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Rhinofluimucil : Composition, Posologie et Effets secondaires

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Rhinofluimucil : Composition, Posologie et Effets secondaires

Avoir des narines bouchées empêche la respiration. Une telle sensation crée un certain inconfort et peut déboucher sur le développement d’autres affections nasales. Pour éviter cela, l’usage de fluidifiant nasal est la solution idoine. Au nombre des produits pharmaceutiques existants, il y a le Rhinofluimucil, qui est beaucoup prescrit pour pallier à ce mal. Quelle est sa composition ? Quels sont ses effets secondaires et quelles sont les précautions à prendre lors de son utilisation ? Découvrez ici quelques réponses.

Qu’est-ce que le Rhinofluimucil ?

Le Rhinofluimucil est un produit médicamenteux sous forme de solution. Il sert à désengorger les narines bouchées par la morve endurcie. Emboîté dans un flacon, le médicament s’utilise comme un spray. Il facilite le fonctionnement du système respiratoire. Il assure également les préparations nasales pour un écoulement nasal sans douleur.

Pour ce qui est de sa présentation physique, le Rhinofluimucil est contenu dans un flacon de 10 ml. Cette solution de pulvérisation nasale ne possède pas un prix d’achat fixe. En effet, les firmes qui en commercialisent sont libres de fixer leur propre montant pour l’acquisition. Par contre, la vente du produit pharmaceutique est subordonnée à la présentation d’une ordonnance médicale.

Bien que l’efficacité du Rhinofluimucil soit prouvée, la durée de son effet est brève. Il faut ajouter qu’il ne s’utilise pas en association avec d’autres produits du même type. Cette précaution est due au vasoconstricteur qui est un ingrédient contenu dans la majorité des produits d’instillation de nez. Pour cette raison, cette solution nasale n’est pas appropriée pour tout le monde.

Rhinofluimucil : composition et durée de conservation

De quoi est fait le Rhinofluimucil ?

Le produit pharmaceutique se compose de trois principes actifs et d’un grand nombre d’excipients. Ces principaux éléments sont :

  • Acétylcystéine (1 g) ;
  • Tuaminoheptane sulfate (500 mg) ;
  • Benzalkonium chlorure (12,5 mg).

Au sein des éléments, plusieurs substances sont actives. Il s’agit notamment de la solution du Benzalkonium chlorure. Outre ces ingrédients majeurs, il y a les composants secondaires qui jouent un rôle crucial dans la stabilisation du vasoconstricteur contenu dans le Rhinofluimucil. En premier, il y a l’eau purifiée, la menthe essence, et la phosphate disodique dodécahydratée.

Ensuite, toujours sur la liste des excipients, se retrouvent l’acide édétique sel de Na, le D-limonène, le dithiothréitol, l’hypromellose, le sodium hydroxyde, et le phosphate monosodique monohydrate. La dernière catégorie des ingrédients secondaires regroupe l’éthanol (96%) et le sorbitol (70%).

Quelle est la durée de conservation du Rhinofluimucil ?

La conservation du Rhinofluimucil dépend de l’état du flacon. En effet, lorsqu’il n’est pas ouvert, le produit pharmaceutique peut durer environ 30 mois. Dans le cas contraire, la conservation du pulvérisateur nasal ne peut durer que 20 jours. Toutefois, une précaution particulière est à prendre pour mieux garder le spray pharmaceutique.

La règle d’or est de maintenir une température de 25 °C au maximum à l’endroit d’entreposage du Rhinofluimucil. Cette température est idéale parce que le flacon est en verre. Le nébuliseur accompagnant le produit peut aussi supporter cette température.

Rhinofluimucil : dans quel cas en faire usage ?

Généralement, l’utilisation du Rhinofluimucil est requise pour le traitement d’une rhinopharyngée, doublée d’un énorme écoulement nasal. Il contient du tuaminoheptane, un vasoconstricteur, qui élimine les sécrétions excessives de la muqueuse. La solution nasale se débarrasse également des bactéries étant à l’origine des rhumes.

Le Rhinofluimucil est aussi propice pour faire un lavage des narines. En effet, l’accumulation de poussière et des gaz toxiques est la source principale des maladies liées au nez. Ces deux éléments sont des facteurs irritants de la muqueuse. Ils entraînent ainsi la sécrétion de morves dans les narines. La congestion nasale est également une affection que peut contrer la solution nasale Rhinofluimucil.

