L’ulcère est une lésion qui se traduit par la formation d’une plaie au niveau de la muqueuse gastrique. Il est causé par une infection à la bactérie Helicobacter pylori, la prise de médicaments de types antiinflammatoires, le tabagisme, etc. Certains aliments permettent néanmoins de soulager les douleurs ressenties dans le cadre d’un ulcère. Voici les aliments à prioriser en cas d’ulcère.
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Fibres solubles
Les fibres alimentaires, particulièrement les fibres solubles que l’on retrouve dans des légumes, des légumineuses et des fruits, assurent la protection de la muqueuse gastrique contre les ulcères gastroduodénaux. Elles permettent également de prévenir les rechutes.
En effet, les aliments qui renferment assez de fibres solubles sont :
- Les fruits de la passion ; les figues séchées ;
- Les fèves de soja cuites ;
- Les choux de Bruxelles ; les asperges ;
- Le café ; le navet ;
- Les haricots noirs cuits ; l’abricot ;
- Le psyllium ; le son d’avoine ;
- Les haricots rouges cuits ; les pommes ; les carottes ;
- Le brocoli ; la patate douce sans la peau ; les pois chiches cuits ;
- La poire avec la peau ;
- Les graines de Chia ou de lin.
Probiotiques
Il a été rapporté que les probiotiques sont efficaces pour éliminer la bactérie H. Pylori. Ils réduisent le développement de cette dernière, ainsi que les douleurs ressenties au niveau de la muqueuse lors d’un ulcère. En cas d’ulcère de l’estomac, il est recommandé d’opter pour les probiotiques de la famille des Lactobacilles.
Vitamine A
Un aliment à forte teneur en vitamine A est susceptible de réduire le risque de propagation de l’ulcère gastrique ou duodénal. Celle-ci aurait un effet protecteur, en accroissant la sécrétion du mucus dans le tractus gastro-intestinal, la voie par laquelle passent les aliments.
Les aliments les plus riches en vitamine A que vous pouvez inclure dans votre alimentation en cas d’ulcère sont :
- Les abats ;
- Les épinards ;
- La carotte ;
- La citrouille ; le jus de carotte ;
- Le chou vert ; le chou frisé ;
- La patate douce avec la peau ;
- Le jus de tomate ou autre légume ;
- La courge ; le pissenlit ;
- Le hareng ; le melon.
Thé et jus de canneberge
Plusieurs études ont suggéré que le thé pourrait avoir un effet protecteur sur la muqueuse gastrique. Son action consisterait à inhiber la prolifération de la bactérie H. pylori, qui intervient dans de multiples ulcères. Le thé particulièrement conseillé est le thé vert, qui renferme assez de flavonoïdes. Ces derniers, présents dans les plantes, possèdent des propriétés cytoprotectives, c’est-à-dire qu’ils permettent de stimuler la production d’acides gras par l’organisme. Ce qui assure la protection de l’estomac contre les agents nocifs.
En dehors du thé vert, des études récentes indiquent que la consommation régulière du jus de canneberge peut limiter le développement de la bactérie H. pylori.
Protéines maigres
Puisque les douleurs ressenties au niveau de l’estomac en cas d’ulcère peuvent être responsables d’une perte de poids, il est crucial d’adopter une alimentation riche en protéines. Celles-ci permettent la conservation de la masse musculaire, vous maintenant ainsi en bonne santé. Mais, à cause d’énormes graisses que renferment les protéines animales, il est préférable d’avoir recours aux protéines végétales ou celles provenant des viandes maigres.
En outre, il faut éviter les cuissons avec matières grasses pour faciliter le processus de digestion. Les aliments renfermant de protéines à privilégier dans le cadre d’un ulcère sont :
- Les œufs ;
- Les morceaux maigres de viandes ;
- Les légumineuses selon votre tolérance ;
- Le tofu ;
- Les poissons ;
- Les fruits de mer ;
- Les volailles sans la peau.
Repas petits et réguliers
Des périodes de jeûne prolongé sont à éviter lorsque vous souffrez d’ulcère. À cet effet, il est recommandé de prendre trois petits repas au quotidien, comprenant tous les groupes alimentaires : les fruits, les protéines, les graisses, les légumes, etc. Vous pouvez prendre également des collations entre les repas pour vous soulager, dès l’apparition de la douleur. Le mieux à faire dans ce cas est de répartir l’apport alimentaire sur 3 petits repas et 3 collations.