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La gale : Mode de contamination et Traitements appropriés

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La gale : Mode de contamination et Traitements appropriés
Un acarien de la gale

Affection causée par un parasite acarien nommé sarcopte, la gale est connue, pour être très contagieuse. Elle affecte l’organisme humain, grâce aux œufs des sarcoptes femelles, déposés sous la peau d’une personne et ce, peu importe l’âge, le sexe ou la nationalité. Près de 300 millions de personnes sont concernés par cette affection cutanée, qui se propage aisément dans tous les milieux. Même si l’affection de la gale est bénigne, il faut néanmoins la traiter avec rigueur selon les experts. Quels en sont donc les causes et symptômes ? Quels sont les traitements appropriés pour en guérir ? Focus sur la gale.

Quelle est l’origine de la gale ?

La gale – © Crédit : informationhospitaliere.com
La gale – © Crédit : informationhospitaliere.com

Le sarcopte est un parasite de la famille des acariens, à l’origine de la gale. Ce parasite invisible à l’œil nu, se nourrit essentiellement de sang et ne survit que quelques jours, loin du de la peau et d’un corps ôte. En effet, une fois fécondées, les femelles de cette espèce de parasite creusent des sillons, dans la première couche de l’épiderme, pour y déposer leurs œufs. Ces œufs éclosent entre trois ou cinq jours, pour donner naissance à des larves.

Les larves issues des œufs des sarcoptes femelles deviennent adultes, en deux ou trois semaines et vivent essentiellement sur la peau. Le nombre de parasites sur le corps d’un individu varie souvent en fonction du type de gale.  Le fait que ces parasites vivent sur la peau, permet d’expliquer le fait que la transmission de cette maladie se fasse par contact du corps à corps.

La mobilité des sarcoptes à l’origine de la gale est plutôt très bonne. Cet acarien peut se déplacer de plusieurs centimètres par heure, s’il est à la bonne température. Entre 25° et 30°C, l’acarien se déplace très facilement alors qu’il devient plus lent pour des températures inférieures à 20°C et meurt alors en 12 à 24 heures. Au-delà de 55°C, le parasite à l’origine de la gale meurt très rapidement.

Les personnes atteintes par la gale ont souvent tendance à se gratter très souvent. Cela provient de la réaction immunitaire du corps contre les parasites acariens, à l’origine de la gale. Si c’est la première infection par ces parasites, le corps réagit entre deux ou trois semaines alors que l’organisme des personnes infectées une fois déjà par les sarcoptes réagit entre deux ou trois jours. L’infection d’une personne par la gale dépend des autres personnes qu’il fréquente.

Comment attrape-t-on la gale ?

La gale se transmet généralement par un contact physique de peau, puisque les parasites à l’origine de cette infection cutanée vivent sur la peau. Une simple longue salutation ou encore un contact de peau avec de la transpiration, suffit pour que l’on transmette la gale à une autre personne. Un câlin d’un individu porteur à un autre, peu importe le sexe ou l’âge suffit pour faire passer la gale d’un individu à un autre.

La gale peut se transmettre aussi via des accessoires ou des objets inertes comme les draps, les plats, les vêtements, etc. Cette transmission est limitée car les parasites à l’origine de la gale ne survivent pas longtemps, au-delà du corps humain. La gale est également une infection classée dans la liste des infections sexuellement transmissibles. Lors des rapports sexuels entre les personnes, la transpiration accompagnée de chaleur, favorise la transmission de la maladie.

Il est également possible de contracter la gale, en ayant des interactions avec des animaux. Toutefois, les formes particulières de gale développées par les animaux, n’affectent pas beaucoup les hommes. Le corps humain, grâce à son système immunitaire, est habilité à éliminer très facilement les parasites de gale, provenant des animaux. La gale animale ne provoque pas de symptôme chez les humains mais, qu’en est-il du diagnostic de la gale.

Comment diagnostique-t-on la gale ?

