Certaines personnes sont résistantes aux infections. Dans la majorité des cas, elles ne nécessitent pas de lourd traitement médical pour se rétablir. La réaction de l’organisme contre l’attaque d’un agent infectieux. L’immunoglobuline G est un élément essentiel du système de défense de l’organisme. Mais, quel est son rôle ? Quel est l’intérêt de contrôler le taux de l’immunoglobine ? Tour d’horizon.
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Le fonctionnement de l’immunoglobuline G
Connue sous le terme « anticorps », l’immunoglobuline G (IgG) est un élément qui participe activement à la défense de l’organisme. Cette protéine produite par la lymphocyte B constitue plus de 75% des immunoglobulines présentes dans l’organisme. Elle est présente dans le sang, les cellules et les fluides interstitiels.
Selon les résultats des études scientifiques, un nouveau-né reçoit une parties des immunoglobulines de leurs mères. Transmises par le placenta, ces anticorps restent dans leur organisme pendant 3 mois. Ce n’est qu’à partir de son quatrième mois que le bébé peut créer progressivement son propre système immunitaire.
La défense de l’organisme mûrit au fil des années. En effet, les immoglobines se diversifient et se multiplient au contact des antigènes.
Immunoglobuline G : quelle utilité ?
Avoir un système immunitaire fort est incontournable pour faire face aux infections. Pour y arriver, il est essentiel que le taux de l’immoglobine G dans l’organisme soit stable.
Tout comme la gammaglobuline, l’igG garantit une santé de fer :
- elle offre une protection optimale contre toute sorte d’infections ( bactériennes, fongiques, virales) ;
- elle élimine les toxines et les déchets.
Mais, comment tout cela sont-ils possibles ? En fait, lorsqu’un germe de maladie (pathogène) s’infiltre dans le corps, il est immédiatement identifié par un IGG spécifique. Ce dernier va se fixer sur ce germe pour signaler la présence d’une entité étrangère dans l’organisme. Par conséquent, les défenses de l’organisme réagissent pour éradiquer l’intrus.
Pour information, la production d’IGG augmente quand le corps est exposé à un virus ou bactérie. Lors de la première exposition à un indésirable, le corps cherche à produire l’anticorps correspondant, c’est-à-dire adapté aux caractéristiques de l’agent pathogène. L’organisme garde des copies des immunoglobulines créées, pour réagir rapidement en cas de nouvelle contagion.
Immunoglobuline G : interprétation et traitement
Il peut être utile de réaliser un contrôle du taux d’IGG chez le médecin, pour évaluer l’état immunitaire d’une personne. Ce contrôle, appelé électrophorèse des protéines, est réalisé à partir d’une prise de sang.
Pour un bébé et un enfant en bas âge, le taux normal d’immunoglobuline se situe entre 3,16 g/l et 1,78 g/l. Chez l’adolescent et l’adulte, ce taux doit se stabiliser autour de 7 à 16 g/l :
- un taux inférieur à ces normes peut signifier une insuffisance immunitaire acquise ou héréditaire, ce qui convient d’être traité par un médecin biologiste expérimenté ;
- un taux élevé peut être le signe d’une infection de bactéries ou de virus.
Un taux d’immunoglobuline G instable ou anormal affaiblit les défenses de l’organisme face aux infections. Pour traiter un déficit d’anticorps, le médecin peut prescrire des médicaments à base d’antibiotiques ou injecter de l’anticorps par voie intraveineuse. Le premier traitement est utilisé en cas de maladies auto-immunes tandis que la deuxième sert à guérir une infection aiguë.
Immunoglobuline G et Covid-19 : quels liens ?
En cas de contact, les lymphocytes B produisent des anticorps adaptés qui luttent contre le SARS-CoV-2, le virus responsable de la maladie du Covid-19. La quantité de cet IGG spécifique dépend du degré d’atteinte au virus. Elle est donc différente pour une personne qui a été atteinte d’une forme bénigne et d’une forme grave. Sachez que l’immunoglobuline G ne peut pas lutter seul contre le virus du Covid-19 sans vaccination.
Outre le recours aux vaccins, diverses études sont menées actuellement partout dans le monde, afin que ces types d’anticorps puissent complètement immuniser contre le coronavirus. Cependant, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, des études de séroprévalence ont permis de constater quelques rares cas où des personnes ayant été vaccinées sont de nouveau infectées par le SARS-CoV-2. La raison d’une telle situation est toujours en cours d’étude par les scientifiques. L’OMS rassure toutefois l’existence de l’immunité collective, selon laquelle une population à majorité vaccinée contre le coronavirus sera moins exposée à ce même virus. La transmission de l’entité pathogène sera plus faible chez les personnes qui n’ont pas été vaccinées.