Faisant partie de la famille des dérivés de l’acide propionique, Nurofenflash 400 mg est un médicament indiqué pour traiter les douleurs et/ou la fièvre. Nurofenflash 400 mg offre de nombreux bienfaits dans le cadre du traitement des affections, mais présente également des risques potentiels. Quelle est la composition de Nurofenflash 400 mg ? Quelles sont ses indications et contre-indications ? Quel est le mode d’emploi de ce médicament ? Il y a-t-il des effets secondaires ? Voici le guide complet du Nurofenflash 400 mg.
Sommaire de l'article
Quelles sont la présentation et la composition de nurofenflash ?
Le principe actif du Nurofenflash 400 mg est l’ibuprofène. Le médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé, avec des comprimés de 10, 12 et 15 sous plaquettes. Les principaux composants du produit sont : Povidone, Talc, Carboxyméthylamidon sodique (Type A), Hypromellose, Magnésium stéarate, Opaspray blanc M-1-7111B (dioxyde de titane, hypromellose), gomme-laque, propylène glycol, oxyde de fer.
Dans quels cas ce médicament est indiqué ?
Nuofenflash 400 mg est un anti-inflammatoire non stéroïdien, qui est indiqué chez l’adulte et chez l’enfant de plus de 30 kg (environ 11 ou 12 ans). Il est utilisé pour lutter contre les douleurs ou la fièvre de courte durée, principalement dans le cadre du traitement des affections suivantes :
- Douleurs dentaires ;
- Règles douloureuses ;
- Maux de tête ;
- Crise de migraine légère à modérée chez l’adulte (mais après avis médical ;
- Courbatures ;
- États grippaux.
Quel est le mécanisme d’action de Nurofenflash ?
Étant un médicament du groupe des propioniques, plus précisément un dérivé de l’acide aryle carboxylique, Nurofenflash 400 mg possède des propriétés :
- Antalgiques ;
- Anti-inflammatoire ;
- Antipyrétique ;
- D’inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
D’après les données expérimentales, on note que l’ibuprofène, principe actif de Nurofenflash 400mg, inhibe de manière compétitive les effets de faibles doses d’acide acétylsalicylique sur l’agrégation plaquettaire, en cas d’une administration concomitante.
Quelques études pharmacodynamiques ont été effectuées sur des prises d’ibuprofène 400 mg à des doses uniques, dans les huit heures précédant ou dans les trente minutes qui suivent l’administration d’acide acétylsalicylique à libération immédiate. Elles rapportent que sa prise réduit l’effet de l’acide acétylsalicylique sur l’agrégation plaquettaire ou sur la mise en place du thromboxane.
Quel est le mode d’emploi de Nurofenflash 400 mg ?
Le mode d’administration du Nurofenflash 400 mg est la voie orale et il consiste à avaler le comprimé sans le croquer, en l’accompagnant d’un grand verre d’eau. L’utilisation de Nurofenflash 400 mg est uniquement à court terme.
Pour minimiser les effets indésirables de Nurofenflash 400 mg, il est crucial de prendre la dose la plus faible possible indispensable au soulagement de l’affection, tout au long du traitement. Ainsi, le dosage est fonction du symptôme à traiter.
En cas d’affections douloureuses et/ou fébriles
Chez l’adulte et l’enfant d’au moins 30 kg, il faut prendre un comprimé de 400 mg par prise, à reprendre si nécessaire après six heures. Toutefois, il n’est pas conseillé de dépasser trois comprimés par jour, c’est-à-dire 1200 mg quotidiennement. Nurofenflash 400 mg est indiqué uniquement en cas de douleurs et de fièvre très intenses, ou non soulagées par un Nurofenflash comprimé de 200 mg. Les comprimés doivent être pris, de préférence pendant des repas.
La durée du traitement chez l’enfant et l’adulte est de trois jours. En cas de traitement de plus de trois jours ou d’aggravation des symptômes, il faut nécessairement consulter un médecin.
