Le cycle sexuel varie d’une femme à une autre. Si la moyenne retenue décompte en général 28 jours, cela ne signifie pas systématiquement que toutes les femmes connaissent les mêmes réalités. La connaissance de la régularité ou de l’irrégularité de son cycle sexuel importe beaucoup pour décider quand faire l’amour si vous voulez tomber enceinte ou quand ne pas le faire si vous ne voulez pas. En cas d’absence des menstrues, le test de grossesse reste la première chose à laquelle vous devez recourir. Si ce test affiche un résultat positif, vous devez tout de suite commencer des démarches, peu importe que vous vouliez garder la grossesse ou ne pas la garder. Dans ce dossier, nous vous exposons les étapes et le processus que vous pourriez suivre afin de bien gérer la période après votre test de grossesse positif.
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S’assurer de l’efficacité du test
Pour éviter ces faux résultats, nous vous conseillons d’effectuer votre premier test urinaire si vous vous trouvez dans les conditions suivantes :
- Vous avez eu un rapport sexuel non protégé ou mal protégé pendant la période d’ovulation ;
- Vous avez connu un retard remarquable dans l’arrivée de vos menstrues ;
- Vous avez eu un rapport sexuel protégé, mais avez connu quand même une aménorrhée.
Dans l’un ou l’autre de ces cas, vous pouvez réaliser votre test urinaire la troisième semaine après la disparition de vos menstrues. Autrement dit, un test urinaire efficace s’effectue le 19ème jour après votre rapport sexuel survenu dans la période d’ovulation.
En effet, la troisième semaine après l’aménorrhée constitue la première semaine de grossesse si cela est vérifié. Ainsi, si vous effectuez un test urinaire dans les tout prochains jours après le rapport sexuel, cela ne garantit pas un résultat à 100 % vrai. Cela se justifie par le fait que l’hormone HCG ne se secrète qu’à 8 jours après la fécondation en faible quantité, mais en abondance au fil des jours.
Le test sanguin : une vérification sûre
Vous ne perdez rien à attendre quelques semaines après l’aménorrhée avant d’effectuer votre test même si vous ne voulez pas d’un bébé. En réalité, plus vous patientez, plus vous vous rassurez de la qualité du résultat. Toutefois, si le test urinaire peut présenter quelques imperfections dans certains cas, le test sanguin peut constituer une solution complémentaire ou autonome.
Le test de grossesse par analyse du sang affiche des résultats à 99 % sûrs. Pour confirmer votre état, vous pouvez donc vous rendre dans un centre professionnel de santé ou dans un hôpital pour effectuer le test sanguin. Tout comme le test urinaire, celui-là peut s’effectuer trois ou quatre semaines après la disparition des menstrues suite à un rapport sexuel non protégé ou mal protégé en période d’ovulation. Sauf erreur professionnelle de la part de votre gynécologue ou du médecin ou de la sage-femme ou encore du laboratoire ayant réalisé l’analyse, le test sanguin vous permet de confirmer votre état réel.
Test positif de grossesse : l’annoncer !
Dans tous les cas, nous vous conseillons d’annoncer la nouvelle à quelqu’un qui pourrait vous aider à porter ce résultat. Cela peut varier d’un cas à l’autre selon que vous voulez garder cette grossesse ou l’avorter.
Garder sa grossesse : l’annoncer au père
Vous pouvez décider de garder votre grossesse si vous souhaitez accoucher d’un joli bébé. Dans ce cas, votre test de grossesse positif vous procure une certaine joie au-delà de tous les autres sentiments bizarres ou incompréhensibles qui peuvent vous animer. Cette décision se prend de façon libre et autonome par la femme. Néanmoins, vous pouvez l’annoncer en premier lieu au père de la grossesse. Naturellement, la première méthode pour tomber enceinte reste le rapport sexuel avec votre partenaire. Quoique d’autres méthodes existent pour faciliter la chose, vous gagnerez à annoncer au père de la grossesse ayant fait l’amour avec vous ou ayant donné ses spermatozoïdes pour la fécondation.
L’intérêt de cette annonce réside dans le fait que vous transmettez votre joie et vos sentiments au père de la grossesse. Dans la plupart des cas, cette annonce est prise comme une bonne nouvelle qui renforce les liens d’amour dans votre couple. Cela peut prendre une autre couleur moins gaie si le père ne voulait pas d’un enfant. Cependant, sa seule décision ne compte pas pour que vous décidiez de garder ou d’avorter. Vous possédez une certaine souveraineté sur votre grossesse.
Si nous devons nous en tenir au fait que les deux membres du couple voulaient d’un enfant, l’annonce au père demeure la première réaction de la majorité des femmes enceintes. C’est lui qui mérite d’ailleurs de l’apprendre après vous. Dans les cas où votre relation avec lui s’est dégradée, vous pouvez quand même l’annoncer à une autre personne plus sûre ou plus proche. Votre meilleur(e) ami(e) ou un membre proche de votre famille. Votre mère peut vous aider à porter cette nouvelle et mieux vous orienter parce qu’elle a déjà connu cette expérience.
