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Enclouage verrouillé pour les fractures diaphysaires du fémur: procédure et risques

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Enclouage verrouillé du fémur

L’enclouage verrouillé est une méthode de fixation de fragments qui s’est développée dans les années 1970 et 1980. Lorsqu’elle a été administrée, elle a été bien accueillie comme moyen efficace d’obtention d’une consolidation rapide des fractures diaphysaires du fémur. Elle reste un traitement courant pour les fractures diaphysaires du fémur aujourd’hui encore, mais pas seulement. Ainsi, découvrez dans cet article les procédures et les risques de l’enclouage verrouillé.

Présentation de l’enclouage verrouillé lors des fractures diaphysaires du fémur

L’enclouage verrouillé est une méthode de fixation qui utilise une vis pour maintenir les fragments du fémur et qui permet d’éviter l’infection et les complications. Il est utilisé pour le traitement de différents types de fractures diaphysaires du fémur : celles qui ont une courbure exagérée, celles qui ont une fracture complète et celles qui ont une fracture incomplète.

La fracture diaphysaire du fémur se produit lorsque l’os est endommagé à sa partie supérieure, au-dessus de la rotule et au-dessous de l’articulation fémorale.

De plus, les fractures diaphysaires de fémur sont une fracture très fréquente chez les personnes âgées. Elles touchent environ 15 % des personnes âgées et 1 % des jeunes adultes. Les personnes atteintes d’ostéoporose sont plus susceptibles d’en souffrir, car elles ont moins d’os et donc moins de surface pour protéger leurs organes internes. Les fractures diaphysaires touchent également la partie distale du fémur et peuvent être causées par une chute, un accident de voiture ou un accident domestique.

Par ailleurs, le fémur est l’os le plus long du corps humain. Il est composé d’une diaphyse, qui s’étend de la clavicule au sacro-iliaque et de deux bouts, la tête et le bord interne.  Les fractures diaphysaires du fémur sont des fractures de l’os qui se produisent dans la partie supérieure de la jambe. Ces fractures peuvent être causées par un traumatisme ou une maladie entraînant une pression sur le genou pendant une longue période de temps.

En outre, l‘enclouage verrouillé est une méthode de fixation des fractures diaphysaires du fémur. La fracture est suturée et maintenue en position par un cadre de fixation qui est lui-même fixé au squelette. Ce système permet de réduire la fracture avec une force équivalente à la force d’extension du ligament croisé antérieur. Ensuite, le squelette du patient est fixé par des vis, ce qui permet d’empêcher le squelette de bouger.

Procédure d’un enclouage verrouillé

En général, le traitement commence par une phase de repos pour réduire la douleur et l’hyperexcitabilité musculaire. Le repos signifie que le patient ne peut pas se servir de sa jambe pour marcher ou bouger pendant quelques semaines ou plus. Ensuite, vient le procédé lui-même.

L’enclouage verrouillé est une méthode de fixation du fémur diaphyse. Il consiste en une couronne de vis qui sont insérées dans l’os afin de maintenir la fracture en place et ainsi éviter sa propagation. Les vis sont placées de manière à ce qu’elles soient alignées avec les canaux nerveux et artériels du fémur, ce qui permet à ces canaux de rester sains pendant toute la durée de l’intervention.

Voici les étapes qui sont suivies lors de l’enclouage verrouillé, pour soigner les fractures diaphysaires du fémur:

  • Placer le patient en décubitus dorsal avec les jambes allongées.
  • Appliquer un anesthésique local sur la face antérieure de la cuisse et appliquer un garrot de manière proximale.
  • Utiliser une scie oscillante pour couper à travers l’os et les tissus mous, en prenant soin d’éviter de blesser le faisceau neurovasculaire (NVB).
  • Retirer tous les spicules osseux qui peuvent avoir été générés lors de l’insertion de l’instrumentation et exposer le site de fracture avec une fraise ou une gouge.
  • Marquer la taille du clou intramédullaire requis, en fonction du diamètre maximal du tibia, de la largeur du petit trochanter et de la longueur de l’espace de fracture du fémur.
  • Placer un clou intramédullaire dans un sac stérile et l’insérer dans le canal médullaire avec un léger mouvement de torsion, jusqu’à ce que la pointe atteigne le cortex. Ensuite, retirer lentement le fil tout en faisant tourner le clou de manière à ce qu’il soit parallèle à l’axe du canal médullaire.

Une fois le processus d’enclouage verrouillé terminé, le patient devra être pris en charge par un infirmier. Il pourra ensuite commencer sa récupération, qui comprendra des injections quotidiennes et des bandages plus serrés que les premiers jours.

Par ailleurs, l’enclouage verrouillé peut être ajusté par la prothèse. Ainsi, il existe plusieurs types de prothèses pour les fractures diaphysaires. Il y a les prothèses en titane et celles en acier inoxydable.

Pour réaliser un enclouage verrouillé, le chirurgien utilise un filet ou une attelle qui va servir à maintenir toutes les pièces déplacées ensemble, et éviter qu’elles ne se déplacent vers le haut ou en bas. Il doit également utiliser un appareil qui va permettre d’empêcher que les os ne se déplacent vers le haut et en bas.

Les risques de l’enclouage verrouillé dans le soin les fractures diaphysaires du fémur

L’enclouage verrouillé permet d’augmenter la probabilité de récupération de la mobilité articulaire et de la fonctionnalité post-opératoire, en particulier chez les patients jeunes et âgés. Cependant, il existe des risques de complications telles que :

  • Une fracture non consolidée ;
  • Une infection ;
  • Une insuffisance rénale aiguë (IRA);
  • Un épanchement artériel (EAR);
  • Un syndrome de Locker (syndrome du verrouillage);
  • Un ostéonécrose.

De plus, lorsque la fracture est associée à un déplacement osseux important, il est possible que la fixation par les vis ne suffise pas à éviter la luxation. Il serait également envisageable de noter des complications telles que la rupture de l’os ou une décoloration de la peau autour des clous.

Par ailleurs, les complications les plus courantes de l’enclouage verrouillé sont dues aux hématomes sous-cutanés, à l’hypotension artérielle et aux réactions allergiques. Aussi, une fracture mal consolidée peut entraîner la perte osseuse au niveau du site d’enclouage, et conduire à une perte de mobilité articulaire et à la formation d’une pseudarthrose. Cette dernière est une réaction inflammatoire qui va réduire la mobilité du genou, et provoquer une douleur chronique au niveau du bassin.

En outre, un enclouage verrouillé mal exécuté, peut provoquer un reflux sanguin vers le site d’enclouage. Ce qui va entraîner une hémorragie interne et la mort du patient.

Les risques sont également liés à la survenue d’une arthrose et au développement d’un gène à la mobilité. L’incidence de l’arthrose a été attribuée par plusieurs études, dont certaines ont abouti à des résultats contradictoires. Cependant, il est clair que cette complication peut survenir après l’intervention, particulièrement chez les patients âgés ou ceux ayant une prédisposition génétique à cette maladie.