Les patients âgés présentent un risque accru d’effets secondaires Nurofenflash 400 mg. Ils doivent donc prendre la plus faible dose possible et ne peuvent pas dépasser les doses recommandées, ainsi que la durée du traitement (qui est de trois jours en cas de migraine ou de fièvre et de cinq jours en cas de douleur).
En cas de crise de migraine
Dès le début de la crise de migraine, il faut immédiatement prendre un comprimé Nurofeflash à 400 mg. Toutefois, pour la même migraine, il n’est pas conseillé de prendre une deuxième dose, si le sujet n’est pas soulagé. Cependant, un autre traitement, différent de l’aspirine ou d’un anti-inflammatoire non stéroïdien peut servir de complément.
La durée du traitement est de trois jours. Demandez l’avis de votre fournisseur de santé, en cas d’aggravation des symptômes ou d’apparition de nouveaux symptômes.
En cas de réapparition du symptôme après le soulagement, vous pouvez prendre une deuxième dose, à condition que vous respectiez un intervalle d’au moins huit heures de temps entre deux prises. Ne pas hésiter à demander conseil auprès de votre médecin en cas de doute.
Quelles sont les contre-indications de Nurofenflash 400 mg ?
Nurofenflash 400 mg est contre-indiqué dans les cas suivants :
- Hypersensibilité à l’ibuprofène ou à l’un des composants du médicament ;
- Après cinq mois de grossesse (24 semaines d’aménorrhée) ;
- Antécédent d’ulcère ou de saignement digestif lors d’un précédent traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) ;
- Antécédent d’asthme ou d’allergie, causée par la prise d’AINS, dont l’aspirine ;
- Hémorragie cérébro-vasculaire, Hémorragie gastro-intestinale ou autre hémorragie en évolution ;
- Antécédents d’hémorragie récurrente ou d’ulcère peptique, ulcère peptique évolutif ;
- Lupus érythémateux disséminé ;
- Insuffisance rénale grave ;
- Insuffisance hépatique grave ;
- Insuffisance cardiaque grave.
Quelles sont les précautions d’emploi ?
Mises en garde spéciales
La prise concomitante de Nurofenflash 400 mg avec d’autres AINS, de même que les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 est à éviter.
Les sujets qui présentent ou qui ont des antécédents d’asthme bronchique, de sinusite chronique, de rhinite chronique, de polypose nasale et/ou d’affection allergique ont un risque plus élevé de manifestation allergique, lors d’une prise d’AINS et/ou d’acide acétylsalicylique que le reste de la population. Les personnes allergiques aux AINS ou à l’acide acétylsalicylique peuvent présenter une crise d’asthme, après utilisation de Nurofenflash 400 mg.
Les séniors présentent un risque élevé d’effets secondaires aux AINS, pouvant être fatals. Il s’agit notamment d’hémorragie gastro-intestinale et de perforations. Découvrez quelques mises en garde, suivant les symptômes.
Effets gastro-intestinaux
Lors du traitement à base des AINS, des hémorragies, des perforations gastro-intestinales ou des ulcérations, parfois fatales, ont été rapportées. Tous ces symptômes ne donnent pas nécessairement un signe d’alerte d’effets secondaires gastro-intestinaux graves.
Chez le sujet âgé et les personnes qui présentent des antécédents d’ulcère, surtout en cas de complications de type perforation ou hémorragie, le risque d’hémorragie, de perforation gastro-intestinale ou d’ulcération augmente suivant la dose prise. Il faudra donc débuter le traitement de ces patients par la plus faible posologie possible.
Plus encore, ils doivent envisager un traitement protecteur de la muqueuse (comme inhibiteur de la pompe à protons ou misoprostol). Doivent faire de même, les patients qui ont besoin d’un traitement par de faibles quantités d’acide acétylsalicylique ou d’autres médicaments pouvant augmenter les risques gastro-intestinaux.
Les personnes qui présentent des antécédents gastro-intestinaux, notamment les sujets âgés, doivent nécessairement signaler les symptômes abdominaux inhabituels (surtout les saignements gastro-intestinaux), au début du traitement.