Le diagnostic de la gale se base sur l’observation des symptômes visibles sur la peau. Les lésions sur la peau représentées par des sillons ou des vésicules, peuvent suffire à détecter cette infection bactérienne. L’observation de ces manifestations se fait sur les parties du corps comme les coudes, les aisselles, les appareils génitaux, les fesses, la cuisse et les espaces entre les doigts. Le reste des parties du corps comme le dos et le visage, est souvent épargné.

Les médecins utilisent souvent des substances comme l’encre de chine, pour détecter une infection à la gale. Le procédé stipule que l’encre soit appliquée sur les régions de la peau qui démangent ou qui sont rouges. Ensuite, l’encre est lavée à l’alcool. Enfin, après le lavage, si les parties lavées à l’encre de chine retiennent le produit ou apparaissent noires, on peut en déduire la présence des sillons donc, celle de la gale.

Il faut savoir que la recherche de cette infection cutanée peut être parfois difficile. Le grattage au niveau des sillons, permet de détecter au microscope, la présence des acariens à l’origine de la gale, même si ce n’est pas toujours le cas. Un résultat négatif du diagnostic de la gale ne doit pas empêcher de suivre un traitement, si l’on présente certains symptômes. Il est difficile de prévenir la gale. Le seul conseil pour l’éviter, c’est de limiter les contacts physiques avec d’autres personnes.

Quelles sont les différentes formes de gale ?

La gale existe sous plusieurs formes chez les humains ainsi que chez les animaux. Nous distinguons pour les formes humaines de gale quatre formes qui sont :

  • La gale commune ;
  • La gale des nourrissons ;
  • La gale croûteuse hyperkératosique ;
  • Les formes compliquées de gale.

La gale commune

Elle se fait diagnostiquer de manière clinique auprès d’un médecin. C’est la forme la plus connue de cette infection cutanée, qui a pour principal symptôme le grattage de la peau de manière permanente et surtout la nuit. Les démangeaisons ou prurit présentes chez les proches ou les personnes de son entourage, peuvent faciliter le médecin traitant dans l’orientation de son diagnostic.

La gale commune se manifeste souvent par des lésions cutanées, liées au grattage ou à la réaction immunitaire de l’organisme de manière inflammatoire, à la présence des sarcoptes dans la peau. Les lésions cutanées fréquentes sont : les stries linéaires, les petites croûtes, les griffures, les plaques de rougeur et la présence de sécheresse de la peau.

Les lésions cutanées spécifiques dans le cas d’une gale commune ne sont pas toujours apparentes. Il faut prendre le temps pour les rechercher de manière attentive. Les sillons et les vésicules perlées sont les premières lésions spécifiques de notre liste. Les sillons sont des lésions de quelques millimètres, en forme de lignes sinueuses alors que les vésicules perlées sont de  petites élevures, situées là où se loge le parasite.

L’observation des parasites à la base de la gale, se fait le plus souvent au niveau des sillons et des vésicules perlées, en utilisant un dermatoscope, posé sur la peau. Le sarcopte étant invisible à l’œil nu, cet appareil permet de l’observer pour en faire un diagnostic crucial nécessaire, afin de confirmer les symptômes de grattage intense. Il faut toutefois garder à l’esprit, que l’absence de cette observation ne signifie pas l’absence de la gale, car il est possible que les parasites soient en nombre très réduit.

En ce qui concerne les autres lésions spécifiques causées par la gale dans le cas de son apparence typique, elles sont presque toujours, d’origine immuno-allergique. Les nodules scabieux, les lésions nodulaires rouges ou violacées en relief, en dômes, de plusieurs millimètres, voire centimétriques, remarquées le plus souvent au niveau de la bourse de l’homme, forment l’ensemble de ces lésions spécifiques.

La gale commune peut virer à une gale profuse ou étendue si le diagnostic est tardif, si les traitements utilisés sont inadaptés ou encore, si l’on est face à un terrain immunitaire défavorable. Cette maladie très contagieuse peut être très difficile à diagnostiquer en cas d’absence des lésions. Il faut rapidement y songer quand les démangeaisons chroniques persistent.

