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Quels sont les organes externes de l’appareil génital mâle ?

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Quels sont les organes externes de l’appareil génital mâle ?
Appareil génital mâle – © Crédit : informationhospitaliere.com

Les organes externes de l’appareil génital mâle sont pour la plupart visibles à l’œil nu. Comme les organes internes, ils jouent eux aussi un rôle important dans la reproduction humaine. Quels sont ces organes externes de l’appareil génital mâle ? Quelle est la fonction de chacun d’entre eux ? 

Le scrotum

Le scrotum est la poche de peau qui pend sous le pénis. Chez l’homme, il protège les testicules et les maintient également à une température optimale. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le scrotum se relâche ou se contracte lorsque les changements de température extérieure sont importants. En effet, si la température au niveau des testicules n’est pas inférieure à celle du corps, il ne peut y avoir production de spermatozoïdes.  

Les testicules

Les testicules – © Crédit : informationhospitaliere.com
Les testicules – © Crédit : informationhospitaliere.com

L’homme possède deux testicules, chacun mesurant en moyenne 5 cm de long. Ils sont maintenus dans le scrotum grâce à un cordon spermatique. Les testicules sont recouverts chacun de deux couches : la tunique vaginale et l’albuginée. Chacune des testicules contient également plusieurs centaines de tubes séminifères.

Les testicules ont pour principale fonction la fabrication de spermatozoïdes et d’hormones mâles telles que la testostérone. Cette hormone est d’ailleurs très importante chez l’homme, car elle est en partie responsable de la libido et du désir sexuel, du développement des attributs masculins (poils, voix, musculature) et de celui des organes génitaux. Les testicules jouent leur rôle grâce à deux types de cellules : les cellules germinales et les cellules stromales.

C’est notamment dans les cellules germinales que naissent les spermatozoïdes. Ceux-ci passent ensuite dans l’épididyme et y demeurent jusqu’à maturité. Quant aux cellules stromales, elles aident d’autres cellules dans les testicules, dans l’accomplissement de leurs tâches.

Quelles sont les pathologies du scrotum ?

Le scrotum peut lui aussi être sujet à différents types de pathologies. Parmi les plus récurrentes, on retrouve les lésions dermatologiques, les kystes sébacés et les angiomes. Ces derniers sont liés au vieillissement de la peau. Quel que soit le type de pathologie, il faut toujours se référer à un dermatologue. C’est le spécialiste de la santé le plus indiqué pour les maux du scrotum.

Organes du système reproductif masculin – © Crédit : informationhospitaliere.com
Organes du système reproductif masculin – © Crédit : informationhospitaliere.com

Le pénis

Le pénis est également appelé verge ou phallus. C’est l’organe qui permet à l’homme d’uriner, mais aussi de se reproduire. Chez certains animaux, l’érection du pénis pour la reproduction est rendue possible par un os à l’intérieur de l’organe. Le pénis humain quant à lui connaît un afflux de sang qui conduit à l’érection.

Le pénis est constitué de différentes parties que sont :

  • Le gland ;
  • L’urètre ;
  • Le prépuce ;
  • Le corps du pénis ;
  • La racine du pénis ;

Le corps du pénis est composé de plusieurs vaisseaux sanguins et d’un tissu érectile. C’est notamment dans le corps du pénis que l’on retrouve le corps spongieux et les corps caverneux.

L’urètre

L’urètre est un canal qui s’étend de la vessie à l’extrémité du pénis. Chez l’homme, c’est à travers celui-ci que sortent l’urine et le sperme. Si chez la femme, l’urètre ne mesure que 4 cm en moyenne, il est beaucoup plus long chez l’homme, puisqu’il peut dépasser les 15 cm. L’urètre comprend deux portions : fixe et mobile. La portion fixe est assurée par la prostate et est constituée de l’urètre périnéal et de l’urètre postérieur.

L’urètre postérieur est composé de l’urètre pré-prostatique, de l’urètre prostatique intra pelvien et de l’urètre membraneux. Quant à l’urètre antérieur, il comprend l’urètre périnéal, l’urètre pénien et le méat urétral. Le méat urétral est l’ouverture que l’on distingue à l’extrémité du pénis.

Par ailleurs, il n’est pas rare de voir certains hommes développer une urétrite. C’est une pathologie qui peut toucher aussi bien l’homme que la femme, mais qui ne se manifeste pas de la même manière chez les deux sexes. Il convient également de rappeler que dans la majorité des cas, la principale cause de l’urétrite est une IST. La multiplication des partenaires sexuels ainsi que des rapports sexuels non-protégés peut donc être à l’origine d’une urétrite.

Cette maladie se manifeste par plusieurs symptômes tels que les douleurs mictionnelles, un écoulement urétral spontané, etc. Le traitement de l’urétrite est possible à travers la prise de médicaments. La plupart du temps, les spécialistes prescrivent des corticoïdes ou des antalgiques.

Les maladies du pénis

Le pénis peut être infecté par des IST. Ce sont des lésions certes bénignes, mais qui peuvent être assez récidivantes. Il y a également la balanite du pénis qui elle concerne les hommes de tout âge, et qui peut survenir même en l’absence de rapports sexuels. Quant au cancer de la verge, il est assez rare. Il se développe surtout chez les hommes ayant plus de la cinquantaine et touche le gland et le prépuce.

Il existe également d’autres maladies du pénis telles que :

  • L’hypospadias ;
  • L’herpès ;
  • La maladie de Lapeyronie ;
  • Le phimosis ;
  • Etc.

Par ailleurs, l’on ne peut pas parler des maladies du pénis sans évoquer les dysfonctions érectiles, l’impuissance et la baisse du désir.

Quels sont les différents examens du pénis ?

En cas de doute sur l’état de son pénis, il faut immédiatement penser à des examens. L’examen le plus courant est celui du patient. C’est un examen qui s déroule en deux parties : l’interrogatoire et l’examen clinique. Si le spécialiste soupçonne un potentiel cancer ou une infection grave, il recommandera une biopsie, une échographie ou une IRM.

Pour des cas spécifiques tels que les troubles de l’érection, le médecin peut envisager une approche différente et demander au patient de se soumettre à des examens en laboratoire.

L’épididyme

L’homme possède deux épididymes, et chacun est constitué d’un canal épididymaire. L’épididyme peut être divisé en 3 parties :

  • La tête ;
  • Le corps ;
  • La queue.

Une partie de la maturation des spermatozoïdes se déroule dans l’épididyme. En effet, si la spermatogenèse débute dans le testicule, c’est dans l’épididyme que les spermatozoïdes achèvent leur croissance. Ensuite, une partie est stockée dans le corps de l’épididyme et une autre dans la queue. Comme les testicules, l’épididyme est protégé par le scrotum.   

Le canal déférent

Le canal déférent est un organe que l’on retrouve chez l’homme, mais également chez d’autres espèces. Il existe en réalité deux canaux déférents, chacun faisant en moyenne 30 cm. Ils connectent l’épididyme et les canaux éjaculateurs. Les canaux déférents sont situés à l’intérieur du cordon spermatique. Il s’agit d’un élément qui passe à travers tout le canal inguinal de l’homme.

En cas de vasectomie (ablation partielle ou totale du canal déférent), l’homme devient stérile. Il faut toutefois rappeler que cette intervention chirurgicale n’empêche pas la production du sperme. Cependant, celui-ci ne contiendra pas de spermatozoïdes.