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Médecine allopathique : historique, définition, principe et critiques

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Médecine allopathique : historique, définition, principe et critiques

La médecine allopathique englobe la médecine conventionnelle aussi dénommée médecine classique de même que d’autres médecines non conventionnelles. Non reconnue par certaines personnes, reconnue, mais controversée par d’autres, la médecine allopathique depuis sa catégorisation jusqu’à ce jour n’a pas cessé de faire l’objet d’attention de la part des acteurs de la sphère de la santé.

Historique de la médecine allopathique

La médecine allopathique ou allopathie est une expression créée par le fondateur de l’homéopathie, Samuel Hahnemann. Il s’en est servi pour désigner toutes les sciences de la santé qui ne se basent pas sur le principe de l’homéopathie pour soigner les maux. 

À noter que le principe en question est celui de la similitude. C’est-à-dire que pour combattre un mal, il faudra absorber des substances — parfois fortement diluées pour éviter des ennuis — qui provoquent des symptômes semblables à celles de la maladie à soigner.

C’est un principe qu’il découvrit en 1796 alors qu’il traduisait le livre « Materia Medica » écrit par William Cullen, un médecin écossais. Dans une revue scientifique, il publia alors un article qui parle d’« une nouvelle approche pour identifier les propriétés curatives des médicaments ». C’est la genèse de l’homéopathie et donc de l’allopathie que Samuel H. utilise pour désigner toute autre forme de médecine. 

L’expression médecine allopathique est donc employée par les tenants des médecines alternatives et complémentaires, en particulier des adeptes de l’homéopathie pour parler de toute science de santé qui n’est pas basée sur le principe précédemment mentionné. Pour certains d’entre eux, cela s’étendrait même à l’ensemble de la médecine.

Définition de l’allopathie

Si la médecine allopathique s’oppose par principe à l’homéopathie, l’on pourrait la définir comme toute science de la santé qui se sert de substances actives possédant des effets préventifs et curatifs, communément appelés médicaments. Ceci, pour lutter contre les causes et les effets des maladies. Ces médicaments à l’inverse des substances utilisées par l’homéopathie donnent des effets contraires (opposés) à ceux que la maladie produit.

L’allopathie englobe la médecine conventionnelle, celle qui est généralement exercée en occident de même que certaines médecines non conventionnelles. Pourvu qu’elles reposent sur le principe d’administration de médicaments pour contrecarrer les effets et les causes des différentes maladies. Ainsi, elle regroupe : 

  • La médecine classique ;
  • La phytothérapie ;
  • L’oligothérapie ;
  • L’aromathérapie.

En revanche, la désensibilisation aux allergènes ainsi que la vaccination ne sont pas, selon les homéopathes, inclus dans le champ de l’allopathie. Elles sont en effet basées sur un principe proche de celui de l’homéopathie.

Vous pouvez vous rendre sur le site en-pleine-sante.com pour en apprendre plus sur l’allopathie.

Gros plan sur les médicaments

Un médicament est un produit qui présente des propriétés curatives ou préventives pour un animal ou un être humain. L’expression permet aussi de désigner toute substance administrée à l’animal ou à l’homme pour rétablir ou corriger toute fonction dans son organisme ou pour établir un diagnostic. Le médicament a une action métabolique, pharmacologique ou immunologique.

Il est basé sur une substance active encore appelée principe actif qui est d’origine chimique ou naturelle et qui agit de manière préventive ou curative dans l’organisme. De plus, il contient des excipients qui sont également d’origine naturelle ou chimique.

En revanche, ils n’ont aucun effet préventif ou curatif. Ils ont pour rôle de rendre faciles la fabrication et l’utilisation de la substance active. Un excipient permet par exemple d’obtenir une certaine texture, une couleur ou un goût agréable.

Les médicaments sont classés selon différents types que sont les spécialités pharmaceutiques et les préparations officinales, magistrales ou hospitalières. Ils sont soit en libre accès dans les rayons d’une officine, soit en vente libre sur simple demande du pharmacien, soit obligatoirement prescrite par un médecin ou uniquement réservés pour une utilisation hospitalière.

Toutefois, ils obéissent à une réglementation stricte. De même, le circuit de leur fabrication et revente est surveillé et encadré en France et dans toute l’Europe d’ailleurs. Il convient aussi de distinguer les médicaments génériques et les princeps qui sont des versions différentes d’un même produit. C’est-à-dire qu’ils ont le même principe actif, à part les excipients qui varient.

Après avoir établi le diagnostic d’un patient grâce à des questions et parfois des analyses ou des examens, le professionnel de la santé qui pratique la médecine allopathique pourra alors prescrire un traitement adapté correspondant aux symptômes présentés. Ce dernier dépendra de : 

  • L’âge du sujet ;
  • Son état de santé général ;
  • Son mode de vie ;
  • Sa sensibilité.

Il déterminera aussi le mode de traitement adapté, car les médicaments sont disponibles sous différentes formes. Il y a les comprimés (enrobés ou orodispersibles), les sirops, les gouttes, les solutions injectables, les suppositoires, les crèmes et les pommades. Et pour finir, la posologie et la durée du traitement sont également des aspects très importants en ce qui concerne l’utilisation d’un médicament.

Critiques sur la médecine allopathique

L’allopathie est une approche très influente pour soigner les maux aujourd’hui, surtout qu’elle comporte en son sein, la médecine classique ou conventionnelle. Toutefois, comme la plupart des courants, elle fait l’objet de critiques, parfois positives et d’autres fois négatives. Cette section vous présente les principaux avis des acteurs de la santé en ce qui concerne la médecine allopathique.

Avis des homéopathes et des adeptes du MAC

L’allopathie est négativement critiquée par les tenants des MAC (médecines alternatives et complémentaires) et plus précisément des adeptes de l’homéopathie. Selon eux, elle cible davantage la maladie que la personne souffrante. En outre, les médicaments qu’elle util​​ise seraient des substances toxiques même si ces dernières sont inoculées à un taux inférieur à celui qui peut provoquer la toxicité. 

Avis de la communauté scientifique internationale

Pour la communauté scientifique, la médecine allopathique n’existe pas, encore moins la médecine homéopathique qui est beaucoup plus controversée. Elle considère une seule médecine. Celle-ci reconnaît toutes les pratiques thérapeutiques tant que leur efficacité est scientifiquement démontrée.

Approches de solutions quant aux limites de la médecine allopathique

Aujourd’hui, à l’image de l’homéopathie, on retrouve de nombreuses autres formes de médecines. Classées en tant que thérapies non conventionnelles ou parallèles ou douces, elles suggèrent​ de​ trouver une solution aux limites de la médecine allopathique. 

Toutefois, ce qui serait profitable pour toutes ces approches, c’est de mettre en commun leurs forces pour réduire leurs limites. Ainsi, l’humanité pourra bénéficier des atouts de leur complémentarité.