La gale des nourrissons

Chez les tout petits, la gale prend souvent un aspect malin et trompeur. Elle est très apparente et atteint souvent les parties du corps comme le visage, les aisselles, les paumes des mains et les plantes des pieds sous forme des nodules scabieux ou des vésicules perlées selon l’endroit. Elle peut être désagréable pour les plus petits et le traitement doit suivre immédiatement pour qu’ils ne se grattent pas trop jusqu’à se blesser.

 La gale croûteuse hyperkératosique 

Cette forme de gale est courante chez les personnes présentant une baisse des défenses naturelles suite à une maladie. On la qualifie souvent de gale immunodépressive. C’est la forme de gale la plus fréquente chez les séniors, surtout quand ils vivent en communauté. Les maisons de retraite représentent leurs nids. Tout le corps est souvent atteint par cette forme de gale.

La gale croûteuse se manifeste sur la couche cornée de la peau, par un épaississement de cette dernière ainsi que par la présence des  squames et des croûtes et ce, de façon très étendue. Peu fréquente comme la gale commune, cette forme n’en reste pas moins, extrêmement contagieuse. Des milliers de sarcoptes se développent pour cette forme dans un segment de la peau.

Les formes compliquées de gale

Cette forme de gale présente souvent des lésions surinfectées. En effet, une autre bactérie nommée staphylocoque se joint aux sarcoptes pour coloniser entièrement la partie de la peau infectée. Ce phénomène est traité d’imprégnation des lésions. Dans la forme compliquée de la gale, les personnes avec une peau sèche peuvent facilement développer un eczéma, suite à l’intolérance du traitement par leur corps. Toutefois, ces formes sont très rares.

La gale animale

Elle est due à des sarcoptes qui ont pour spécificité de s’attaquer uniquement à des animaux. On parle alors de la gale du chien, du mouton, etc. L’humain peut contracter cette forme de gale, en touchant ces animaux mais il ne peut pas le transmettre à son tour à d’autres humains. La gale animale se manifeste chez les animaux par des démangeaisons comme chez l’humain.

Comment se traite de manière efficace la gale ?

Le traitement de la gale doit se faire, suite à un diagnostic clinique fait par un médecin généraliste ou un dermatologue. Celui-ci, en fonction du type de gale dont son patient souffre, pourra prescrire le traitement adéquat. L’individu porteur de la gale doit suivre de manière rigoureuse, les prescriptions du médecin, pour éradiquer le parasite et ne pas exposer son entourage à la contamination.

Les différents cercles des sujets-contacts

En raison de la contagiosité élevée de la gale, un patient souffrant de cette infection cutanée condamne son entourage à suivre le même traitement que lui. Il est recommandé d’identifier tous ceux avec qui l’on a été en contact pour limiter les risques de propagation de la maladie. A cet effet, le corps de la médecine nomme l’entourage d’un individu atteint par la gale, les sujets-contacts. Ces sujets-contacts sont classés en cercle selon leur proximité avec l’individu atteint par la gale. Les trois cercles sont :

  • Premier cercle : il concerne les personnes ayant eu un contact direct prolongé avec l’individu. Il s’agit directement de l’entourage familial, des partenaires sexuels et du personnel des soins infirmiers et de toilette aux patients hospitalisés;
  • Deuxième cercle : il concerne les personnes qui travaillent dans le même lieu que l’individu infecté;
  • Troisième cercle : Il concerne les proches des personnes qui travaillent dans le même lieu que l’individu infecté, ainsi que les personnes proches de l’entourage de ce dernier.

Le traitement pour éradiquer la gale est adapté, en fonction du cercle auquel appartient l’individu lié au porteur de la gale.

Le traitement de la gale de manière générale

En effet, le traitement de la gale ne se fait pas en une seule fois. Cette infection nécessite un double traitement complet, pour assurer la guérison entière d’un patient. Jusqu’à l’heure, il n’existe aucun traitement unilatéral actif sur les œufs du parasite. Le deuxième traitement que subit un individu atteint par cette infection a pour but, de tuer les bactéries issues des œufs qui ont éclos après le premier traitement.

