Ressentez-vous des irritations au niveau du vagin ? Ces symptômes peuvent émaner d’un grand nombre de problèmes. Le plus courant provient des organes sexuels externes : les démangeaisons de la vulve. Les causes de cette affection gynécologique sont nombreuses. Il existe également de nombreuses solutions, dont certaines sont naturelles. Zoom sur ces traitements faits à base de plantes et huiles naturelles pour traiter les démangeaisons de la vulve.
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Démangeaisons de la vulve : l’essentiel à connaître
Avant d’aborder la pathologie, il est important de mieux décrire la vulve ainsi que ses rôles. En effet, il s’agit d’un ensemble d’organes génitaux féminins situés à l’extérieur du vagin. Chargée de la protection du sexe, elle est située en dessous de l’abdomen, plus exactement entre le pubis et l’anus. Elle se caractérise par un aspect ovoïde présentant une fente médiane.
Encore appelée fente vulvaire, cette fissure subdivise la vulve en deux lèvres. Ces dernières recouvrent d’autres petites lèvres, dont le rassemblement forme le capuchon du clitoris. Il faut souligner que les lèvres inférieures se réunissent en avant et en haut. L’autre signe remarquable de la vulve est la pilosité en forme de triangle, située juste en dessus.
Ses attributions physiologiques sont de trois ordres à savoir : les rapports sexuels, la miction, l’accouchement. Ce qui implique que les causes de cette maladie sont multiples. À ce propos, l’origine la plus connue est l’utilisation d’un article de toilette inadapté à la fragilité de cette zone corporelle.
Les origines maladives des démangeaisons de la vulve
Outre les produits de toilette pouvant causer des irritations, il existe d’autres causes probables. Elles sont issues d’affections :
- Dermatologiques ;
- Infectieuses (bactéries et virus) ;
- Inflammatoires ;
- Irritantes.
Sur le plan dermatologique, les démangeaisons de la vulve se manifestent lorsqu’apparaissent le psoriasis et l’eczéma. La mycose vaginale et le lichen scléroatrophique font également partie de la liste de maladies à la base du symptôme.
En ce qui concerne les infections, elles peuvent être dues à un protozoaire ou à une bactérie. Un morpion, comme le pou du pubis, est aussi un facteur d’altérations. L’herpès ou le champion nommé candida albicans, produit également le même effet.
Lorsqu’il s’agit d’inflammation, il est fort probable que cela soit une vulvite. Elle se remarque par une forte irritation de la vulve. En plus de tous ces maux, il y a le cancer de la vulve. Cette tuméfaction entraîne des démangeaisons au niveau de l’organe.
Bon à savoir : Il est impératif de notifier que le prurit vulvaire n’est pas le seul signe clinique de ces différentes maladies. Il s’accompagne de douleurs, de brûlures, de rougeurs et de pertes vaginales.
Démangeaisons de la vulve : rapport sexuel et grossesse
Assurant les fonctions de reproduction et de grossesse, la vulve peut être irritée après usage des organes génitaux. Si l’affection est trouvée après un rapport sexuel, il est bien probable qu’il s’agisse d’une IST (infection sexuellement transmissible). Dans ce cas, les maladies récurrentes sont l’herpès vulvaire, l’infection aux morpions, un trichomonas ou une mycose vulvaire.
Pendant la période de gestation, la femme enceinte est vulnérable aux agents pathogènes comme le candida albicans. Il en ressort que les mycoses sont fréquentes et elles sont accompagnées de démangeaisons de la vulve.
Par ailleurs, il est crucial de souligner que les femmes ménopausées sont aussi exposées à cette pathologie. Elle est causée par une autre affection dermatologique appelée le kraurosis vulvaire.
Démangeaisons de la vulve : à quoi s’attendre en cas de complications éventuelles ?
Cette maladie de la vulve est un port d’entrée pour les microbes. Un non-traitement ou une mauvaise riposte entraînerait une infection locale. En effet, étant une source de grattage, le prurit vulvaire va provoquer des lésions.