Test de grossesse positif : consulter le gynécologue
En effet, si vous ne le savez pas, l’angoisse du départ peut vous désorienter, mais le gynécologue vous servira de guide. Il vous aide à savoir si tout va bien et que vos premières semaines de grossesse laissent présager une bonne issue. Vous devez très tôt prendre un rendez-vous chez le professionnel. Non seulement il vous aide à réaliser des tests complémentaires, mais aussi il vous donne très tôt les instructions à suivre pour éviter de mettre en danger la vie du bébé. L’avis du gynécologue en tant que spécialiste des questions de grossesse semble déterminant pour confirmer votre état et vous éviter les erreurs de jeune mère surtout.
Entre la 6e et la 8e semaine de grossesse, vous pouvez prendre un rendez-vous chez le spécialiste. Le ministère de la Santé publique recommande scrupuleusement d’effectuer votre premier rendez-vous avec le gynécologue ou un autre spécialiste avant la 14e semaine de grossesse. Cette recommandation vise à protéger la santé de la mère et de l’enfant. Si vous ne le savez pas, vous ne pouvez plus suivre votre régime habituel ni pratiquer les mêmes activités pendant votre période de grossesse. Certaines restrictions s’imposent à vous naturellement.
Pour cela, l’avis, l’encadrement, le suivi et les conseils d’un gynécologue restent très pertinents et salvateurs.
Connaitre la date prévisionnelle d’accouchement
Juste après la confirmation de votre grossesse, deux envies vous animent. Vous voulez savoir :
- Quand accoucher ?
- Quel sexe porte l’enfant ?
Si l’importance de la seconde question peut varier d’une mère à une autre, la première semble très présente dans la réalité. La réponse se trouve pourtant auprès de votre gynécologue ou du professionnel de santé qui vous suit. Le gynécologue au cours de vos premiers rendez-vous vous aidera à connaitre la date prévisionnelle d’accouchement. La détermination de la date ne suit pas toujours les 9 mois fixés d’ordre général. Vous pourrez accoucher d’un enfant avant le terme des 9 mois ou bien après même si ces variations semblent aléatoires.
Le gynécologue vous permet donc de connaitre avec précision la période d’accouchement. Même si d’autres facteurs externes survenant dans l’évolution de la grossesse peuvent modifier cette prévision, elle vous donne quand même une idée plus ou moins claire sur quand vous attendre à l’avènement du bébé. Vous pourrez ainsi acheter ses habits, ses matériels de couchage et bien d’autres éléments plus ou moins importants.
Le premier examen prénatal
Le premier rendez-vous avec votre gynéco ou le professionnel de santé constitue votre toute première consultation prénatale. Son importance s’avère capitale parce qu’elle présente des avantages d’ordre préventif quant à votre santé et celle de l’embryon. D’un point de vue médical, c’est un examen qui vous permet d’obtenir des renseignements et des réponses à vos premières questions. De même, le professionnel de santé vous donne des informations sur l’évolution de la grossesse. Ainsi, il peut :
- Vous dire si c’est une grossesse multiple ;
- Vous donner la situation du placenta ;
- Vous renseigner sur la taille de votre col, etc.
L’examen prénatal doit être réalisé avant la fin du 3e mois de grossesse. Vous pouvez l’effectuer chez votre gynécologue ou un médecin généraliste ou chez une sage-femme. Non seulement vous réalisez un point sur votre état de santé, mais aussi vous disposez désormais des atouts pour affronter l’aventure grâce aux conseils du professionnel de santé qui insiste sur les aliments à éviter et ceux à privilégier durant la grossesse.
Commencer les démarches administratives
- Déclarer votre grossesse en bonne et due forme ;
- Obtenir l’attestation de passage du premier examen obligatoire ;
- Ouvrir les droits pour les prestations de l’assurance maternité.
La première fonction de ce formulaire se résume à la justification de votre état auprès de la caisse d’assurance-maladie. La deuxième, non moins importante, c’est la CAF. Vous recevrez ensuite le « Guide de la surveillance médicale » qui vous indiquera les examens obligatoires, le déroulement mois par mois ainsi que des étiquettes avec votre nom et votre numéro d’immatriculation. Celles-ci seront collées sur vos prochaines feuilles de soins.
Les démarches administratives dans les détails
La suite logique de votre première consultation prénatale reste la procédure administrative à mettre en marche pour bénéficier d’un nouveau statut autant chez l’État que chez votre employeur. Les déclarations administratives s’imposent donc à vous. Ainsi, avant la fin du 3ème mois de grossesse, vous devez informer votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie, la CPAM en abrégé. Celle-ci vous offre une prise en charge adaptée à votre état de grossesse et selon vos situations antérieures.
