Après quelques semaines d’ensoleillement, l’automne s’installe. Comme le dit si bien Guillaume Apollinaire, cette saison revient avec les feuilles dans les arbres et son lot de maladies. Pour cette raison, il est essentiel de prendre des précautions pour éviter les affections dites « d’automne ». À ce propos, voici quelques astuces pour garder une superbe forme.
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Quelles sont les principales causes des maladies d’automne ?
Le retour de l’automne rime avec le retour des virus saisonniers. Au cours de cette période, les affections virales de la mi-saison réapparaissent. Plusieurs facteurs favorisent la prolifération des agents pathogènes à l’origine des maladies d’automne.
Pour commencer, il y a la baisse de température. En effet, lorsque les températures diminuent, certains virus deviennent plus forts et plus résistants. Par conséquent, l’organisme à lui seul n’est plus apte à les éliminer.
Ensuite, la baisse de tonus due à la reprise des classes est aussi une cause probante. Il importe aussi de souligner que la rentrée scolaire s’accompagne également du stress. Ce qui affaiblit aussi le système immunitaire, laissant ainsi une porte d’entrée au virus et aux bactéries.
Enfin, la proximité des personnes et le manque d’aération des espaces contribuent aussi à l’instauration des maladies d’automne. À ce titre, la reprise des classes est un facteur de pullulation des microbes. Autrement dit, le retour à la vie en collectivité des apprenants facilite la propagation des maladies d’automne.
Quelles sont les principales maladies d’automne ?
En automne, les maladies récurrentes sont :
- le rhume ;
- la rhinopharyngite ;
- la grippe.
Ces trois affections sont celles qui touchent un grand nombre de personnes durant l’automne. En premier lieu, le rhume est caractérisé par une infection qui bouche le nez. En plus de ce symptôme, il y a le mal de gorge, le nez coulant et la toux.
Pour ce qui est de la rhinopharyngite, elle se manifeste par une sècheresse, voire une brûlure dans la zone du rhinopharynx. Outre les douleurs dans la partie arrière du nez, la personne atteinte éternue beaucoup à cause des démangeaisons. Aussi, elle a les yeux larmoyants lors de ces crises.
Quant à la grippe, elle rassemble plusieurs symptômes dont les principaux sont : la fièvre, la toux et les douleurs musculaires. Ces signes cliniques ne sont pas les seuls, car ils s’accompagnent de toux, de congestion et des maux de tête. Un écoulement nasal est aussi remarquable.
En dehors de ce top 3, il existe plusieurs autres affections qui font leur apparition durant la saison de l’automne. En effet, les cas d’angine sont légion pendant cette période de l’année. S’ensuit la pharyngite qui est provoquée par l’inflammation du pharynx. La gastro-entérite, caractérisée par les maux de ventre et les vomissements, fait partie de la liste aussi.
L’automne est aussi une période favorable au développement de l’otite, de la bronchite et de la sinusite. La bronchite est reconnaissable grâce à la complication de la respiration en raison de la grande quantité de mucus produite. Quant à la sinusite, elle est une inflammation du mucus créant plusieurs désagréments, dont le nez bouché et les maux de tête.
Maladies d’automne : les mesures de prévention
Même si les maladies d’automne sont présentes au cours de cette période de l’année, elles peuvent être évitées. Pour le faire, il faut l’adoption de bonnes habitudes telles que le repos, la bonne hygiène et la réalisation d’une cure de zinc.
Avoir une bonne hygiène
Avec une hygiène irréprochable, la prolifération des virus est arrêtée à 80%. Ce qui signifie qu’une bonne hygiène permet d’éviter les maladies d’automne. À cet effet, il importe de se laver les mains plusieurs fois dans la journée. Bien que banal, ce geste est efficace pour endiguer la transmission d’un grand nombre de maladies infectieuses.
La deuxième chose à faire est de rester au chaud. En effet, l’air devient plus frais pendant l’automne, surtout la nuit. Il faut donc bien se couvrir tant au lit que lors des sorties. En plus de cela, il faut aérer fréquemment les espaces clos.
Enfin, il faut bannir les embrassades ainsi que les serrages de main avec d’autres personnes. Cette mesure est à appliquer de façon stricte en cas de maladie.
En outre, l’usage d’un spray nasal à l’eau de mer est recommandé afin de nettoyer les narines. La solution saline est idéale pour décongestionner les muqueuses et éliminer les microbes éventuels. Cette précaution peut s’avérer très utile lors d’une crise de rhume.
Bon à savoir : le Covid-19, étant aussi un virus, ces gestes permettront de l’éviter. Évidemment, la bonne hygiène est l’un des gestes-barrières contre cette maladie grave.
Réaliser une cure de zinc
La consommation du zinc offre une protection supplémentaire durant l’automne. Ce nutriment sert à accélérer la cicatrisation et à faciliter le renouvellement des cellules. En plus de ces qualités, le zinc est aussi efficace pour réduire l’intensité et la longévité d’un rhume. Pour faire une cure de zinc, il faut manger :
- de la viande ;
- du poisson ;
- des crustacés ;
- du jaune d’œuf.
