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Ma dépendance au tabac est-elle psychologique ou physique ?

Lorsque l’on est fumeur, le tabac est un moyen de se procurer du plaisir, de faire face à son stress ou de se concentrer. Cela peut être responsable d’une dépendance psychologique, physique ou encore comportementale, en raison des effets des principes actifs du tabac. Voici les symptômes de la dépendance physique ou psychologique au tabac.

Comment définir la dépendance au tabac ?

En effet, la cigarette comprend près de quatre mille composés chimiques, parmi lesquels environ une cinquantaine est cancérigène. En effet, la fumée que dégage la cigarette est une combinaison de gaz et de particules dont la formation est faite à une température de 1 500° C. Il s’agit d’un mélange qualifié de combustible, qui dégage des substances toxiques, dont les plus connues sont : agents de saveurs, nicotine, monoxyde de carbone et goudron.

Notez que la nicotine n’est pas le seul produit toxique qui rend dépendant à la cigarette, elle ne reste que trois jours dans l’organisme. Lors du sevrage tabagique, vous aurez déjà remarqué le manque, cela prend plus de trois jours, puisque la nicotine n’est pas le seul facteur qui rend dépendant.

Alors, on peut définir la dépendance comme l’incapacité à contrôler son attitude et à continuer à prendre du tabac, bien que les risques associés soient connus. À cet effet, vous pouvez vous rendre sur Prendresoindesois.org : Santé & bien-être pour avoir plus d’astuces permettant de remédier à la dépendance.

Quels sont les différents types de dépendance au tabac ?

On dénombre trois types de dépendances au tabac :

  • La dépendance psychologique ;
  • La dépendance physique ;
  • La dépendance comportementale.

Une personne qui fume, peut être dépendante aux trois formes à la fois. Allons à la découverte de chaque forme de dépendance au tabac.

Dépendance psychologique

Ce type de dépendance permet au fumeur d’apporter du soulagement à ses émotions. C’est-à-dire qu’il fait recours au tabac pour le plaisir ou pour gérer le stress. La dépendance psychologique se traduit par les peurs comme :

  • La peur de stopper la prise du tabac ;
  • La peur de la sensation de manque ;
  • La peur de grossir (prise du poids).

Cette dépendance survient quelque temps après avoir fumé les premières cigarettes, et son apparition est fonction de chaque fumeur, selon son addiction.

Dépendance physique

La dépendance physique est généralement provoquée par un manque de nicotine, c’est-à-dire que le fumeur ressent un manque. Cette sensation est à l’origine d’une irritabilité, de l’anxiété et plusieurs autres symptômes.

Dépendance comportementale

Cette forme de dépendance est associée aux habitudes, qu’elles soient de simples gestes main-bouche ou des habitudes sociales. Fumer dans ce cas est systématique, puisque la plupart des fumeurs ne connaissent pas les raisons pour lesquelles, ils fument. Autrement dit, la personne fume sans aucune envie, et malgré cela elle n’a pas arrêté de fumer : la prise du tabac est devenue pour elle un rituel.

Comment savoir si votre dépendance au tabac est psychologique à partir des symptômes ?

Les personnes dépendantes psychologiquement sont bien conscientes des effets néfastes du tabac.  Mais, elles ne peuvent contrôler leur envie de fumer et les symptômes sont, par la même occasion, plus forts que leur volonté de stopper.

Stress

Le sentiment de manque et l’envie de fumer se ressentent souvent, en l’intervalle d’une heure.  Quand le fumeur tente de se retenir, il a l’impression que les symptômes vont s’aggraver et persister. Le problème est que, dès qu’il allume la cigarette et commence à fumer, les symptômes disparaissent automatiquement. Ce sentiment particulier observé est qualifié d’évaporation de l’ensemble des symptômes liés au sevrage.

Notez que le lien entre le stress et la prise du tabac peut être qualifié d’une croyance anticipatoire : c’est-à-dire que la personne fume, lorsqu’elle n’est pas obligée de le faire.

Crise d’angoisse

Signalons que le développement des crises d’angoisse, est en partie provoqué par un processus névrotique. Cela traduit que la crise d’angoisse se déclenche par le conflit existant entre un désir simultané et un interdit pour la même chose. Elle peut, dans d’autres cas, être causée par une phobie, la peur ressentie quand on se remémore un souvenir triste.

En outre, la crise d’angoisse peut être observée dans le cadre d’un processus de dépression comme celui de la dépendance psychologique au tabac. La crise survient ici les matins, et est causée par la sensation de ne pas avoir la capacité de faire face aux tâches de la journée.

La stimulation

Le fait de fumer de la cigarette avant de se mettre au travail est appelé la cigarette stimulation. Les personnes fument souvent afin d’avoir l’inspiration, de dépasser leur limite ou de se relaxer pour affronter les travaux en face. Cette cigarette est également qualifiée d’anti-fatigue, puisqu’elle est prise pour exciter le matin au réveil ou dans l’après-midi.

