L’appareil génital mâle est composé de plusieurs organes jouant chacun un rôle précis et utile à la reproduction. Ces organes sont divisés en deux parties : les organes internes et les organes externes. Quels sont les organes internes de l’appareil génital et quel est leur rôle ?
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Les vésicules séminales
Les vésicules séminales sont deux glandes situées à l’avant du rectum. Une vésicule séminale fait, en moyenne, entre 4 et 6 cm de long. Les vésicules séminales ont deux fonctions principales. La première est la production du liquide séminal. C’est la substance dont est majoritairement composé le sperme, et il contient les éléments nécessaires à la vie des spermatozoïdes. Ce sont également les vésicules séminales qui s’occupent du stockage du sperme, entre chaque éjaculation.
Comme la plupart des organes de l’appareil génital, les glandes séminales peuvent être sujettes à des maladies ou à des pathologies. Les plus récurrentes sont les malformations des vésicules séminales et les pathologies tumorales.
En fonction des pathologies, les spécialistes peuvent envisager un traitement médicamenteux, un traitement chirurgical ou une chimiothérapie.
La prostate
La prostate est un organe, mais également une glande de l’appareil génital mâle. Elle produit une substance importante pour la vie des spermatozoïdes, mais également pour leur circulation au moment de l’éjaculation.
De la naissance à la puberté, la taille de cet organe demeure plus ou moins stable. Ce n’est qu’après la quarantaine qu’elle augmente, entraînant la plupart du temps, un certain nombre de maux.
Les maladies liées à la prostate
L’une des maladies les plus connues de la prostate est le cancer de la prostate. Il s’agit d’ailleurs d’un cancer très mortel pour l’homme. La moyenne d’âge pour développer ce type de cancer se situe autour de 65 ans. S’il n’est pas vite détecté et pris en charge, le cancer de la prostate peut se généraliser à d’autres parties du corps.
Quant à l’hypertrophie de la prostate, il s’agit d’une pathologie qui fait prendre à la prostate un volume anormal. L’hypertrophie de la prostate (également appelée adénome de la prostate) est une maladie bénigne. Ses symptômes ne sont donc que très peu visibles.
Quels traitements envisager ?
À partir d’un certain âge, il est donc impératif de se soumettre régulièrement à des examens de la prostate. Il en existe plusieurs parmi lesquels on retrouve le toucher rectal, l’échographie ou encore l’IRM. Quant aux traitements, ils ne peuvent qu’être envisagés au cas par cas. Pour un cancer de la prostate par exemple, les médecins peuvent réaliser une immunothérapie, une chimiothérapie ou une radiothérapie.
Par ailleurs, il faut souvent recourir à plusieurs tentatives avant de trouver le traitement adéquat. Toujours pour le cas du cancer, et pour sauver la vie du patient, une ablation de la prostate peut être nécessaire. Ce type d’intervention n’est évidemment pas sans effets secondaires.
Les glandes de Cowper
Les glandes de Cowper se situent au-dessus du bulbe du pénis, et en dessous de la prostate. Elles possèdent un canal excréteur et des alvéoles.
Les glandes de Cowper jouent plusieurs rôles. Le premier est la production du liquide séminal. Le deuxième est la défense des voies génitales basses. En effet, les glandes de Cowper sont dotées d’une partie des cellules du système immunitaire.
Elles interviennent également dans la coagulation du sperme, un rôle important pour la fertilité de l’homme. Au fil des années, plusieurs autres études ont porté sur les glandes de Cowper, leur attribuant plusieurs autres rôles. Ainsi, ce même organe serait responsable de la sécrétion d’autres molécules.
Ces glandes ont été premièrement mises en évidence par l’anatomiste français Jean Mery. Quelques années plus tard, l’anglais William Cowper réalise une publication plus détaillée sur cet organe. C’est pourquoi les glandes de Cowper sont aussi appelées, glandes Mery-Cowper.
Quelles sont les pathologies des glandes de Cowper ?
Certains hommes présentent une dilatation des canaux de Cowper. Il s’agit de la syringocèle. Celle-ci peut être aussi bien acquise comme congénitale. Il y a également les tumeurs des glandes de Cowper. Même si elles sont rares, ce mal existe bel et bien.
Quant aux traitements, ils peuvent être médicamenteux ou chirurgicaux. La démarche à suivre dépend de la pathologie, de son évolution, etc. Les spécialistes peuvent également avancer la piste d’une ablation de la prostate, d’une chimiothérapie ou d’une radiothérapie.