Les patients qui reçoivent un traitement pouvant accroitre le risque d’hémorragie ou d’ulcération, comme les anticoagulants oraux (warfarine, antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les corticoïdes pris par voie orale, doivent bénéficier d’une attention particulière. Lorsque l’ulcération ou l’hémorragie apparait chez un patient qui reçoit du Nurofenflash 400 mg, le traitement doit être stoppé.
Les AINS doivent être utilisés avec plus de prudence et sous surveillance, chez les patients qui présentent des antécédents de maladies gastro-intestinales, comme la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique, puisque la pathologie peut s’aggraver.
Effets cutanés
Les réactions cutanées graves, dont les dermatites exfoliatives, les syndromes de Lyell et les syndromes de Stevens-Johnson apparaissent rarement durant le traitement par AINS. Cependant, l’incidence de ces effets semble considérable en début de traitement. Dès la survenue des lésions des muqueuses, d’un rash cutané ou d’une forme d’hypersensibilité, il faut arrêter l’administration de Nurofenflash 400 mg.
Une origine de tissus mous et de graves complications infectieuses cutanées est la varicelle. Pour le moment, l’implication des AINS dans les cas graves de ces infections ne peut être exclue. Face à cela, il convient d’éviter l’utilisation de Nurofenflash 400 mg dans le cadre du traitement de la varicelle.
Effets cérébrovasculaires et cardiovasculaires
Un suivi adéquat ainsi que des recommandations doivent être effectués chez les malades qui présentent des antécédents d’insuffisance cardiaque légère à modérée, d’hypertension, d’œdème, de rétention hydrosodée.
Les patients qui présentent de l’insuffisance cardiaque congestive, de l’hypertension non contrôlée, de l’artériopathie périphérique, de l’ischémie cardiaque établie ou un accident vasculaire cérébral ne peuvent suivre un traitement à base d’ibuprofène, qu’après avoir effectué un examen approfondi.
Pendant ce temps, les doses élevées, de 2400 mg par jour, sont à éviter. Un examen approfondi doit être aussi effectué avant la mise en place d’un traitement à long terme des malades qui présentent des risques d’affections vasculaires (comme tabagisme, diabète, hyperlipidémie, hypertension).
Insuffisance rénale fonctionnelle
La diminution de la filtration glomérulaire (due à l’inhibition de l’effet vasodilatateur des prostaglandines rénales par les AINS) favorise l’insuffisance rénale fonctionnelle. À cet effet, en début du traitement à base de Nurofenflash 400 mg ou suite à l’augmentation de la posologie, un suivi de la fonction rénale et de la diurèse est recommandé aux patients qui présentent les facteurs de risques suivants :
- personnes âgées ;
- médicaments associés comme : sartans, IEC, diurétiques ;
- néphropathie lupique ;
- syndrome néphrotique ;
- insuffisance rénale chronique ;
- insuffisance cardiaque ;
- hypovolémie ;
- cirrhose hépatique décompensée.
Population pédiatrique
Les adolescents et les enfants déshydratés présentent eux aussi un risque d’insuffisance rénale. Avant l’administration du Nurofenflash 400 mg chez enfants et adolescents, il faut consulter un médecin. En cas de migraine chez l’enfant, un suivi et un diagnostic de ce symptôme nécessitent un avis médical.
Hyperkaliémie
En cas d’hyperkaliémie engendrée par le diabète ou un traitement concomitant à base des médicaments hyperkaliémiants, une surveillance régulière de la kaliémie est indispensable.
La prise de Nurofenflash 400 mg doit être évitée dans le cadre du traitement à base :
- d’un AINS ;
- d’un anticoagulant oral ;
- du lithium ;
- d’héparines de bas poids moléculaires et d’héparines non fractionnées ;
- de méthotrexate à des doses excédant 20 mg par semaine ;
- de l’acide acétylsalicylique à doses antipyrétiques, anti-inflammatoires ou antalgiques ;
- de pemetrexed, chez les malades qui ont une fonction rénale faible à modérée.