Les fumeurs prennent la cigarette comme stimulation, en raison de sa contenance en nicotine qui réveille la mémoire sur le court terme et permet la stimulation de l’attention.

Un coup de faim

La régulation de l’envie de prendre un repas, la stimulation de l’appétit, est assurée par les neurones à dopamine dont la source est l’hypothalamus. La nicotine contenue dans la cigarette fait pression sur la dopamine, et entraîne une sécrétion excessive de la dopamine dans l’hypothalamus.

La prise du tabac stimule l’envie de manger, mais cet effet est réellement observé chez les fumeurs occasionnels. Chez les grands fumeurs, les récepteurs nicotiniques perdent petit à petit leur sensibilité, ce qui fait que le métabolisme de ceux-ci considère la cigarette comme un coupe-faim.

En dehors des symptômes énumérés, la dépendance psychologique peut être à l’origine de l’insomnie, l’irritabilité, l’envie de fumer et des troubles de concentration.  

Cependant, pour éviter la dépendance psychologique au tabac, il faut déterminer de degré de dépendance, à partir d’un bilan ou se faire consulter chez un spécialiste. Vous pouvez aussi :

  • Faire des exercices de relaxation comme le yoga ;
  • Réaliser des exercices de respiration (comme la cohérence cardiaque) les matins et soirs ;
  • Pratiquer également le sport.

Comment savoir si votre dépendance au tabac est physique ?

Lorsque la nicotine touche le cerveau, on observe une libération de dopamine, une molécule qui assure normalement l’instinct de reproduction : l’hydratation, l’alimentation, les relations sexuelles. Notez que l’organisme associe aussi le tabagisme au bonheur. Ce qui fait qu’à chaque fois que l’on prend de la cigarette, ce besoin se manifeste plus profondément.

Cela augmente le risque de dépendance physique au tabac, et la prise du tabac devient ainsi une contrainte, qui se traduit par plusieurs symptômes.

La fatigue

Les personnes qui fument ont un essoufflement plus rapide, puisque la fumée dégagée par le tabac fatigue. Cela est en réalité provoqué par une substance appelée monoxyde de carbone, il s’agit d’un gaz toxique incolore et inodore. Il est issu de la combustion du tabac, et apparaît comme un élément principal de la fumée.

Une fois inhalé, le monoxyde de carbone pénètre le sang du fumeur à travers les poumons. À ce niveau, il est mélangé à l’hémoglobine, qui assure le transport de la substance vers les organes du corps.

La dépression

Les fumeurs présentent un risque plus élevé de développement d’une dépression à cause du manque de nicotine, que les personnes qui ne fument pas. Il a été rapporté à cet effet, que les fumeurs sont plus présents dans le rang des personnes atteintes de dépression que chez celles qui ne fument pas.

En outre, les individus déprimés prennent plus de cigarettes quotidiennement. D’après les scientifiques, l’envie de se débarrasser du stress aigu peut expliquer l’envie accrue de prendre de la nicotine.

La nervosité

Selon les chercheurs, la dépendance au tabac serait liée à la nervosité, et les jeunes seraient plus atteints. D’après un mythe, la cigarette peut aider à combattre les humeurs nerveuses. Toutefois, il a été également rapporté que la nervosité est responsable d’une envie de fumer : c’est un cercle vicieux qui traduit une dépendance physique au tabac. Dans ce contexte, les fumeurs font recours à la cigarette dans l’optique de se sentir comme des non-fumeurs.

Plusieurs autres symptômes peuvent se développer en fonction de la personnalité du fumeur. Quel que soit le cas, les complications ne sont pas prévisibles, si celui-ci n’est pas conscient de sa dépendance.

L’anxiété

Arrêter de prendre du tabac semble convenable pour le psychisme. Mais, beaucoup de fumeurs ont la phobie d’être plus sensibles à l’anxiété sans cigarette. La prise du tabac est l’une des nombreuses maladies pouvant être associées à un stress excessif. Les études ont d’ailleurs rapporté que le temps de servage contre le tabac entraîne une augmentation du stress chez l’individu concerné.

Le sommeil

Fumer avant d’aller au lit n’est pas une bonne décision, puisque la nicotine réveille. Des chercheurs ont prouvé depuis longtemps que, les non-fumeurs dorment bien plus que les fumeurs. Le lien existant entre le sommeil et le tabac est aujourd’hui démontré à partir des instruments d’enquête vérifiés.

Ainsi, la dépendance physique au tabac se manifeste plus dans le manque de sommeil. En revanche, les personnes qui arrêtent de fumer trouvent le sommeil temporairement, ce qui peut être responsable d’une rechute.

Plusieurs autres symptômes comme la diminution de la capacité à se concentrer, le ralentissement de la fréquence cardiaque, l’agitation et l’irritabilité peuvent être des effets secondaires de la dépendance physique au tabac.  

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