À cela s’ajoute le fait que cette affection est un symptôme pour plusieurs pathologies du sexe. En effet, les démangeaisons de la vulve en sont l’une des premières manifestations. En les négligeant, le malade court le risque d’une aggravation. Ce qui pourrait porter atteinte à sa vie.
Comment se débarrasser du prurit vulvaire ?
Pour guérir de ce mal, assez dérangeant, il faut l’application d’un traitement. À ce propos, il existe deux types de médications à suivre. La première forme se compose des thérapeutiques, tandis que le second aspect est constitué d’astuces naturelles.
Pour ce qui est de la prise de médicaments, il faut d’abord consulter un médecin gynécologue. Ce professionnel de la santé se charge de pratiquer les examens nécessaires pour déterminer la cause du problème. Ainsi, il est en mesure de proposer la méthode adaptée. Pour pouvoir pratiquer les analyses, il faut obligatoirement un prélèvement mycobactériologique.
Les traitements proposés sont composés :
- D’antibactériens ;
- D’antifongiques ;
- D’anti-inflammatoires ;
- Des analgésiques.
Ces dernières thérapeutiques permettent de soulager la malade, des douleurs provoquées par l’irritation. Aussi, des savons calmants sont également prescrits pour atténuer la peine. Ils ont la particularité d’être fabriqués pour cette partie sensible du corps de la femme.
En outre, une totale guérison passe aussi par la tenue de certains comportements. D’abord, il faut une bonne hygiène vaginale. Cela passe par une bonne prise de soin du corps et l’usage de savons doux au niveau du sexe. Ensuite, le port de vêtements ou sous-vêtements trop serrés est totalement déconseillé. Enfin, il faut éviter de gratter la vulve, même si l’on sent des démangeaisons.
Démangeaisons de la vulve : les traitements naturels efficaces
Bien que les médicaments et les savons de toilette soient disponibles, les méthodes naturelles règlent également le mal. Ce sont de simples techniques élaborées sur la base des vertus naturelles de plantes ou d’huiles. Il s’agit entre autres de l’échinacée, de l’aloe vera, du pamplemousse et de l’huile de noix de coco.
Aloe vera
Cette plante est réputée pour ses qualités antifongiques et antibactériennes. Elle est donc appropriée pour éliminer les démangeaisons de la vulve. Son efficacité dépend de la cause de la maladie. À ce propos, l’aloe vera peut vaincre tous les types d’infections pouvant attaquer cette partie de l’appareil génital.
Pour profiter de ce remède, il faut appliquer un gel d’aloe sur la zone infectée. Ce traitement doit être maintenu jusqu’à la disparition des douleurs. Il est recommandé de le passer de façon quotidienne. Il est préférable de le faire le soir avant le coucher. Toutefois, il est possible d’en mettre courant la journée, à condition de ne pas être gênée par la sensation bizarre ressentie lors de la marche.
Huile végétale de coco
Antifongique naturel de nature, l’huile de coco est excellente pour diminuer une inflammation de la vulve. En plus, elle est un bon stimulant pour le système immunitaire. Son utilisation dans la lutte contre les démangeaisons requiert un préalable. En effet, l’huile de coco doit être mélangée avec de l’huile essentielle.
La dissolution se fait à hauteur d’une goutte d’huile essentielle pour, une cuillère à café d’huile de coco. Autrement dit, dans une cuillère à café d’huile de coco, il faut mettre une goutte d’huile essentielle. La solution obtenue de cette fusion est appliquée sur les parties infectées avec un coton. La dose journalière comprend 2 à 3 imprégnations. Le traitement doit être suivi jusqu’à l’extinction du mal.
La propolis verte
Fortement concentrée en flavonoïdes, la propolis verte est une antibactérienne efficace contre les candidas albicans. Elle est donc appropriée pour soigner le prurit vulvaire d’origine infectieuse. Les mycoses vaginales sont éliminées grâce à son application. Outre cette qualité, elle a aussi des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes remarquables.
