En prenant de l’âge, l’Homme est sujet à plusieurs troubles dont le déclin cognitif. Il s’agit d’un trouble de la mémoire qui apparaît le plus souvent au troisième âge. Pathologie d’évolution progressive, il entraîne une diminution de la performance du cerveau. Voici les causes, symptômes et traitements du déclin cognitif.
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Qu’est-ce que le déclin cognitif ?
Tout d’abord, le terme cognitif fait appel au cerveau. Il regroupe les fonctions harmonisées par le cerveau que sont : la mémoire, le raisonnement, la perception et le langage. Il regroupe également d’autres fonctions exécutives que sont : la planification, le jugement, l’organisation et aussi le raisonnement.
En d’autres termes, le processus cognitif renvoie à l’ensemble des systèmes mentaux qui aident l’homme à retenir des informations. Il intervient ainsi dans la perception, l’analyse, le stockage et l’utilisation des informations.
En cas de déclin cognitif, il y a un trouble de la mémoire et de la perception. Les facultés cognitives sont aussi diminuées. Ce trouble réduit les aptitudes de l’homme à gérer le quotidien.
Le déclin cognitif est principalement dû à un affaiblissement du système mental au fil du temps. Cet affaiblissement est appelé le vieillissement cérébral. Ce qui entraîne des déficits au niveau de la connaissance, de la perception, de la prise de décision et de l’attention.
Quelles sont les causes du déclin cognitif ?
Le déclin cognitif est causé par un affaiblissement mental ou un traumatisme cérébral. Il est donc de survenue naturelle ou intervient suite à un accident. Quand il survient naturellement, la cause principale est le vieillissement.
Par ailleurs, il faut noter que certaines maladies peuvent conduire la personne affectée à avoir un déclin cognitif. Il s’agit notamment de :
- Maladie de Parkinson ;
- Maladie d’Alzheimer ;
- Toutes les maladies en rapport avec un trouble cérébral.
Quels sont les facteurs de risque du déclin cognitif ?
Le premier facteur de risque du déclin cognitif est l’âge avancé. En effet, c’est une pathologie qui apparaît le plus souvent chez les personnes âgées. Il s’agit précisément de celles ayant plus de 45 ans. Cependant, dans des cas exceptionnels, certains jeunes de 20 ans peuvent développer la maladie.
Il existe également d’autres facteurs qui produisent cette diminution de la performance cognitive. Il s’agit notamment :
- Du stress chronique, qui endommage progressivement les neurones du cerveau et conduit au déclin cognitif ;
- De la mauvaise alimentation constituée de l’alimentation industrielle uniquement ou du manque de diversification des repas ;
- De l’intoxication par certaines substances chimiques présentes dans les environs ;
- De la prise régulière de l’alcool, du tabac ou d’autres stupéfiants ;
- De la prédisposition héréditaire ;
- Du trouble psychique ;
- De la survenue d’un accident ;
- Des périodes de dépression.
À cette liste s’ajoutent, l’absence d’une activité physique, la sédentarité et le manque d’une stimulation cognitive.
Quels sont les symptômes du déclin cognitif ?
Le déclin cognitif peut se manifester de différentes manières, d’un individu à un autre. Le début de la maladie est souvent asymptomatique. Cependant, dès que l’affection atteint un stade avancé, les patients présentent les symptômes suivants :
- Oublis passagers ;
- Crainte de la nouveauté ;
- Baisse de motivation ;
- Lassitude ;
- Difficultés à faire des calculs mentaux ;
- Difficultés à écrire ;
- Stress répétitif ;
- Sauts d’humeur ;
- Dépression ;
- Fatigue excessive ;
- Perte de mémoire ;
- Confusion totale ;
- Difficultés à la concentration.
Il faut noter que certains adolescents ou jeunes peuvent présenter des signes similaires, sans être toutefois atteints du déclin cognitif. Au nombre de ces signes, il y a :
- Les troubles de l’attention ;
- La fatigue excessive ;
- Le stress répétitif ;
- Les difficultés de concentration ou d’apprentissage.
Dans ces cas, il est important de consulter un médecin pour avoir la certitude sur l’état de santé du jeune.
L’évolution du déclin cognitif
Ce trouble cognitif peut être léger ou sévère. Lorsqu’il est léger, il engendre peu de complications au patient. En effet, dans les cas où l’affection se présente sous sa forme légère, le déclin cognitif n’est pas handicapant. Ainsi, les patients peuvent toujours exercer leurs occupations quotidiennes sans assistance.
Dans le cas où le trouble est sévère, il entraîne des difficultés à exercer des activités journalières sans assistance. À ce stade, il empêche le patient d’exercer son activité professionnelle et ainsi que ses activités de distraction.