Précautions d’emploi
Sur le plan visuel
Dès l’apparition d’un trouble de vison lors du traitement par Nurofenflash 400 mg, il faut effectuer un examen ophtalmologique complet.
Au niveau hépatique et rénal
Lors des traitements à long terme, il est recommandé d’effectuer un contrôle de la formule sanguine ainsi que celui des fonctions rénales et hépatiques, qui sont susceptibles de se détériorer.
Au niveau de la fertilité féminine
L’ibuprofène peut altérer la fertilité. Pour cela, il est interdit aux femmes qui souhaitent concevoir de prendre du Nurofenflash 400 mg.
Quelles sont les interactions médicamenteuses de Nurofenflash ?
Risques associés à l’hyperkaliémie
Il existe de multiples classes thérapeutiques ou médicaments pouvant favoriser une hyperkaliémie. Il s’agit des :
- sels de potassium ;
- inhibiteurs de l’enzyme de conversion ;
- antagonistes de l’angiotensine II ;
- anti-inflammatoires non stéroïdiens ;
- héparines ;
- diurétiques hyperkaliémiants ;
- immunodépresseurs : triméthoprime, tracrolimus ou ciclosporine.
Toute association de ces médicaments augmente le risque d’hyperkaliémie. Le risque s’accentue avec les diurétiques épargneurs de potassium, spécialement en cas d’association avec des sels de potassium ou entre eux-mêmes.
Pour connaitre le risque et les niveaux de contraintes liées aux médicaments énumérés, il convient de se référer aux interactions relatives à chaque substance. Cependant, certaines substances comme le triméthoprime, n’ont pas une interaction spécifique. Mais, elles peuvent constituer des facteurs favorisants, une fois qu’on les associe avec d’autres médicaments.
En cas de prise simultanée de Nurofenflash 400 mg avec les produits suivants, la surveillance de l’état biologique et clinique du patient doit être effectuée :
Association contre-indiquée
Il s’agit uniquement du Mifamurtide.
Associations déconseillées
- Acide acétylsalicylique (aspirine) : en général, la prise concomitante de Nurofenflash 400 mg avec l’acétylsalicylique n’est pas recommandée, en raison de risque accru d’effets secondaires ;
- Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique ;
- Autres AINS, même les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase 2 ;
- Pemetrexed : risque de majoration de la toxicité du pemetrexed ;
- Méthotrexate : augmentation de toxicité hématologique du méthotrexate ;
- Lithium : augmentation de la lithémie susceptible d’atteindre des valeurs toxiques ;
- Tacrolimus, ciclosporine : risque d’addition des effets néphrotoxiques ;
- Diurétique : risque d’insuffisance rénale aigüe chez le malade à risque (déshydraté et/ou sujet âgé) ;
- Glycosides cardiotoniques : les AINS risquent d’aggraver l’insuffisance cardiaque, de faire baisser le taux de filtration glomérulaire, et d’accroitre le niveau des glycosides plasmatiques ;
- Mifépristone : ne pas utiliser les AINS pendant huit à douze jours suivant la prise du mifépristone ;
- Corticoïdes : augmentation du risque de saignement ou d’ulcération gastro-intestinale ;
- Zidovudine ;
- Antibiotiques du groupe des quinolones : risque d’augmentation du risque de convulsions si le Nurofenflash 400 mg est associé aux antibiotiques de la famille des quinolones ;
- Ténofovir disoproxil : risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir ;
- Cobimétinib.
Associations à prendre en compte
- Acide acétylsalicylique (entre 50 mg et 375 mg quotidiennement en une ou plusieurs prises) ;
- Bêtabloquants (hormis esmolol) : réduction de l’effet antihypertenseur ;
- Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et antiagrégant plaquettaires ;
- Glucocorticoïdes (hormis hydrocortisone) ;
- Déférasirox ;
- Pentoxifylline ;
- Médicaments mixtes adrénergiques sérotoninergiques.