Sa prise se fait sous forme de gélule. Pour ce qui est du dosage à respecter, il dépend de chaque organisme. Il est judicieux de faire référence à un professionnel pour connaître la posologie adaptée à votre corps. La gravité de la pathologie est aussi un facteur important à prendre en compte. En cas de persistance des symptômes, il faut revoir le médecin pour obtenir des conseils.
Condensé de pépins de pamplemousse
Il s’agit d’un extrait obtenu à partir des pépins du pamplemousse. Déjà, ce fruit est apprécié pour ses nombreuses vertus. Ses pépins recèlent aussi de nombreuses propriétés, dont les plus intéressantes sont celles antifongiques et antibactériennes.
En absorbant ce jus sur le court terme, le malade calme les irritations vulvaires. Pour obtenir une guérison complète, il faut une cure sur le long terme. Cependant, le traitement doit être suivi pendant 6 mois environ pour un résultat définitif.
Échinacée
Cette plante nord-américaine a la capacité de stimuler et de renforcer les barrières défensives. Cela permet d’épurer tous les agents nuisibles de l’organisme. Par la même occasion, les bactéries et les virus le sont également. De cette façon, les démangeaisons de la vulve sont détruites. Son application se fait localement pour un résultat optimal.
Les meilleurs remèdes de grand-mère contre les démangeaisons de la vulve
En restant dans la logique du naturel, il existe d’autres astuces contre les démangeaisons de la vulve. Ils sont au nombre de trois et s’articulent autour du vinaigre de cidre, du yaourt et de l’ail.
Vinaigre de cidre
Cet élément est populaire à cause de ses innombrables propriétés en matière d’infections vaginales. Sa force provient de sa fermentation, qui lui permet de contenir des probiotiques de façon naturelle. Grâce à cette particularité, il impacte positivement l’état physiologique de la muqueuse génitale. En effet, il aide à sauvegarder ou à restaurer le pH acide.
Pour son application, vous avez deux options à savoir : usage de coton ou de tampon hygiénique. Le coton sert à une utilisation locale du vinaigre de cidre. Il suffit d’en imbiber le coton et de frotter les parties infectées. Le tampon hygiénique, quant à lui, est utile pour une mise en place globale. Pour le faire, le vinaigre de cidre est versé dans la couche hygiénique qui est placée dans le vagin durant 60 à 120 minutes.
Par ailleurs, ce remède est aussi utilisable dans un but préventif. Pour le faire, il faut pratiquer des bains de siège au vinaigre de cidre. La mise en place de ce traitement suit les étapes suivantes :
- Dissolution de 25 cl dans une bassine d’eau chaude ;
- Lavage des lésions durant 20 minutes ;
- Séchage minutieux de la partie touchée.
Il est important de ne pas rincer les zones traitées avant leur assèchement. Cette pratique doit être faite deux fois par mois. Toutefois, s’il s’agit d’un traitement curatif, ce bain particulier est réalisé quotidiennement pendant deux semaines d’affilée.
Yaourt
Les trois principales parties du sexe féminin sont remplies de ferments lactiques de la famille des lactobacilles. Ces zones sont le vagin, l’entrée du col de l’utérus et la vulve. Ces bactéries probiotiques apportent de nombreux bienfaits au système reproducteur. L’un de ces avantages est l’élimination des démangeaisons de la vulve.
Pour renforcer cette force naturelle, il faut trouver des aliments comportant un grand nombre de ces agents lactiques. L’un d’entre eux est le yaourt, dont l’absorption par voie vaginale est conseillée par les professionnels de la santé. Cette pratique était déjà utilisée par les grand-mères, car elle leur permettait de régler leurs petits soucis intimes.
À ce propos, il faut noter que son utilisation se fait de manière locale. Cela permet un nouvel encensement naturel du microbiote vaginal modifié. Pour que le yaourt se retrouve au fond du vagin, il faut le mettre dans un tampon hygiénique ou du coton. Ensuite, il faut le placer à l’entrée du vagin. Enfin, il faut patienter une heure avant de le retirer.
