S’il y a une pathologie qui touche de plus en plus de personnes, c’est l’obésité. Pour cause, les mauvaises habitudes alimentaires s’enchaînent au sein de la population et aucun effort n’est fait pour un mode de vie sain. En France, plus de 10 % de la population est victime d’obésité avec une forte occurrence chez les enfants. Si les conséquences de cette maladie sont à priori d’ordre physique, elles n’en demeurent pas là. L’obésité peut en effet contribuer à l’apparition d’autres maladies plus graves pouvant engager le pronostic vital. Découvrez dans cet article les signes de l’obésité chez les enfants et les traitements naturels pour y remédier.
Obésité infantile : quels signes doivent alerter ?
L’obésité est une forme sévère de surpoids, laquelle est toujours associée à un excès de graisses dans le corps. Les risques liés au seuil de surpoids s’évaluent généralement grâce à l’Indice de Masse Corporelle ou IMC et le seuil de l’obésité est franchi lorsque cet indice est supérieur à 30. Au-delà de 40, on parle d’obésité morbide : une forme grave d’obésité pouvant entraîner la mort.
Si les facteurs qui favorisent le surpoids chez l’enfant sont nombreux, l’obésité résulte le plus souvent d’une interaction complexe entre les facteurs tels que l’alimentation, l’activité physique, le métabolisme, l’environnement ou encore la génétique. Il n’est pas toujours évident de remarquer à première vue l’évolution de l’enfant vers un surpoids.
Aussi bien les parents que l’entourage peut avoir du mal à se rendre compte que l’enfant devient obèse. Toutefois, il existe certains signes avant-coureurs de l’obésité infantile. Ainsi, lorsque les vêtements d’habitude de l’enfant ne lui conviennent plus et qu’il lui faut de jour en jour des vêtements dont le tour de taille est de plus en plus large pour son habillement, il s’agit d’un signe d’obésité.
Un autre signe qui doit alerter est que l’enfant est très vite essoufflé au cours de ses déplacements quotidiens ou durant une activité physique. De même, lorsque l’enfant se renferme davantage sur lui-même ou adopte certains comportements à risque comme le trouble du comportement alimentaire par exemple, c’est généralement un signe que ce dernier glisse vers l’obésité.
Il existe par ailleurs certains signes particuliers pouvant échapper à la vigilance des parents ou de l’entourage, mais qui alertent particulièrement les professionnels de la santé. C’est le cas d’un rebond d’adiposité brusque depuis la naissance ou d’une évolution assez précoce de la courbe de corpulence de l’enfant, quel que soit son âge.
Il en est de même pour une ascension continue de la courbe IMC de l’enfant depuis sa naissance, d’un retard de développement physique ou mental ou d’une anomalie morphologique ou sensorielle.
Comment traiter naturellement l’obésité chez l’enfant ?
L’obésité n’est pas sans conséquence sur l’enfant. En effet, outre le risque accru de traîner un excès de poids jusqu’à l’âge adulte, l’enfant victime d’obésité est à risque de développer de nombreux problèmes de santé notamment le diabète. Des problèmes de santé physique à savoir la maladie du foie, les problèmes d’os ou d’articulations, ou les problèmes d’équilibre peuvent de même survenir.
Par ailleurs, la santé affective de l’enfant peut également être affectée. Ce dernier est à même d’avoir une faible estime de soi et suite aux moqueries ou intimidations de son entourage, il peut sombrer dans la dépression. Dès lors, en cas d’obésité, il est important de s’acter à prendre les dispositions nécessaires pour en venir à bout.
Quand bien même aucun traitement standard n’existe depuis, de nombreux moyens naturels permettent de lutter contre l’obésité. Ainsi, la stratégie la plus souvent indiquée pour traiter l’obésité consiste à réduire chez le patient, la consommation de produits fortement énergétiques.
Dès lors, une première option consiste à faire recours à un médecin généraliste, un nutritionniste ou un endocrinologue afin qu’il mette en place d’un régime alimentaire adapté pour un changement progressif. Pour cause, s’il est difficile de maigrir, le plus dur est d’arriver à stabiliser le poids après l’amaigrissement.
Ce régime permettra donc un rétablissement de l’équilibre nécessaire en privilégiant les fruits et légumes au détriment des graisses et sucres. De même, lorsqu’elle est régulière, l’activité physique adaptée, associée à une bonne alimentation, non seulement contribue à un contrôle du poids, mais aussi, permet de réduire les facteurs de risque cardiovasculaire qui sont associés à l’obésité.
Ainsi, une reprise de l’activité physique doit être entreprise. La marche, faire du vélo ou la natation sont généralement conseillés pour les débuts.
Par ailleurs, une thérapie comportementale est généralement recommandée et s’avère très efficace qui plus est. Elle permet notamment de comprendre et de modifier le rapport de l’enfant avec la nourriture sous l’appui d’un spécialiste psychologue.
Quelques conseils contre l’obésité chez l’enfant
S’il y a une chose qui concourt le plus à un bon équilibre du poids chez l’enfant et à la réussite des traitements contre l’obésité, c’est l’appui parental et le soutien de toute la famille. Pour cause, il va de soi qu’il est illusoire de pousser un enfant à changer ses habitudes alimentaires si sa famille s’applique de travers.
Il faut de ce fait que chaque membre de la famille emboîte le pas. Tous devront s’appliquer à adopter de bonnes habitudes alimentaires et à accompagner le patient quant aux activités physiques, au mode de vie actif, etc. Ainsi, les parents devront montrer l’exemple à l’enfant et les repas doivent être le plus souvent pris en famille.
Au lieu de laisser seul le patient faire de l’activité physique, il est judicieux de l’intégrer à la routine quotidienne de la famille. De même, il faudra veiller à ce que l’enfant ait une bonne compréhension des motivations quant aux démarches pour le contrôle de son poids et s’assurer que ce dernier ne se sente pas restreint ou puni.
Si on œuvre pour que l’enfant concerné corrige ses habitudes alimentaires, il ne peut cependant pas y arriver d’un seul coup. Il en va de même pour la dépense énergétique si ce dernier était sédentaire. Pour ce faire, il faudra fixer pour lui des objectifs réalistes et favoriser une approche positive en évitant les interdits et en encourageant ses victoires. De quoi le pousser à faire encore mieux.