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Médecine conventionnelle Vs médecines alternatives : complémentarité et atouts

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Médecine conventionnelle Vs médecines alternatives : complémentarité et atouts

L’utilisation des médecines alternatives pour soigner de nombreux maux tend à se développer en occident. Plus particulièrement en France, 5 personnes sur 6 ont déjà eu recours au moins une fois dans leur vie à une médecine non conventionnelle. 

Et pourtant, il subsiste toujours une certaine « méfiance » en ce qui concerne la fiabilité des médecines alternatives, des sciences qui devraient être envisagées comme complémentaires au bénéfice des patients !

Mieux comprendre la médecine conventionnelle et les médecines alternatives

Comme vous vous en doutez, la médecine conventionnelle et les médecines alternatives ont des fondements différents. Pour mieux comprendre les atouts liés à leur complémentarité, il est indispensable de savoir de quoi revêt chacun d’eux.

Médecine conventionnelle

Encore dénommée médecine classique, la médecine conventionnelle, c’est la science utilisée dans les pays occidentaux pour prévenir, traiter ou soulager les problèmes de santé. C’est elle qui est enseignée dans les facultés de médecine et majoritairement exercée par les médecins occidentaux. Elle se base sur des principes irréfutables qui sont scientifiquement validés et suggère plusieurs spécialités que sont : 

  • La cardiologie (spécialité qui s’occupe des maladies du cœur) ;
  • La dermatologie (spécialité qui s’occupe des maladies de la peau) ;
  • La pédiatrie (spécialité qui s’occupe des maladies des enfants) ;
  • La rhumatologie (spécialité qui s’occupe des douleurs des os) ;
  • La neurologie (spécialité qui s’occupe des problèmes des nerfs) ;
  • L’ORL (spécialité qui s’occupe des maladies du visage et de l’oreille) ;
  • La néphrologie (spécialité qui s’occupe des maladies du rein), etc.

Médecines alternatives

En occident, l’expression « médecines alternatives » est utilisée pour désigner une grande variété de thérapies qui ne sont pas basées sur la méthode expérimentale. De nombreux autres termes sont employés pour les nommer à savoir : « médecines non conventionnelles », « médecines intégrées », « médecines parallèles », « médecines douces », » médecines complémentaires » et MAC qui est une appellation de plus en plus populaire. Elle signifie Médecines Alternatives et Complémentaires.

Ces médecines non conventionnelles sont remarquables par leur nombre et leur diversité. On distingue notamment parmi elles : l’acupuncture, la phytothérapie, la médecine chinoise, la médecine ayurvédique, l’hypnose, l’homéopathie, l’ostéopathie, la nutrition, etc. Récemment, l’OMS a publié une liste de ces pratiques thérapeutiques. Elles atteignent 400 et sont classées suivant 5 catégories : 

  • Les thérapies biologiques ;
  • Les thérapies manuelles ;
  • Les approches corps-esprit ;
  • Les systèmes complets ;
  • Les traitements énergétiques.

On peut encore les définir comme un ensemble de thérapies de santé qui ne sont pas intégrées dans les pratiques de la médecine conventionnelle qui est le système de santé prédominant. Elles suggèrent une autre vision de la recherche des maux en s’intéressant beaucoup plus aux causes qu’aux symptômes. De plus, leurs approches sont beaucoup plus spirituelles que celles de la médecine classique comme vous pouvez le voir vous-même sur le site en-pleine-sante.com.

À quelle médecine doit-on se fier ?

Au fil des années, la médecine conventionnelle a montré plusieurs limites. On peut citer notamment ​:

  • ​L’incapacité à guérir certains maux​ ;
  • ​Les traitements trop lourds​ et parfois « à vie » ;
  • ​L​es effets secondaires et toxiques de la plupart des médicaments​ ;
  • L​es produits chimiques utilisés​ ;
  • L​es doutes sur l’intégrité des formules employées par les laboratoires pharmaceutiques, etc. 

De nombreux patients déçus délaissent donc la médecine classique pour se tourner vers d’autres approches qui promettent de mieux soulager leurs maux. Il s’agit des médecines alternatives. Mais, ces sciences sont très controversées surtout dans le monde des professionnels de la santé occidentaux. 