Qui peut utiliser le Rhinofluimucil ?

Le Rhinofluimucil est un produit pharmaceutique, destiné aux personnes adultes et aux enfants. Pour ce qui est des enfants, il faudrait qu’ils aient au moins 15 ans. En raison de la haute concentration des composants du produit, il n’est donc pas approprié pour les nourrissons et les enfants de moins de 15 ans.

En effet, les deux dernières cibles, citées ci-dessus, ont une constitution corporelle assez sensible. Pour cela, les médicaments qui leur sont destinés sont assez particuliers. Les constituants de ces produits divergent de ceux du Rhinofluimucil. Par conséquent, ils ne sont pas en droit de faire usage du produit au risque de subir ses effets secondaires les plus sévères.

Comment utiliser le Rhinofluimucil ?

Le Rhinofluimucil s’administre par voie nasale. Le malade doit faire des pulvérisations nasales dans chaque narine en mettant le flacon sur la verticale. Sa tête doit être penchée en avant de façon légère afin que la solution atteigne le fond du nez. Cette position constitue aussi une précaution pour ne pas avaler le liquide de la pulvérisation nasale.

Le patient, dont le nez est bouché, doit se pulvériser les narines 3 à 4 fois par jour. À chaque prise, il doit injecter 2 pulvérisations dans chacune des deux narines. Il faut souligner que le traitement dure 3 à 5 jours au plus.

Rhinofluimucil : pour qui représente-t-il un danger ?

Même si les adultes et les jeunes gens (au moins 15 ans) peuvent utiliser le Rhinofluimucil, certains en sont interdits d’utilisation. Notamment, le Rhinofluimucil est interdit d’usage aux personnes souffrant d’affections, telle que :

  • Insuffisance coronarienne ;
  • Hypertension artérielle ;
  • Accident vasculaire cérébral ;
  • Antécédents de convulsions.

Le médicament est proscrit également, si le patient suivait déjà un traitement de la rhinite. Par ailleurs, les personnes, courant le risque d’un adénome de la prostate et de glaucome à angle fermé, sont aussi interdites d’utilisation du médicament Rhinofluimucil.

Rhinofluimucil : les interactions avec d’autres médicaments

La principale interaction du Rhinofluimucil se déroule avec d’autres molécules et médicaments décongestionnants. L’association de deux vasoconstricteurs peut créer un surdosage. Il en découlerait des poussées hypertensives. Cet effet peut être aussi provoqué par l’association du Rhinofluimucil avec des sympathomimétiques indirects tels que : la cafédrine, l’éphédrine, la phényléphrine, et la théodrénaline.

Le traitement des crises hypertensives se fait à base de l’IMAO. Il est aussi déconseillé d’associer cette substance au Rhinofluimucil. Même en cas d’arrêt du traitement des crises hypertensives, les effets de l’IMAO restent actifs pendant une quinzaine de jours. Il faut donc un intervalle de temps de 16 jours pour utiliser l’IMAO et le Rhinofluimucil. En outre, les alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques sont concernés par cette interaction à effet négatif.

Rhinofluimucil : Grossesse, allaitement et fertilité

Les composants du Rhinofluimucil ont été testés de nombreuses fois par des chercheurs. La phase des essais sur les animaux n’a pas été concluante. En effet, très peu de données scientifiques ont pu être recueillies. À cela, il faut ajouter le manque cruel d’informations cliniques à propos de l’effet du sulfate de tuaminoheptane sur les femmes enceintes.

Pour ce qui est de l’allaitement, le défaut de données relatives au passage de l’acétylcystéine ou du tuaminoheptane dans le lait maternel, crée également une faille. Toutefois, au vu de la forte concentration du vasoconstricteur et de ses puissantes propriétés, le Rhinofluimucil ne doit pas être utilisé par une femme enceinte ou une nourrice.

Par ailleurs, la majorité des gynécologues ou pédiatres déconseillent fortement l’usage de ce médicament. Quant à la fertilité, il n’existe aucune information pouvant faire état des répercussions du produit pharmaceutique. Pour cette raison, il est impossible de se prononcer sur le sujet.

Rhinofluimucil : quels en sont les effets indésirables ?

