Le panaris est un abcès purulent qui s’attaque au doigt et qui peut entraîner des complications très rapidement lorsqu’il n’est pas bien traité. C’est une infection cutanée et sous-cutanée de la main ou d’un orteil qu’il faut soigner avec délicatesse pour éviter une intervention chirurgicale. Cependant, malgré son caractère répandu, nombreux sont ceux qui ne savent toujours pas comment identifier le panaris doigt de pied. Heureusement, il s’agit d’un mal qui est non seulement facile à reconnaitre, mais qui peut aussi être traité avec des remèdes naturels efficaces lorsqu’il est pris au sérieux à temps.
Qu’est-ce que le panaris ?
Encore connu sous le nom de mal blanc, le panaris est une infection du doigt qui est le plus souvent due à un staphylocoque doré. Le doigt infecté par cette bactérie présente des signes d’inflammation, car il devient rouge et gonflé. Au bout de 2 ou 3 jours, l’on peut également remarquer l’apparition d’une petite boule de pus.
L’apparence de cette infection n’est pas fixe puisqu’elle peut être de profondeur et de taille variables. Bien qu’elle soit souvent bénigne, elle se doit d’être traitée très rapidement pour éviter toute complication. Il est possible qu’un mauvais traitement ou qu’un abandon de l’infection du panari doigt de pied encourage sa propagation vers d’autres tissus tels que les tendons, par exemple.
Quels sont les différents types de panaris existants ?
Le panaris est une maladie qui se manifeste généralement par une inflammation de l’orteil affecté comme une rougeur et un gonflement. Dans certains cas, il est accompagné d’une sensation de douleur et de chaleur progressivement virulente.
En fonction de son stade d’évolution, le panari doigt de pied peut engendrer d’autres symptômes beaucoup plus importants. On distingue deux formes de panaris : le panaris superficiel et le panaris profond.
Le panaris superficiel
Le panaris superficiel est la première forme de l’infection. Elle est beaucoup moins douloureuse que sa version avancée surtout durant la nuit. De plus, à ce stade, la prise d’un traitement local le rend réversible.
On peut très facilement localiser sa présence sur l’orteil infecté où il est simplement rouge et boursouflé. Lorsqu’il continue à évoluer sans traitement, du pus commence à s’accumuler dans le bouton et devient visible depuis l’extérieur.
Le panaris profond
Le panaris profond est la conséquence directe d’un panaris superficiel ignoré ou insuffisamment pris en charge. C’est un terme utilisé pour désigner une complication au niveau du mal. À ce stade, l’infection contient du pus qui s’étend progressivement vers les tendons fléchisseurs, les articulations ou les os.
La douleur augmente considérablement et devient presque insupportable. La victime a alors des difficultés à fléchir l’orteil infecté. À un stade encore plus avancé, il est possible qu’un ganglion surgisse sous l’aisselle. C’est le signe que l’infection du panari doigt est en train de se diffuser dangereusement. Le panaris profond est généralement accompagné d’une fièvre et la poche de pus peut virer au noir pour devenir une nécrose.
Comment se manifeste le panaris ?
Le panaris est le résultat de l’introduction d’une bactérie au sein d’une plaie cutanée. Si dans la majorité des cas, le germe responsable du panaris est le staphylocoque doré, d’autres germes peuvent aussi être mis en cause comme le streptocoque, ou le germe anaérobie. Le panaris à travers ses deux formes connaît d’ordinaire 3 phases qui lui permettent de se manifester sur le corps de ses victimes.
Dans un premier temps, vous avez la phase inflammatoire au cours de laquelle l’infection est encore réversible. Encore appelée phase d’inoculation, elle correspond à l’entrée du germe au sein de la blessure. Bien qu’à cette étape elle soit toujours réversible, il est impératif que la prise en charge se fasse rapidement pour éviter de s’exposer aux complications.
Ce n’est malheureusement pas souvent le cas, puisque cette phase passe souvent inaperçue pendant 2 à 5 jours, car elle ne provoque pas de douleur. Ensuite, vous avez la phase de « colonisation » ou la phase catarrhale. C’est à ce niveau que les symptômes du panari doigt superficiel sont présents.
Si à cette étape, l’infection est semblable à la phase précédente, les symptômes y sont nettement accentués. Arrivé à ce stade, vous devrez solliciter l’intervention d’un podiatre pour évacuer le pus qui tend à s’accumuler et ainsi éviter une détérioration de la condition.
Enfin, vous avez la phase de complication de l’infection. Le panaris prend la forme d’un panaris profond. Dès lors que le panaris n’est pas traité adéquatement, l’infection peut s’étendre aux autres structures du pied. Elle nécessite obligatoirement un diagnostic et un traitement nettement plus invasif.
Comment soigner un panaris ?
Le panaris doigt apparaît généralement quelques jours après l’infection de la blessure. Dès lors que vous constatez l’apparition d’une plaie qui vous semble en tout point similaire à un panaris, veillez à prendre rendez-vous avec votre médecin généraliste. C’est lui qui confirmera le diagnostic et qui vous conseillera sur le traitement à effectuer.
C’est très important, car, rappelons-le, un panaris soumis à un traitement inapproprié entraînera des complications. Toutefois, il existe quand même des remèdes naturels qui sont particulièrement efficaces contre ce mal.
Traitement naturel du panaris superficiel
Ce n’est qu’au niveau de la première forme du panaris (superficiel) qu’il est possible de le soigner naturellement. Ce traitement vous permettra de vous débarrasser très tôt de ce mal sans avoir à pratiquer d’excision chez un médecin. Pour appliquer ce traitement, vous devez agir rapidement et faire « mûrir » votre panaris.
Cela implique que vous devez le ramollir en plongeant l’orteil infecté dans des bains antiseptiques répétés plusieurs fois par jour ou en couvrant ce dernier avec des pansements humides. Vous pouvez utiliser des produits comme l’hexomédine ou le dakin dilué, mais restez loin de l’eau de javel qui est bien trop corrosive.
Dès lors que la plaie est suffisamment molle, le pus pourra s’évacuer automatiquement. Vous devrez alors appliquer encore des compresses d’antiseptiques sur votre orteil tout en veillant à ce que l’infection n’évolue pas.
Les traitements médicaux
Si vous n’avez découvert l’infection que tardivement, il vous faudra prendre le traitement médical conseillé par votre médecin. C’est généralement le cas, lorsque l’infection présente déjà une peau tendue et un abcès gonflé. Le médecin va procéder à une petite excision pour faire évacuer le pus et il vous prescrira ensuite un traitement antibiotique.
Si même après son intervention la plaie ne présente aucun signe de régression, vous devrez subir une petite chirurgie ambulatoire afin de retirer les tissus touchés.