D’abord, ces derniers évoquent le fait qu’elles ne sont pas toujours encadrées légalement et validées scientifiquement. Ensuite, ils mettent en avant le manque de connaissance des procédures des médecines alternatives et l’indisponibilité des études statistiques et scientifiques sur leurs méthodes

Leur efficacité à l’heure actuelle n’est donc pas démontrée contrairement à celle de la médecine classique. Cette dernière exhibant des autorisations et des contrôles rigoureux de même que des protocoles validés par des essais cliniques ou des consensus professionnels formels.

Toutefois, malgré ces réticences justifiées, de nombreux sujets ont eu à expérimenter et à témoigner des avantages des médecines douces. C’est certainement pour cette raison que les ​personnes souffrantes s’y intéressent de plus en plus.

Entre le 23 avril et le 14 août 2009, 5 patients âgés de 44 à 80 ans ont été interrogés sur leurs recours aux médecines douces. Ils ont déclaré se porter mieux grâce aux différentes thérapies et ont constaté particulièrement : 

  • Une amélioration des symptômes ;
  • Une diminution des effets secondaires des traitements de la médecine conventionnelle ;
  • L’absence d’effets indésirables ;
  • Une sensation de bien — être globale.

Certes, le nombre de personnes interrogées n’est pas suffisant pour prétendre à une globalisation des réponses données. Toutefois, cela peut permettre de se faire une idée du bien-fondé et de l’utilité des cures parallèles dans le domaine de la santé et du bien-être. Elles ne sont donc pas à proscrire et peuvent être envisagées comme une réponse aux faiblesses de la médecine conventionnelle.

En outre, il faut savoir que malgré leurs divergences, la médecine conventionnelle et les médecines non conventionnelles ont beaucoup de points en commun. Notamment, ils s’intéressent tous au bien-être global des patients. De plus, ils tendent à limiter au maximum, les effets secondaires des traitements ainsi que l’iatrogénie.

Les médecins occidentaux auraient-ils tort de négliger les médecines alternatives ? Des professionnels qui se sont penchés sur la question ont découvert ceci : la médecine conventionnelle est idéale pour les infections, les accidents, la chirurgie, les urgences, etc. Les médecines douces quant à elles s’inscrivent dans une durée plus longue. Elles permettent de prévenir, d’accompagner les maladies chroniques et d’apporter des solutions durables.

La meilleure approche serait donc que les individus et le système étatique sanitaire pensent à utiliser toutes ces sciences en complémentarité. La médecine doit désormais être envisagée de façon inclusive et globale et non différente et exclusive. Cela permettrait de développer la recherche et d’optimiser la qualité de vie aussi bien psychologique que physique des êtres humains.

Pourquoi faut-il idéalement jumeler la médecine conventionnelle et les médecines alternatives ?

Certains médecins ont fait le choix de collaborer avec les professionnels des médecines alternatives même si cette pratique reste minoritaire. C’est le cas par exemple du docteur généraliste Sauveur Boukris, auteur de l’ouvrage :   “enfin guérir : lorsque la médecine classique ne suffit plus “.

Il stipule clairement dans son livre que si la médecine apprise sur les bancs de la faculté, c’est-à-dire la médecine conventionnelle est inopérante ou ne suffit plus, les médecins devraient faire preuve d’ouverture d’esprit, de modestie et d’humilité. Ceci, en recommandant aux patients, des professionnels qui pratiquent une science qui diffère de la leur et qui a des résultats efficaces.

De nombreux autres docteurs ont également compris que malgré les prouesses de la médecine classique, elle présente encore d’énormes limites. C’est d’ailleurs pour cette raison que plusieurs patients se sont tournés vers les thérapies douces.

Créer un pont entre médecine conventionnelle et médecines alternatives constitue donc un moyen d’affiner la réponse aux besoins des personnes souffrantes. Cela revient à développer une collaboration entre ces différentes sciences et bénéficier des atouts incontestables des médecines aussi bien conventionnelles que non conventionnelles.

Dans cette optique, force est de noter que l’un ne doit pas être pensé fonctionner sans l’autre. Pendant que les médecines alternatives pallieraient les inconvénients et limites de la médecine conventionnelle, cette dernière serait un garde-fou concernant certaines pratiques risquées des sciences alternatives.