En général, un traitement complet permet de prendre en compte l’individu touché par la gale, ainsi que son entourage et son environnement.

Le traitement de la gale commune

Pour traiter la gale sous la forme commune, deux types de traitements sont possibles pour les individus atteints. Il s’agit notamment du :

  • Traitement local : qui consiste à appliquer des lotions ou de la crème sur le corps ;
  • Traitement oral : qui consiste en l’usage des comprimés à avaler.

Pour l’instant, aucune preuve tangible n’existe pour permettre de recommander un de ces traitements à défaut de l’autre. Les deux sont relativement efficaces quand les instructions des spécialistes sont respectées. Toutefois, il est possible d’associer les deux traitements pour plus d’efficacité. Chaque cas de gale commune est particulier selon l’individu. Le médecin traitant devra adapter le traitement en fonction du patient.

Mode d’application du traitement local

En ce qui concerne le traitement local, deux médicaments sont disponibles pour traiter la gale et ils sont pris en charge dans la plupart des cas. Il s’agit de la perméthrine crème et du benzoate de benzyle en lotion. Selon les exigences du médecin traitant, un protocole d’application est soumis au patient. Chacun de ces médicaments doit être appliqué sur les lésions et les parties du corps qui démangent.

En fine couche, la perméthrine crème ou le benzoate de benzyle en lotion, doit être appliqué(e) sur toute la couche de la peau, sans omettre une partie. Les paumes des mains, les plantes des pieds, les organes génitaux et les plis, absolument tout doit y passer. Pour les peaux sèches, il faut l’utiliser après un bain. Par contre, c’est uniquement selon les recommandations du médecin, que le visage et le cuir chevelu doivent être traités.

Ces deux médicaments agissent selon un temps donné :

  • entre 8 à 12 heures et tout au moins 8 heures, toute une nuit pour la permethrine en crème ;
  • 24 heures pour le benzoate de benzyle en lotion.

Il faut toujours reprendre une douche ou un bain, pour laver et éliminer le médicament après usage.

Mode d’application du traitement oral

Ivermectine est le médicament indiqué pour la gale traitement, par voie orale. Cet antibiotique en comprimé est pris en charge par l’assurance maladie et doit être pris de manière orale le matin, avec un écart de deux heures au moins entre les repas. D’autres antibiotiques peuvent également servir, pour lutter efficacement contre la gale. La dose moyenne de 200 µg par kg de poids, est recommandée lors de la prise de ce médicament.

Le traitement de l’entourage

Les personnes dans le premier cercle d’un individu infecté par la gale doivent obligatoirement se faire traiter, en même temps que ce dernier. Même s’ils ne présentent aucun symptôme lié à la gale, on peut en déduire que le parasite est en phase d’incubation. L’environnement proche de ces personnes doit être aussi traité.

Le traitement de l’environnement

Dans l’environnement immédiat d’une personne infectée par la gale maladie, les objets inertes doivent aussi être traités. Il s’agit principalement d’une décontamination des vêtements, des autres objets et de son lieu d’habitation. Les vêtements portés depuis 3 jours en cas de gale commune et les vêtements portés depuis 8 jours en cas de gale profuse doivent être lavés à 60°C pour éliminer les parasites.

La literie, les draps, les couvertures, le dessus de lit, la taie, les oreillers et le linge de toilette doivent être traités pour la personne atteinte de la gale, et pour ses contacts proches. Le traitement consiste à les enfermer dans des sacs plastiques en les pulvérisant d’insecticide acaricide. Ils seront gardés ensuite dans le sac plastique pendant 4 heures de temps afin que tous les acariens présents soient tués avant de les laver abondamment à l’eau chaude ou froide.