Dans le même délai, vous devez notifier votre grossesse à votre Caisse d’Allocations Familiales, la CAF, pour bénéficier de dispositifs d’accompagnement spécifiques.
Les solutions possibles
Pour déclarer votre grossesse à votre CPAM et votre CAF dans le respect du processus administratif, vous disposez de deux solutions. Premièrement, le professionnel de santé lors de votre premier examen prénatal peut réaliser la déclaration de votre grossesse en ligne. Réalisée intégralement sur internet, elle est transmise directement à votre CPAM et votre CAF. L’avantage réside dans la simplicité et l’accélération de la procédure. Vous entrez tôt dans les droits attachés à votre nouveau statut.
Si la déclaration en ligne appelée encore télétransmission en ligne ne fonctionne pas, le professionnel de santé remplit et vous fournit une déclaration de votre grossesse en format physique c’est-à-dire en papier. Vous complétez avec lui toutes les informations personnelles vous concernant et le volet de ce formulaire destiné à la CPAM doit être transmis à cette dernière. Tous les deux volets du formulaire doivent être communiqués à votre CAF. Par ailleurs, pour bénéficier des indemnités journalières durant votre congé maternité, vous devez informer la caisse d’assurance-maladie dans les 14 semaines qui suivent l’aménorrhée. Vous ne devez pas oublier d’envoyer le second volet du formulaire « Vous attendez un enfant » à la CAF.
En plus de toutes ces démarches, l’inscription dans une maternité semble très bénéfique. Si vous voulez faire garder votre enfant après l’accouchement, nous vous recommandons de procéder à l’inscription dans une crèche pendant que vous vous trouvez au début de votre grossesse. Vous pouvez trouver également une assistante maternelle agréée et sûre même si les places coûtent plus chez cette dernière qu’à la maternité.
Ne paniquez surtout pas face à toutes ces démarches. Votre médecin et votre CAF sauront vous renseigner et vous aider. De même, votre partenaire reste d’une grande aide ainsi que vos proches.
Informer l’employeur pour ouvrir des droits
Vous ne perdez rien à informer votre employeur de votre grossesse. Même si la loi ne vous impose pas une telle annonce, vous gagnerez quand même à notifier à votre employeur votre état. Cela vous ouvre certains droits les uns aussi intéressants que les autres :
- Vous bénéficiez tout d’abord des aménagements d’horaires de travail en fonction de votre contrat ;
- Vous avez désormais le droit de vous absenter durant vos heures de travail pour honorer les consultations médicales ;
- Vous jouissez d’une protection contre tout licenciement, abusif surtout ;
- Vous profitez de vos congés maternité et vous continuez à percevoir vos salaires selon les dispositions légales qui régissent le contrat de travail et la situation de l’employée enceinte.
Dans la pratique, vous pouvez fournir par exemple votre attestation de grossesse et la date prévisionnelle d’accouchement. Cela vous ouvre les droits mentionnés. Si votre grossesse est survenue dans une période dans laquelle vous vous trouvez au chômage, vous devez prévenir Pôle Emploi afin de mesurer ou d’entrer en vos droits relatifs à vote état.
Respecter les dates de consultation et préparer l’accouchement
Lors de votre première consultation prénatale, le professionnel de santé vous a mentionné les dates obligatoires auxquelles vous devez effectuer d’autres rendez-vous médicaux. Ces informations revêtent d’un caractère obligatoire. Vous devez les respecter et honorer tous les rendez-vous avec le professionnel.
Au cours de ces consultations, les différentes échographies et analyses vous renseignent sur l’état du bébé au fil des mois. Si vous désirez en commun accord avec le père connaitre le sexe de l’enfant, une échographie faite à la bonne période vous donne tous les détails. La connaissance du sexe vous aide sans doute à préparer la chambre de votre bébé, lui acheter des vêtements et un équipement adéquat.
Si vous le voulez, vous pouvez annoncer à vos proches votre grossesse ou leur réserver la surprise jusqu’à la naissance de l’enfant.
Test de grossesse positif : un avortement ?
L’issue d’un test de grossesse positif ne se limite pas toujours à la décision de la garder et accoucher. Plusieurs circonstances d’ordre personnel ou sanitaire peuvent vous amener à retenir l’interruption volontaire de grossesse comme solution. Dans ce cas, après la confirmation du test par prise de sang, vous pouvez prendre rendez-vous avec un professionnel de santé pour vous faire avorter.
Un avortement sécurisé élimine les risques et leurs conséquences. Nous vous recommandons de consulter un professionnel de santé pour une opération réussie et sans effets secondaires graves. La décision d’avorter peut être prise avec le père de la grossesse. Toutefois, vous restez indépendante dans votre prise de décision finale.