Le déclin cognitif peut évoluer modérément, sans pour autant franchir le stade sévère. Il faut préciser que la maladie évolue lentement et progressivement, en fonction de l’organisme de chacun. Bien que cela soit rare, il évolue parfois du stade léger au stade sévère en quelques années.
Comment diagnostique-t-on le déclin cognitif ?
Le déclin cognitif peut être diagnostiqué par différents tests. Ces tests sont généralement effectués par des neurologues, des neuropsychologues ou des gériatres. Le test prend en compte un examen clinique.
Dès les premiers signes, les sujets peuvent se rendre chez un neurologue afin d’effectuer le diagnostic. Quant aux sujets âgés, ils peuvent directement consulter un gériatre.
Comment freiner le déclin cognitif ?
Actuellement, aucun traitement n’est efficace pour guérir le déclin cognitif. Cependant, il existe des méthodes qui permettent d’apaiser le trouble et le prévenir. Plusieurs astuces entrent en jeu, afin de lutter contre ce trouble et d’améliorer la performance cognitive.
Ces astuces consistent à agir sur les facteurs de risques contrôlables. À cet effet, il y a :
- La pratique régulière d’activité physique ;
- Une alimentation saine ;
- Une bonne hygiène de vie.
À ces astuces, il peut être ajouté le fait d’avoir de fortes relations sociales et une activité de détente. Aussi, faut-il se donner suffisamment de repos.
Pratique régulière d’activité physique
Il est recommandé d’effectuer 30 minimum d’activité physique par jour. Il peut s’agir de marche, de course à pied ou d’autres activités sportives. Le choix des activités doit être porté sur celles qui stimulent au mieux la circulation sanguine.
En matière d’activité physique, il faut privilégier les sports de groupes ou tout au moins à deux. En effet, l’activité physique en groupe agit positivement sur l’humeur et favorise davantage la sécrétion d’hormone de bien-être. Il s’agit notamment de la noradrénaline, la dopamine ou encore la sérotonine.
Adopter une alimentation saine
L’alimentation joue également un rôle important dans le processus d’amélioration de la performance cognitive ainsi que de sa prévention. Il faut donc intégrer dans son régime, une alimentation équilibrée moins salée et surtout variée.
Une alimentation saine permet à l’organisme de disposer de tous les nutriments nécessaires pour son bon fonctionnement. La priorité doit être mise sur les régimes alimentaires riches en oméga-3 et vitamine D.
Avoir une bonne hygiène de vie
À ce niveau, il est nécessaire d’éviter les mauvaises habitudes hygiéniques. Il s’agit notamment d’éviter de s’exposer au soleil ou d’être en contact avec les appareils électriques. Les patients doivent aussi habiter dans des pièces bien aérées. Ils peuvent toutefois installer des ventilateurs, pour avoir une bonne aération.
Avoir des relations sociales solides
Les personnes souffrant du déclin cognitif doivent avoir des connaissances et des proches sur qui compter à tout moment. Elles doivent passer du temps à rencontrer et à échanger avec leurs proches sur n’importe quel sujet de la vie. Les personnes âgées sont les plus concernées par ces efforts de consolidation des relations sociales.
Avoir une activité de détente
À ce niveau, il s’agit d’effectuer des activités de méditation, artistiques ou culturelles. Il est conseillé par exemple de jouer à un instrument de musique, de bricoler ou de produire des œuvres artistiques. Comme autres activités de détente, il y a : la peinture, le jardinage, les jeux, le voyage, le yoga et bien d’autres.
Les activités qui stimulent la réflexion sont fortement recommandées pour freiner l’évolution du déclin cognitif. En effet, plus le cerveau est stimulé, mieux il se porte.
Opter pour le repos
Un bon temps de repos est idéal pour le bien-être du système mental. Il est conseillé à l’adulte de se reposer entre 7 et 9 heures par nuit. Quant à l’adolescent, il doit dormir entre 7 et 8 heures par nuit.
Ce temps de sommeil permet une bonne concentration et consolide le cerveau. En effet, le manque de sommeil entraîne une fatigue physique et mentale, qui affaiblit les fonctions cognitives.
Autres astuces contre le déclin cognitif
En dehors de ces astuces, lorsque le déclin cognitif est à un stade élevé, il est recommandé de suivre les conseils suivants :
- Pratiquer les astuces pour freiner le déclin cognitif ;
- Limiter considérablement le temps passé devant la télévision ;
- Prendre certains stimulants naturels (infusion aromatisée, thé vert) ;
- Éviter le tabac et la consommation de boissons alcoolisées ;
- Paniquer moins ;
- Rester optimiste ;
- Consulter un médecin.
La mise en application de ces astuces peut permettre de réguler le fonctionnement du cerveau et de ralentir ce trouble. Toutefois, veuillez toujours consulter un neurologue ou un médecin avant d’agir.