Les lentilles et les céréales ont aussi une bonne concentration en zinc. À défaut de consommer ces aliments, il est possible de se rendre en pharmacie pour obtenir des compléments alimentaires à forte teneur en zinc.
Stimuler le système immunitaire grâce aux vitamines
Le principal désavantage de la saison d’automne est la baisse de la vitamine D dans l’organisme. Cela est dû à la réduction de la luminosité naturelle. La diminution de la vitamine D est synonyme de fragilisation du système immunitaire. Par conséquent, le corps humain résiste moins aux attaques bactériennes.
Pour y remédier, il faut une cure de vitamines, notamment la vitamine D. Néanmoins, il ne faut pas négliger la vitamine C, car elle joue un rôle important dans la défense de l’organisme. Sa présence, en quantité suffisante, favorise le rehaussement du système immunitaire. Pour en obtenir, il faut manger les :
- agrumes (oranges, mandarines, citrons, etc.) ;
- fruits rouges ;
- brocolis ;
- poivrons ;
- choux (choux raves, choux-fleur, choux de Bruxelles, etc.).
La vitamine C se trouve aussi dans l’ananas, le kiwi et les herbes aromatiques. Les pharmacies disposent aussi de compléments alimentaires propices pour une cure en vitamine C. Evidemment, la prise de ces produits permet d’obtenir d’autres vitamines (vitamine A) et oligoéléments. Une cure de 1 ou 2 mois peut s’avérer bénéfique durant l’automne.
Prendre suffisamment du repos
Le repos est essentiel pour booster le système immunitaire. Il est important d’avoir une bonne qualité de sommeil pour rester en parfaite santé. À ce propos, il faut se coucher à une heure fixe et respecter le rythme de sommeil approprié à son corps. L’idéal est de faire au moins 7 heures de sommeil.
Pratiquer du sport
L’exercice physique permet de maintenir le corps en parfaite santé. La pratique régulière du sport permet de renforcer le système immunitaire durant l’automne. Par la même occasion, certains symptômes sont éliminés, réduisant ainsi le risque d’affection.
Maladies d’automne : les préventions supplémentaires pour les bébés
L’automne et ses affections n’épargnent personne. Si un parent manque d’attention, son bébé devient la proie de nombreux virus. Pour éviter ces désagréments, il faut prévoir deux médicaments d’homéopathie dans l’armoire à pharmacie. Il s’agit des oligoéléments et de l’oscillococcinum.
D’une part, il faut une prise hebdomadaire d’une dose d’oscillococcinum dès l’arrivée de l’automne. Il est important que le traitement préventif débute dès que les températures commencent à baisser.
D’autre part, il faut une prise quotidienne d’oligoéléments pour le renforcement du système immunitaire de l’enfant. Les nutriments recommandés sont le cuivre et l’argent. Ils sont commercialisés sous la forme de comprimés ou d’ampoules.
Par ailleurs, ce traitement peut continuer jusqu’à la fin de l’hiver. En complément aux deux derniers médicaments cités plus haut, l’Echinacea doit être aussi donné au bébé. Ce médicament préventif est idéal pour préserver le système de défense de l’enfant. Pour être efficace, il doit être pris de façon quotidienne.
Toutefois, si la prévention ne marche pas, il faut impérativement consulter un médecin, plus précisément un pédiatre, pour obtenir un diagnostic fiable. Néanmoins, ces trois thérapeutiques ont prouvé leur efficacité dans la protection de l’enfant durant les deux saisons à haut risque de l’année (automne et hiver).
Prévention contre les maladies d’automne : que faire pour les fruits et légumes ?
Durant l’automne, les fruits sont des abris pour les parasites et les bactéries. La consommation de fruits infectés entraîne irrémédiablement des maladies. Pour éviter une telle situation, il importe de faire certains travaux dans son potager ou son verger. Il s’agit entre autres :
- du ramassage des fruits sains ;
- de l’enlèvement des fruits blets ;
- du lavage des arbres à l’eau et à la brosse avant leur traitement naturel ;
- du chaulage du tronc des arbres fruitiers pour chasser les parasites ;
Il faut aussi ramasser les feuilles mortes des allers afin de ne pas favoriser la pullulation des bactéries. Toutefois, s’il y a une suspicion de contamination par rapport à un arbre, il est préférable de bruler ses feuilles.
À l’instar des fruits, les légumes doivent être également surveillés afin d’éviter d’en faire une source de maladie. En effet, pour les personnes ayant un potager, elles doivent prendre trois précautions importantes.
En premier lieu, les zones de cultures libérées après les dernières récoltes doivent être nettoyées. En deuxième lieu, le sol doit être nourri avec des matières organiques pour aider la terre à résister aux virus et aux bactéries. En dernier lieu, les lieux de stockage doivent être gardés propres.
Attention : avant de manger des fruits et/ou des légumes, il est impératif de bien les laver, surtout en automne. Cette précaution est à pratiquer même si le fruit est beau et propre.
En somme, les maladies d’automne sont majoritairement celles qui obstruent les voies respiratoires. Elles ont accès au corps à cause du faible ensoleillement et de la fraîcheur. Cependant, elles ne sont pas fatales. Mieux, elles peuvent être évitées grâce aux recommandations proposées dans ce mini-guide.