Sans acaricide, il suffit de garder les vêtements dans les sacs en plastiques hermétiquement fermés et vidés de leur air pendant 4 jours afin de tuer tous les parasites. Les matériaux absorbants tels que les matelas, les fauteuils et les tapis en contact avec la personne atteinte de gale doivent être également lavés et aspirés dans tous les cas. Si la gale est hyperkératosique, ils doivent être en plus, vaporisés avec un spray acaricide.

Il faut rappeler qu’à partir de 60°C et en dessous d’une certaine température, les sarcoptes ont une durée de vie très réduite. Enfermer des vêtements dans un compartiment congélateur, peut se révéler être une bonne idée pour éliminer ces parasites. Le traitement de l’entourage et des objets inertes d’un individu atteint par la gale, se fait deux fois en deux semaines, pour s’assurer de son efficacité.

Le traitement de la gale infectée

Quand il s’agit de la gale infectée, il faut d’abord commencer par suivre un traitement à un antibiotique prescrit par un médecin avant de débuter le traitement de la gale deux jours plus tard.

Le traitement de la gale eczématisée et de la gale hyperkératosique

Dans le cas de la gale eczématisée, il faut privilégier un traitement par Ivermectine et par crème hydratante. En ce qui concerne la gale hyperkératosique, il faut associer le traitement local au traitement oral, pour plus d’efficacité. Cette forme très contagieuse de la gale nécessite que l’individu atteint par la maladie soit isolé et que, son environnement soit décontaminé.

Quel est le traitement de la gale dans les cas particuliers ?

Le traitement de la gale chez les femmes enceintes et allaitantes ainsi que chez les enfants représente des cas particuliers.

Le traitement de la gale chez les femmes enceintes et allaitantes

Pour traiter la gale chez les femmes enceintes, les médicaments comme la perméthrine crème, le benzoate de benzyle en lotion, et l’ivermectine peuvent être utilisés, peu importe le stade d’avancement de la grossesse. En ce qui concerne les femmes qui allaitent, il est plus recommandé d’utiliser le traitement oral par ivermectine.

Le traitement de la gale chez les enfants

  • L’ivermectine est recommandé chez les enfants à partir de 15 kg de poids. La dose à administrer aux enfants est calculée en fonction du poids de ces derniers. Pour faciliter la prise de ce médicament, il faut l’écraser dans leur laitage ;
  • La perméthrine crème est autorisée sur les enfants à partir de l’âge de deux mois, la quantité à appliquer est adaptée en fonction de l’âge de l’enfant ;
  • Le benzoate de benzyle en lotion est utilisable à partir de l’âge de un mois mais, il faut réduire son temps de contact avec la peau fragile des enfants en fonction de leur âge. A partir de deux ans, le protocole d’application de ce produit est le même que pour l’adulte.

Il faut toujours garder à l’esprit que peu importe le traitement, il faut reprendre le même procédé une semaine après pour maximiser son efficacité.

Quelles précautions prendre pour éviter la gale ?

Il est important de suivre les conseils suivants pour éviter de transmettre le parasite à l’origine des symptômes de la gale :

  • Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon pour éliminer les parasites sur la peau ;
  • L’isolement est requis pour une personne atteinte par la gale sur tous les plans ;
  • Le personnel de santé en charge du traitement d’un patient infecté par la gale doit se protéger, en portant des gants et une blouse à usage unique ou qu’il faut décontaminer par la suite.

Après le traitement de la gale, les démangeaisons peuvent perdurer sur plusieurs semaines. Il n’est pas recommandé de répéter le traitement contre la gale dans ce cas. Cela peut se révéler toxique ou irritant à long terme. Généralement, les crèmes hydratantes, émollientes et anti-inflammatoires dermocorticoïdes, sont prescrites en relais, pour limiter les démangeaisons persistantes et traiter les nodules scabieux d’origine immuno-allergique.

Enfin, un traitement de la gale incomplet ou mal fait peut conduire à une récidive de la maladie, ainsi qu’à sa propagation dans son entourage. Respecter les recommandations du médecin traitant de manière scrupuleuse est important pour l’éradiquer une fois pour de bon.