La variole du singe est une maladie infectieuse qui est engendrée par un virus. Lequel virus provient d’animaux infectés. Il peut alors se propager d’une personne à l’autre. Cette maladie est tellement dangereuse, que même pour préserver la population, certains diagnostics et traitements sont inefficaces.
Quels sont donc le diagnostic et le traitement efficace contre cette maladie ?
La variole du singe : Définition
Le monkeypox, également connu sous le nom de variole simienne ou variole du singe, est une maladie de la variole humaine causée par un virus. Un virus (famille des poxviridiae) du genre Orthopoxviridae qui provoque la variole chez l’homme. On le trouve dans les tropiques d’Afrique centrale.
La maladie est très grave. En fait, environ 1 à 10 % des malades meurent de la maladie en Afrique. De plus, il est possible de la confondre avec la variole. En outre, le diagnostic différentiel clinique n’existe pas.
En réalité, seule une analyse en laboratoire peut confirmer sa présence. On pense que la transmission se produit par contact direct ou indirect avec des rongeurs sauvages. Le contact avec des matériaux contaminés est également valable.
Du diagnostic de cette affection
Un diagnostic différentiel est requis pour la variole, la varicelle, la rougeole et les infections cutanées bactériennes. Il est requis aussi pour la gale, la syphilis et les allergies médicamenteuses.
Un diagnostic définitif est ensuite réalisé au laboratoire. Il s’agit du titrage ELISA, de la recherche d’antigène, de la PCR, et de l’isolement du virus en culture cellulaire.
La variole du singe : Traitement et prévention
Il n’existe pas de médicament spécifique. Ainsi, le traitement est d’origine symptomatique. La vaccination contre la variole offre aussi une protection croisée contre le monkeypox (efficacité de 85 %) et une forme très bénigne de la maladie.
L’arrêt de la vaccination depuis 1980 peut expliquer la plus grande ampleur de la transmission interhumaine en Afrique. Les soignants de patients atteints de monkeypox devraient envisager la vaccination contre la variole.
Dans tous les cas, le risque doit être réduit en évitant tout contact physique avec le patient et en portant des équipements de protection.
La prévention de la maladie pourrait passer par l’interdiction ou la restriction du commerce des petits mammifères et des singes africains.