Accueil Maladies La colique néphrétique : qu’est ce que c’est ?

La colique néphrétique : qu’est ce que c’est ?

0
La colique néphrétique : qu’est ce que c’est ?

Certaines douleurs ressenties au niveau du bas du dos peuvent être dues à une colique néphrétique. Découvrez comment cette maladie se manifeste et quelles sont ses origines. Le texte qui suit vous expliquera également quelques astuces pour soulager les douleurs engendrées par ce type de colique.

La colique néphrétique

Une obstruction ainsi qu’une dilatation des voies urinaires sont à l’origine de la colique néphrétique. Elle concerne généralement les reins et l’uretère et est classée comme étant un symptôme plutôt qu’une maladie.

Le plus souvent, une sorte de petite pierre ou calcul formée par un bloc de sels minéraux se forme dans ces voies urinaires. Cette dernière va alors gêner l’écoulement normal de l’urine et nécessite un traitement d’urgence afin de soulager les douleurs de la personne atteinte.

La manifestation de la colique néphrétique reste une douleur intense et soudaine au niveau du dos. Il faut également savoir que cette affection expose la personne atteinte à des risques d’infections. Cette dernière peut également avoir les reins abîmés à cause de l’augmentation de la pression.

Causes de la maladie

La colique néphrétique est rappelons-le causée par un obstacle situé au niveau des voies urinaires. Ce dernier est dans la plupart des cas soit une lithiase urinaire, soit un calcul rénal. Ainsi, ces petites pierres vont gêner voire bloquer l’uretère, empêchant ainsi l’écoulement de l’urine.

Il faut cependant savoir que les reins continuent normalement à produire de l’urine et cela engendre une hyperpression. Ce phénomène va alors entraîner la formation de douleurs intenses. Néanmoins, d’autres causes peuvent également être à l’origine de la colique néphrétique :

  • Une tumeur des voies rénales
  • Des ganglions
  • Une tumeur pelvienne
  • Une inflammation de l’uretère
  • Une fibrose de la zone…

Les facteurs de risques

Différents facteurs peuvent favoriser la manifestation d’une colique néphrétique. Parmi eux :

  • Les infections urinaires hautes
  • Une grande consommation de charcuteries et d’abats
  • Des antécédents familiaux de lithiase
  • La déshydratation
  • Des malformations anatomiques du rein

Des pathologies comme le diabète, la diarrhée, l’hyperparathyroïde ou la goutte favorisent également l’apparition de cette maladie. L’obésité tout comme la prise de certains médicaments sont aussi des facteurs de risque de la colique néphrétique.

Les symptômes

D’un point de vue général, la manifestation de la colique néphrétique est une douleur soudaine qui survient le matin ou dans la nuit. Cette dernière provient du dos et se déplace progressivement vers l’abdomen, l’aine et puis les organes génitaux. Par conséquent, il est assez difficile pour l’individu de trouver une position qui puisse soulager la douleur.

Les symptômes caractéristiques

Ce sont :

  • Envie pressante d’uriner sans y parvenir
  • Douleurs brèves et répétitives de moins de 10 min à quelques heures
  • Apparition de certains symptômes digestifs
  • Présence de sang dans les urines

Le diagnostic

Il est tout à fait possible de diagnostiquer la colique néphrétique. Pour cela, des examens cliniques ainsi qu’une analyse d’urine doivent être réalisés. Des examens d’imagerie peuvent également aider pour déterminer cette maladie.

Conseils pour atténuer la douleur

La prise d’antalgiques est efficace pour réduire l’intensité de la douleur provoquée par la colique néphrétique. Néanmoins, en cas de complications, une hospitalisation urgente est recommandée. Ces dernières concernent une montée de fièvre, une diminution voire une disparition d’urine et bien évidemment des douleurs de plus en plus fortes.

Il est aussi possible de poser une source de chaleur d’environ 40 °C sur la zone douloureuse afin de la soulager. Cela est aussi efficace pour apaiser les nausées ainsi que l’anxiété. Pour les médicaments, le Naproxène ainsi que l’Ibuprofène sont souvent prescrits pour réduire la douleur. Ces derniers sont pris par voies orales.

La prise de paracétamol est aussi recommandée pour les cas de douleurs modérées. Dans le cas des femmes enceintes, un traitement à base de morphine est la méthode la plus adaptée. Certains médicaments comme l’acéclofénac, le diclofénac ou le coxibs sont néanmoins prescrits.