Nurofenflash 400 mg : Grossesse et Allaitement
Des effets de l’utilisation des AINS lors des quatre premiers mois de grossesse, ainsi que vers la fin de la grossesse ont été étudiés, mais des effets néfastes ont été rapporté. Par conséquent, le Nurofenflash 400 mg est contre-indiqué chez la femme pendant la période de grossesse.
Il a été révélé que l’ibuprofène circule à faible dose, dans le lait maternel. À cet effet, il n’est pas conseillé d’en prendre lors de l’allaitement, pour mesure de précaution.
Quels sont les effets indésirables de Nurofenflash 400 mg ?
Comme tout médicament, Nurofenflash 400 mg peut entrainer des effets secondaires, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tous les patients. Ces effets indésirables sont multiples, et dès l’apparition ou l’aggravation de l’un ou l’autre, il faut consulter votre médecin.
- Troubles sanguins (très rare) ;
- Troubles du système immunitaire : réactions allergiques, des difficultés respiratoires, hypotension artérielle, de crises d’asthme, essoufflement, œdème du visage, de la gorge et de langue ;
- Troubles du système nerveux : méningite aseptique, maux de tête, étourdissements ;
- Troubles cardiaques : œdème, défaillance cardiaque ;
- Troubles oculaires : troubles visuels ;
- Troubles hépatiques : dommage du foie, augmentation des transaminases, hépatite ;
- Troubles intestinaux et digestifs : nausées, dyspepsie, douleurs abdominales, diarrhée, constipation, vomissements, flatulence, ulcère peptique, hémorragie gastro-intestinale, perforation, selles noires goudronneuses, maladie de Crohn, aggravation d’une colite ;
- Troubles rénaux : atteinte rénale, nécrose papillaire ;
- Affections cutanées : divers rashs cutanés, formes sévères cutanées comme syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell et érythème multiforme.
Que se passe-t-il en cas de surdosage ?
Chez l’enfant, une administration de Nurofenflash de plus de 400 mg par kilogramme peut entrainer des symptômes. Mais chez l’adulte, l’effet de dose-réponse est moins évoqué.
Les symptômes de surdosage
Les malades qui prennent des quantités importantes d’AINS, de Nurofenflash 400 mg particulièrement, développent :
- des nausées ;
- de la diarrhée, plus rarement ;
- des vomissements ;
- des douleurs épigastriques ;
- l’acouphène ;
- des maux de tête;
- des saignements gastro-intestinaux.
Lors d’une intoxication plus grave, la toxicité peut se manifester au niveau du système nerveux central par :
- de la somnolence ;
- des vertiges ;
- parfois des convulsions, une désorientation ou l’excitation dans le coma.
Dans le cas d’intoxication grave, la survenue d’acidose métabolique est possible. Les autres symptômes possibles sont : l’hypotension, dépression respiratoire, cyanose, atteinte hépatique, insuffisance rénale et l’asthme chez les patients asthmatiques.
Traitement de cas de surdosage
En cas de surdosage de Nurofenflash 400 mg, le malade doit être transféré directement à l’hôpital. Le traitement est symptomatique et inclut la surveillance des signes vitaux et cardiaques, ainsi que le dégagement des voies respiratoires. Lorsque le patient présente un volume toxique dans les heures qui suivent, il faut envisager une administration orale de la vidange gastrique ou de charbon actif.
En cas de prolongement des convulsions, il faut les traiter avec du lorazépam ou du diazépam par voie intraveineuse. Pour ce qui est de l’asthme, il faut faire le traitement avec des bronchodilatateurs.
Comment conserver Nurofenflash 400 mg et quel est le prix de ce médicament ?
Nurofenflash 400 mg est à tenir à l’abri de la lumière, hors de la portée et de la vue des enfants. Il faut le conserver à une température ne dépassant pas 25°C. Evitez d’utiliser ce médicament après la date de péremption qui est indiquée sur la boîte.
Par ailleurs, le prix constaté de Nurofenflash 400 mg, comprimé pelliculé de 12, hors prescription médicale est compris entre 4,50 € et 5,90 €.