Avant toute chose, sachez que les effets secondaires du Rhinofluimucil sont en majorité dus au vasoconstricteur. La fréquence de ces effets n’est pas tout à fait déterminée. Néanmoins, certains d’entre eux, sont très fréquents, tandis que d’autres le sont moins. En plus, il en existe d’autres qui sont très rares.

Effets secondaires fréquents

L’usage du pulvérisateur nasal Rhinofluimucil provoque des affections cardiaques, oculaires, et gastro-intestinales. De ce fait, l’utilisateur pourrait ressentir les signes cliniques ci-après :

  • Palpitations, tachycardie, infarctus du myocarde ;
  • Fermeture de l’angle provoquant une crise du glaucome ;
  • Nausées, bouche sèche et vomissements.

Les problèmes respiratoires, médiastinaux, et thoraciques sont aussi à prévoir. Ils se manifestent par la sensation de sécheresse dans les narines. L’utilisateur du Rhinofluimucil peut également sentir un arrière-goût amer dans la bouche.

Effets secondaires peu fréquents

Pour cette catégorie d’effets secondaires, les dysfonctionnements du système nerveux sont assez récurrents. Les cas d’accidents vasculaires cérébraux hémorragiques apparaissent chez des utilisateurs du chlorhydrate de pseudoéphédrine. Hormis les AVC cérébraux, il y a aussi :

  • l’hypertension ;
  • les AVC ischémiques ;
  • les spasmes et céphalées ;
  • la fièvre et l’insomnie.

D’autre part, les fonctions psychiatriques sont également affectées. La personne affectée présente donc des troubles du comportement. L’anxiété et les hallucinations deviennent assez fréquentes. L’agitation est aussi une des manifestations cliniques d’un effet secondaire psychique du Rhinofluimucil.

Les autres organes affectés par l’usage de ce pulvérisateur nasal sont les reins et la peau. En effet, la dysurie et la rétention urinaire apparaissent dans les voies urinaires. Ces deux maladies sont annonciatrices de problèmes urétroprostatiques. Pour ce qui est des troubles du tissu sous-cutané, les affections remarquées sont les suivantes : prurit, sueurs, urticaire, exanthème.

Effets secondaires rares

Les affections rares qui peuvent provenir du Rhinofluimucil sont les allergies. Dans ce cas précis, il s’agit de réactions allergiques locales. Leur manifestation est synonyme d’un problème lié au mode d’administration du produit pharmaceutique. De manière globale, ce sont les anomalies et troubles généraux, générés par la pulvérisation qui suscitent ce type d’effets secondaires rares.

Rhinofluimucil : qu’entraîne un surdosage ?

Pour rappel, l’utilisation du Rhinofluimucil se fait sur une courte période. Le non-respect de cette règle engendre irrémédiablement un surdosage. Par conséquent, des répercussions cliniques telles que l’hypothermie, la sédation et la perte de connaissance sont possibles. Dans certaines situations sévères, c’est le coma ou la dépression respiratoire, qui sanctionne l’abus du produit pharmaceutique liquide.

Rhinofluimucil : les mises en garde avant usage

  • Le premier point à connaître avant d’utiliser le Rhinofluimucil est qu’il ne s’avale pas. La présence du tuaminoheptane le rend impropre à la consommation ;
  • En deuxième position, l’usage prolongé du produit pharmaceutique peut engendrer une récidive de la maladie et une rhinite iatrogène ;
  • Le troisième point concerne le respect du dosage, car une répétition incontrôlée des instillations créerait un passage systémique non négligeable des principaux éléments du médicament ;
  • En quatrième point, le flacon doit être bien conservé pour éviter une contamination microbienne ;
  • Le cinquième point consiste à notifier un arrêt systématique du traitement en cas d’apparition des effets secondaires peu fréquents ;
  • Pour le dernier point, le malade doit éviter de jumeler deux produits contenant du vasoconstricteur.

Enfin, le Rhinofluimucil est un produit assez puissant malgré sa petite contenance (10 ml). Il doit s’utiliser sur une courte durée. Dans le cas contraire, il accentue le mal ou entraîne d’autres maladies assez sérieuses. À ce propos, l’un de ces effets secondaires (hallucinations) peut affecter la capacité de conduite. Aussi, les sportifs professionnels doivent en prendre de manière pondérée, car un usage prolongé peut les rendre positifs au test antidopage.