d’urgence. Cela arrive plus souvent face à certaines pathologies comme les grossesses extra-utérines ou encore les torsions ovariennes.

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