Ce processus doit être répété 2 fois par jour, et ce, pendant deux semaines. Par contre, pour un souci de prévention, il faut simplement consommer le yaourt par voie orale. Ce faisant, les bactéries rééquilibrent la flore intestinale et les autres microbiotes présents dans le corps de la femme. En d’autres termes, la prise du yaourt facilite la conservation d’une microflore vaginale saine.
Ail
L’ail est un aliment riche en micronutriments. Ce qui lui confère des propriétés contre les infections vaginales. En premier, il est un antimycosique et un antibactérien. Ensuite, sa forte teneur en inuline permet la restauration de la flore intime. Il s’agit d’une fibre prébiotique dont la présence est indispensable pour une meilleure performance de l’organe reproducteur.
Pour profiter des bienfaits liés à l’ail, il faut en manger. Par conséquent, la malade doit régulièrement en ajouter dans ses plats de légumes. Pour accroître son impact, elle peut couper 2 à 3 gousses d’ail dans l’eau. Ils doivent être mis en petits morceaux puis mis dans un verre d’eau. Une fois que c’est fait, le mélange est laissé en marinade pour une nuit. Au réveil le matin, tout le contenu doit être bu.
Attention : Il est possible que certains remèdes stipulent que l’ail soit directement inséré dans le vagin. Cette pratique présente un énorme risque de propagation de microbes. En effet, étant le bulbe d’une plante qui pousse dans la terre, il peut être mal nettoyé. Ce qui en fait un véritable foyer de bactéries agressives.
Quelques attitudes à préconiser pour le traitement des démangeaisons de la vulve
Pour un meilleur résultat du traitement, il y a certains comportements à adopter. Ils servent à rassembler les conditions idoines pour que les remèdes soient performants. Au nombre de ces précautions, il y a, bien évidemment, l’hygiène vaginale, mais aussi d’autres conduites.
Cure de zinc
L’apport du zinc est une bonne solution pour contrer l’apparition des mycoses à répétition. En effet, une étude médicale a permis de constater que le zinc était à faible taux dans un organisme atteint de mycoses vaginales.
Il en ressort donc que la carence en zinc, peu importe sa proportion, ouvre la porte aux infections. La récurrence de la maladie devient évidente. Cela se comprend aisément quand on sait que l’oligo-élément permet de stimuler l’immunité. Outre cette faculté, le zinc est un bon traitement pour les maladies de peau.
Éviter les sucres
Le maintien de la flore vaginale est primordial pour éviter la prolifération des germes comme les candidas. Pour le faire, il faut une alimentation équilibrée avec moins de sucre. Cet aliment favorise l’épanouissement des micro-organismes. Aussi, les boissons sucrées et les sodas sont à consommer avec modération.
Le contraire pourrait aussi créer un déséquilibre mental. Une forte concentration du sucre dans le corps de la femme entraîne le stress et l’anxiété. Attention aussi à l’alcool ! Sa surconsommation est également un facteur favorisant le prurit vulvaire.
Opter pour des culottes menstruelles en coton
Pendant la période des menstruations, les serviettes hygiéniques et les tampons sont à la base du développement des démangeaisons de la vulve. En absorbant le biofilm du vagin et en le rendant sec, ils créent un environnement propice à ce problème de santé.
D’un autre côté, en ne remplaçant pas régulièrement les protections, le vagin se retrouve dans un milieu humide et tiède. Cet état de choses favorise les macérations et les mycoses. Seules les culottes menstruelles en coton peuvent pallier ce problème.
Elles permettent d’absorber les pertes vaginales sans dessécher l’organe, tout en le laissant respirer. Toutefois, il faut penser à en changer régulièrement, toutes les 4 ou 6 heures.
Les démangeaisons de la vulve constituent des signes cliniques pour des maladies plus ou moins graves. Pour en venir à bout, il existe une panoplie de traitements. Ceux d’essence naturelle sont les plus préconisés à cause de leur efficacité. Toutefois, lorsqu’il s’agit de vinaigre de cidre et de yaourt, il est impératif de choisir ceux qui sont de nature BIO. Aussi, en cas de persistance des symptômes, il faut avoir recours à un médecin et au dispositif thérapeutique conventionnel.